Les joueurs PlayStation 2 ne seront pas les seuls à pouvoir côtoyer le gratin des pilotes de F1 puisque Formula One 2006 débarque également sur PSP.
Si l'épisode 97 reste encore dans les mémoires des passionnés de F1 comme le jeu le plus réaliste et le plus prenant jamais réalisé sur console, la série
Formula One n'a cessé d'osciller entre le très mauvais et le très moyen depuis ces dernières années. Ce transfuge PSP du dernier opus disponible sur PlayStation 2, reprend exactement la même interface que son compère, quitte à nous affubler de temps de chargement désespérément longs, à la limite de l'insoutenable. Cet opus portable propose le même contenu que son homologue console, à savoir la course rapide, le week-end de
Grand Prix, la saison de championnat et enfin le mode carrière qui propose de prendre le contrôle d'un pilote débutant et de participer à quatre saisons de F1 en débutant tout en bas de l'échelle. C'est donc à grand renfort de chronos et autres performances inoubliables en course qu'il va falloir se frayer un chemin vers les écuries susceptibles de nous mener jusqu'à la couronne mondiale. Le calendrier 2006 est évidemment respecté à la lettre et outre les pilotes officiels, on retrouvera les nouvelles écuries, les nouveaux tracés et la nouvelle réglementation. D'un point de vue purement technique, hormis des chargements aberrants et quelques bugs d'affichage violents, cette mouture PSP souffre d'une animation nettement en deçà de la version PS2, ainsi que d'un affichage moins détaillé, mais tout de même relativement honnête pour un support portable. L'impression de vitesse est toutefois au rendez-vous (à condition de jouer en vue intérieure, les deux vues extérieures prêtant davantage à rire qu'autre chose) et la maniabilité est relativement aisée dans l'absolu, à la croix directionnelle comme au stick analogique. Quelques tours suffisent à maîtriser la bête en essais libres, mais comme sur PS2, les choses se corsent dès lors que d'autres véhicules nous accompagnent sur le tracé, puisque l'IA ne prendra quasiment jamais en compte notre présence sur la piste, et si les pilotes qui nous devancent n'hésitent jamais à piler devant nous, ceux qui nous suivent pour leur part n'hésiteront pas à retarder leur freinage et effectuer quelques manœuvres de dépassement douteuses, ce qui conduira souvent à des accrochages et des situations absolument surréalistes, loin de la simulation que l'on avait espérée.