Alors que le film a divisé l'opinion, entre ceux ravis d'avoir maté un road-movie à l'état brut, et ceux qui reprochaient un scénario incroyablement absent, c'est maintenant la filiale « Games » de Warner Bros qui revient avec son adaptation de la licence. Voyons cela.

Malgré son statut d'adaptation libre, signée Avalanche en passant (Just Cause), Mad Max reste un titre d'une fidélité certaine, d'ailleurs développé sous le regard du producteur des différents films. On retrouve donc l'ambiance post-apocalyptique chers aux fans, susceptibles éventuellement de rappeler des trips comme Hokuto no Ken. Et pour ceux qui ne connaissent ni l'un ni l'autre, c'est simple : du sable, de la roche, du sable, des ruines, du sable… et également des bad-guys façon années 80. Au milieu de tout cela, Max, notre anti-héros malchanceux qui souhaite comme d'habitude poursuivre sa route mais qui va de nouveau être confronté à de sérieux loubards, qui vous lui voler sa caisse et le laisser pour mort. Son salut ne viendra que d'un chien et de Chumbucket, un bossu semblant être tiré du film 300 et accessoirement un génie de la mécanique qui a pour ambition de concevoir le bolide ultime. Ça tombe bien, vous aurez bien besoin de ce genre de véhicule pour aller botter le cul de la plèbe locale.



Bon le scénario est simpliste. Fidèle encore une fois, mais simpliste. D'ailleurs, si l'on devait résumer le jeu, on parlerait d'un « Ubisoft-like » avec la formule classique du monde ouvert entretenu par l'éditeur avec ses différents Assassin's Creed, Watch Dogs ou encore Far Cry. Une carte immense que l'on débloque au fur et à mesure, avec tout de même un bon travail sur les décors et les effets d'éclairage (et de tempête) qui permettent d'apporter une certaine variété dans un contexte résolument monotone. On a nos quêtes principales, mais également des tonnes de trucs annexes, que l'on pourra repérer grâce à des simili-montgolfière et une paire de jumelles. Le truc pas mal la première fois mais assez lourd les suivantes, le repérage étant un peu longuet mais on dira que c'est le principe d'exploration qui veut cela. A partir de là, on se balade librement avec notre véhicule chargé en essence (qui diminue lentement mais avec un paquet de réserves éparpillées sur la carte), toujours épaulée par Chumbucket qui réparera automatiquement votre bolide (demandant tout de même quelques secondes d'entretien) une fois le pied mis à terre. Une bonne idée.

Que ce soit dans le cadre des quêtes principales ou secondaires, le titre se découpe principalement en deux approches. Les phases en véhicules, le cœur du jeu dira t-on, qui étaient forcément les plus attendus au tournant au regard de la licence et, heureusement, c'est réussi. Le bolide répond bien, les sensations sont là, et certaines courses-poursuites sont des modèles d'intensité. Certes, il faudra attendre un peu pour voir gonfler le fun vu que vous allez démarrer avec une bagnole classique avant de pouvoir sérieusement la customiser via l'argent (= des matériaux) ramassé dans le jeu, la plupart demandant au préalable (et forcément sans logique) de baisser l'influence de x gang sur une zone. Et il y a de quoi faire entre la solidité, la nitro, les bonus (moins gourmand en essence notamment), les défenses pour éviter que des kamikazes sautent sur votre véhicule, des éléments pour renforcer votre puissance dans les chocs, sans parler des armes elle-mêmes à débloquer dans le scénario comme le grappin (idéal pour éjecter un adversaire de son propre véhicule), le sniper et le lance-flammes. Bien entendu, chaque arme est également upgradable, faisant constamment gonfler l'impression de montée en puissance, pour une aventure pourtant assez facile.



Le véhicule servira donc pour de nombreux éléments annexes et principaux, comme les attaques de convoi permettant de ramasser une masse de matériaux (c'est juste très chiant de devoir constamment descendre de son véhicule pour les récupérer un par un), la recherche de certains véhicules que l'on pourra ramener à la base (encore des matériaux), les courses, d'ailleurs très nombreuses, mais également les attaques de forts qui constituent l'une des bases de ce jeu. S'en prendre à un fort à pied tient de la folie et il faut donc s'arrêter au loin, sortir ses jumelles pour repérer certaines choses puis foncer pour dégommer la tourelle du sniper, exploser les défenses avec une arme ou avec le grappin, et évidemment arracher la porte. C'est ensuite que démarre la seconde phase du jeu, à savoir les passages à pied. De ce coté, on retrouve un peu le feeling de Just Cause, perdant en route le cultissime grappin (forcément) mais ajoutant au moins un vrai système de combat. Bon, Avalanche n'a pas couru bien loin puisqu'ils ont tout simplement repris la référence du corps-à-corps, à savoir les Batman Arkham. Les coups s'enchaînent bien, mais c'est quand même loin de l'excellence de la saga de Rocksteady, autant dans la variété des coups que la méticulosité du système (on ne peut pas contrer pendant une attaque). On dira au moins que c'est plus percutant que Remember Me qui avait loupé son approche sur ce même sujet.

La plupart des « zones » à fouiner réclame donc de dégommer les quelques mecs qui oseraient se confronter à nous, fouiller suffisamment bien pour ramasser des matériaux, détruire des emblèmes, et un objectif final, comme faire exploser un système de ressources. Classique. C'est d'ailleurs ainsi que l'on pourrait résumer le jeu, en lui rajoutant la mention prenant. Car la structure du projet rappelle au final le premier Assassin's Creed, avec tout de même plus de variété mais pas assez. On apprécie de nombreuses choses, comme les bases que l'on peut augmenter en fonction des choses ramassées pour bénéficier d'une sorte de « salaire », et tout simplement la notion d'expérience qui ne concerne pas que le véhicule vu que même votre personnage pourra bénéficier d'une rehausse de ses stats ainsi que de nouvelles compétences, mais il est dommage que les développeurs n'aient pas également inclus davantage de phases pour changer la donne, faisant qu'au final on tombe dans une certaine routine. Comme Just Cause 2 finalement.

Les plus	Les moins
+ Bon travail sur les décors + Et les effets (surtout les tempêtes) + Prise en main agréable + Les phases en véhicule + La customisation + L'évolution (xp) du perso + Grosse durée de vie	- Manque de variété - Peu de challenge - Scénario basique - Le ramassage manuel lourdingue - Quelques problèmes techniques

Conclusion : On sent d'où vient Mad Max et difficile de ne pas ressentir certaines sensations connues avec Just Cause 2, que ce soit la taille de l'univers ou encore les choses annexes en surnombre. Mais on y retrouve aussi les deux principaux défauts, à savoir un scénario laissé un peu de coté et un sérieux manque de variété sur la longueur. Reste un système de combat plus complet, bien qu'imparfait, des phases en véhicules parfois grisantes et un système d'évolution (perso comme bolide) motivant. Loin d'être culte, mais tout de même une bonne adaptation pour les fans.

Alors je tiens a préciser d’abord que je suis un fan de la première heure de Mad Max (Sauf du 3 /Vomis/) Et honétement, ca fait bien longtemps que je me suis pas autant éclatté sur un jeu ! Méme moi qui suit toujours rapidement barbé par les jeux, et qui ne suis en aucun cas un completiste, j'ai déja du faire 70% du contenue total, et je vais faire les 100% avec un grand plaisir ! La Magnum Opus (Nouvelle voiture de Mad aprés L'interceptor) est un vrai bonheur à conduire, et chaque modification se voit visuélement, mais se ressente aussi dans sa conduite (Ahhh le bon gros V8 !) Les combat, méme si ils ont un probléme de taille a savoir les esquive qui de temps en temps ne sont pas prise en compte (J'ai put voir sur des live d'autre joueurs que je ne suis pas le seul a le ressentir), reste cependant trés fun, et surtout bien brutaux, surtout quand Max entre en mode furreur, on sent bien qu'il aime briser des machoire ^^ Les objectif eux sont assez répétittif, et la capture de camp va probablement rapidement saouler les gens pas particuliérement fan de l'Univers, mais pour ceux qui acroche, c'est une oeuvre longue et fidèle aux matériaux d'origine. Le jeu qui m'a le plus éclaté de l'année, et contrairement à Arkham Knight, les passages en bagnole sont fun !