On ne le répétera probablement jamais assez mais adaptation vidéoludique, surtout sortant quasiment en même temps que la version cinématographique, veut bien souvent dire daube infâme à jeter dans un gouffre. Wall-E, alias la claque de l'été dans les salles obscures(avec The Dark Knight bien évidemment), plonge donc sur la plupart des consoles existantes pour tenter de satisfaire petits et grands. Analyse de la version Wii.

Wall-E, pour ceux qui n'auraient rien suivi, est un petit robot qui a la particularité de s'être confié une tache pour le moins assez lourde : nettoyer à lui seul l'ensemble de la planète Terre, désertée depuis belles lurettes par les êtres humains qui en avait marre de vivre sur cette poubelle. Notre héros arpente donc le monde comme il peut en rangeant petit à petit ce qu'il peut trouve d'intéressant, tout cela en essayant d'oublier qu'il est seul au monde. Pour cela, et c'est ce que le jeu propose en principal, vous transformerez les divers déchets qui règne sur votre passage en petits cubes servant à résoudre des énigmes : les légers pour les lancer contre des mécanismes, les magnétiques pour les transformer en aimant, les électriques pour raviver des bornes, etc. Ne proposant que peu de phases d'action, hormis vers la fin du jeu, Wall-E se voit pourtant très vite accompagné d'EVE, un droïde 'féminin' qui peut, entre autres, tirer sur les ennemis et voler plus ou moins librement, offrant alors des phases spatiales ou de recherche intense de l'objet voulu. Et... c'est un peu tout ce qui fera l'aventure...

Dans un sens, on n'a jamais pu en demander beaucoup pour un titre à licence, surtout Disney/Pixar, qui est avant tout là pour satisfaire les plus jeunes. Et à ce propos, le titre parvient à remplir le plus plus gros de son contrat grâce à la facilité de l'ensemble mais également à la fidélité portée envers le film, que ce soit dans la musique, le doublage ou l'esthétisme (décors, personnages, cuts-scènes, etc.). Mais à prix fort, les défauts se montrent d'autant plus présents avec tout d'abord une jouabilité loin d'être parfaite et une durée de vie tout sauf satisfaisante : une demi-douzaine d'heure à tout casser. Les courageux s'attèleront à la recherche d'objets bonus, les sociables profiteront du multijoueurs, simplet au possible mais c'est toujours ça de pris.