Bonsoir à tous !
En ce Dimanche soir, j'ai envie de poster quelque chose sur la page de ce groupe.
Et si vous pensez à un dessin noir et blanc habituel qui me sont propres, et bien vous vous trompez...
Voici donc un texte que je viens d'écrire :
Quand tu te fais soleil levant,
Je me rêve alors horizon, n'attendant que ton retour pour nous coucher ensemble, et t’accueillir dans mes bras de fortune.
Je serai ton berceau, et tracerai ma ligne infinie au delà du regard de tous, inaccessible, embellissant les aurores de notre dernier printemps.
Feu notre amour qui n'a laissé que des cendres au vent, dont les braises se meurtrirent à la première rosée.
Nous avons oubliés d'en rire, et laisser mourir nos éclats de voix. Je ne trouve plus la mienne, et sur les pavés usés des trottoirs, des visages sans nom me murmurent le tien.
Sur les pierres délabrées du muret, je t'ai attendu, accompagné de la danse vocale du batracien, qui se rit de ma solitude semble-t-il.
Je l'envie comme on envie le Soleil, lorsque le froid nous mord à pleine dents, de sa gueule de loup, les soirées d'égarement.
Je cherche encore l'aiguille dont enfant on nous parle, marchant le temps de tuer le temps, autant que je me souvienne.
La gueule béante du vide-ordure a encore grincé cette nuit, tournant le dos à nos artifices s’effaçant, avide de nos prochaines peines.
==> Voilà voilà, je sais ça respire pas la joie, désolé ^^
J'ai eu envie de partager ce que je venais d'écrire, allez savoir pourquoi...
Des commentaires? =)
Accordez vous avec vos émotions plutôt que vous laisser aveugler et ne tombez pas mécaniquement dans la métaphore pour nous communiquer seulement de belles images. Uh uh.
Je ne me permettrais pas de juger ton travail sans savoir si moi-même serait capable de faire mieux que toi, étant donné que je n'ai JAMAIS RIEN PROPOSE de tel sur ce site.
Bien à toi ^^
"Aux lumières des cieux d’une huile noire
Se jettent les méprises d’une lueur déchirante
Un été nucléaire sur le néant des espoirs
Les yeux griffés d’amours insolentes
Des mains de pierres serrées sur des songes
Broies les veines d’un rêve étreint
Et ruisselles de plaisirs inconscients
Les tic tac étrangers à l’affut, s’inquiétant
Des fenêtres irréelles, qui s’ouvrent
Sur les limbes d’envies piétinées
L’automne aux abois, d’un signal
Isolé du reflet d’un écran matinal
Saigne au printemps tandis qu’au lointain
Des souvenirs écorchés s’agrippent aux nuages
D’un hiver qui défile les pages
A l’âme pillée de désirs enfantins."