Ah Disgaea. Prononcer son nom est une épreuve en soi, non? Qui aurait pu deviner, il y a quelques années, l'engouement généré par ces chers Laharl, Flonne et Etna? Friand des jeux de rôles stratégiques (SRPG), je me le suis procuré un peu sur un coup de tête à une époque où les critiques à son sujet étaient encore bien peu disponibles. Après un certain nombre de minutes à essayer de tout comprendre (oui, c'est compliqué au départ) je me suis lancé en force dans les missions principales. La révélation : Disgaea est drôle, bougrement simple dans sa complexité, une drogue! Améliorer ses personnages et en débloquer plusieurs différents nous pousse à revenir au jeu, découvrir le scénario hilarant (Yellowwwww!) et tous les à côtés non négligeables : donjons supplémentaires très coriaces, l'item world pour augmenter tout son équipement en force, classes secrètes, et j'en oublie probablement. Avec une durée de vie quasi infinie, Disgaea s'est démarqué de tous les SRPG par son look et son contenu uniques. Force est d'admettre que ce n'est pas pour tous - il faut être un minimum patient et penser à ses mouvements. Il faut aimer un tantinet la répétition. En un mot : remarquable. Si vous n'êtes pas d'accord, je vous lance un Prinny!