Considéré encore aujourd'hui comme la plus belle œuvre de la courte carrière du studio Clover, Okami revient avec une version Full HD, elle-même tirée de la version HD sur PS3, elle-même faisant suite à un remaster sur Wii. Mais ça reste toujours aussi cool.

11 ans (déjà…) après la toute première version sur PlayStation 2, Okami fait encore partie de ces jeux qui ont un peu moins vieilli que la moyenne. Le rendu est certes parfois un peu grossier à cause d'un cell-shading très prononcé (vous pouvez baisser le flou dans les options) et une modélisation finalement très sommaire, mais la patte esthétique fonctionne toujours admirablement au niveau du jeu des couleurs, et à défaut d'un 60FPS qui aurait apparemment causé quelques bugs aux dires de l'éditeur, on a tout de même droit de la 4K sur les trois supports pour sublimer ce titre qui n'a jamais connu le succès mérité, causant quelque part la mort du studio, et une résurrection via Platinum Games où Hideki Kamiya hurle chaque mois à le pleine lune que Capcom lui donne des sous pour faire une suite.

L'aventure reste en tout cas incroyablement prenante et le titre ne vole pas son statut du meilleur concurrent à la franchise Zelda, avec tout ce qu'il faut pour attirer les fans du genre qui n'auraient pas encore touché à l'expérience, que ce soit le scénario peu révolutionnaire mais intéressant à suivre, des personnages attachants (Susano !), les donjons, l'humour, ce qu'il faut de boss, de pouvoirs à débloquer avec notre pinceau magique, et tout un tas de quêtes annexes. Toutes les qualités y sont, mais les défauts aussi qui n'ont malheureusement jamais été corrigés, des voix « yaourt » qui tapent encore plus sur les nerfs qu'un Banjo-Kazooie, les temps de chargement, sans oublier un degré de difficulté digne d'un Zelda : Twilight Princess, où il est presque impossible de mourir même en ayant deux mains gauches. Malgré tout, ça ne coûte aujourd'hui que 20€, soit autant qu'un paquet de jeux indépendants, loin d'être tous aussi glorieux.



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Les plus	Les moins
+ Okami en 4K + Toujours indispensable + L'ambiance visuelle et sonore + L'humour + Rythme parfait pour le genre + Bonne durée de vie + 20€ seulement	- Les mêmes défauts qu'à l'époque - Dont le clipping d'éléments - Les voix yaourt - Et le manque de challenge

Conclusion : Si Zelda a récemment pris un nouvel envol, rendons un petit hommage au pauvre Okami qui fut l'un des rares jeux à rivaliser dans un style identique avec la licence de Nintendo sans jamais réussir à soulever les foules. Vu le prix, plus d'excuses pour ne pas tenter l'expérience même s'il reste dommage que Capcom s'est contenté du strict minimum pour cette quatrième édition.