Depuis hier, Microsoft est devenu le numéro 2 des constructeurs téléphonique du monde.

En effet, ce 25 avril rentre de l’histoire de la marque. C’est ce jour, ou les activités téléphones de Nokia intègrent le géant Microsoft. Ce rachat dépasserait « légèrement » le prix initial de 5,44 milliards de dollars, et deux usines Nokia sont exclus du deal. (Les sites de Chennai en Inde et de Masa en Corée du Sud)

Concrètement, que va-t-il se passer ? Et bien pas grand-chose de visible pour nous consommateurs dans un premier temps.

Microsoft reste en place, avec les ex-équipes Nokia dans les différents pays à travers le monde ou le finlandais avait posé ses valises. Ainsi, le cœur des téléphones chez Microsoft se trouvera toujours en Finlande.
En France, les équipes Nokia restent en place donc, mais de facto, deviennent des Microsoftees. A l’échelle mondiale c’est un transfert de 25.000 employés supplémentaire pour l’entreprise dirigé par Satya Nadella.



Quels défis ? Microsoft doit consolider sa position de numéro 2 à présent (juste après Samsung). Pour se faire les gammes Asha et Nokia X (sous Android) resteront aux côtés de la fameuse gamme Lumia.
Dans le même ordre d’idée, le terme Nokia sera encore utilisé comme le prévoit l’accord passé en septembre dernier par le finlandais et l’américain.
D’autres (petits) défis attendent les équipes de Satya Nadella. Que faire des doublons hardware ? Par exemple le Lumia 2520 (la tablette sous Windows RT de Nokia) ou Surface ? Comment faire cohabiter 3 OS sur 3 gammes de téléphones différentes?


Enfin, quelques flous subsistes notamment sur la technologie Pureview. Fait-elle parti du deal ? Si nous savons que le service de cartographie Here de Nokia est sous licence pendant 4 ans (Nokia garde la main mise sur ce service) il ne serait pas étonnant d’avoir un changement de nom pour une technologie comme Pureview, comme Kinect ? Il faudra attendre encore quelques temps pour constater ce genre de petits ajustements qui découle de ce rachat historique.