Blague n° 97
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Entré pour boire un verre, un consommateur voit dans la salle d'un café trois hommes et un chien attablés, en train de jouer au poker. Intrigué, il s'approche et constate que le chien aboie deux fois pour demander deux cartes, pousse les jetons avec sa patte pour relancer, ou se couche pour faire savoir qu'il ne suit pas.
Epoustouflé, il demande :
-A qui est ce chien ?
-A moi, répond un des joueurs.
-C'est fantastique ce qu'il fait ! Il est prodigieux !
-Pensez-vous, dit l'autre, il est nul ! Chaque fois qu'il a du jeu, il remue la queue !


( Au passage, je vous recommande aussi celle d'hier si vous ne l'avez pas encore vue; le lien est: group_article10274.html )

Blague n° 96
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Figure bien connue à Marseille, le capitaine Ramotte, un ancien de la marine marchande, s'est lancé dans les affaires, ce qui l'amène à monter chaque semaine à Paris.
Un jour, alors qu'il s'apprête à partir, sa femme, une valise à la main, lui dit:
-Chéri ! Je t'ai fait une surprise...Je viens avec toi !
-J'aimerais tellement, répond le capitaine Ramotte qui n'en pense pas un mot, mais c'est impossible : les trains sont complets, et j'ai une chambre d'une personne...
-Je me suis occupée de tout ! J'ai pris mon billet et prévenu ton hôtel. Je serais tellement heureuse que nous passions une soirée parisienne ensemble...
Ils arrivent à Paris, s'installent à leur hôtel, et le soir, au moment où ils vont pour sortir, le concierge accourt :
-J'ai fait réserver votre table au Crazy Horse Saloon, capitaine Ramotte...
-Comment ? fait l'épouse. Tu vas voir les femmes nues quand tu montes à Paris ?
-Jamais, ma douce. C'est pour te faire plaisir que j'ai demandé au concierge de nous réserver un bon spectacle.
-Ah...
Dehors un taxi les attend :
-Au Crazy Horse Saloon, capitaine Ramotte ?
-Comment ce chauffeur le sait-il ? interroge la femme de plus en plus soupçonneuse.
-Parce que le portier lui a indiqué notre destination. C'est ça, les grand hôtels !
A peine ont-ils pénétré dans le cabaret que le maître d'hôtel se précipite :
-Capitaine Ramotte, je vous ai réservé notre meilleure table...
-Ose me dire que tu n'es pas un habitué ? murmure la dame.
-J'ose, ma bien-aimée. Je ne viens jamais dans cet établissement ! C'est l'hôtel qui a demandé une très bonne table à notre nom...
Le spectacle commence. Une superbe fille entame un strip-tease éblouissant. Quand elle arrive à la dernière pièce de nylon, qu'elle fait glisser lentement le long de ses jambes, l'assistance retient son souffle. Elle fait tournoyer au-dessus de sa tête le triangle bordé de dentelle, et lance d'une voix coquine :
-Pour qui la petite culotte ?
Et toute la salle répond en chœur :
-Pour le capitaine Ramotte !



Bon désolé elle était longue
Mais ça ne s'arrête pas là. Dans le taxi qui les reconduit à leur hôtel, sa femme, qui s'était contenue en public, explose :
-Espèce de salaud ! Minable ! Espèce de ceci...de cela...
Et elle le traite de tous les noms d'oiseaux. Alors le chauffeur se retourne et dit :
-Capitaine Ramotte, Dieu sait si on en a ramené des pouffiasses à votre hôtel, mais comme celle-là, jamais !

Blague n° 95
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Deux motards de la gendarmerie arrêtent une voiture sur la route. Ils s'approchent de l'homme au volant.
-Monsieur, c'est aujourd'hui la journée du bon conducteur. Notre hélicoptère vous suit depuis 300 kilomètres. Vous avez respecté les limitations de vitesse, les lignes blanches, les priorités, et vous avec gagné le prix du bon conducteur, un chèque de 3000 euros offert par la Sécurité routière. Vous devez être content ? Qu'est-ce que vous allez en faire ?
-Eh bien, je vais pouvoir me payer des cours d'auto-école pour essayer de passer mon permis...
Sa femme se penche à la vitre.
-Ne l'écoutez pas, messieurs. Quand il est bourré, il dit n'importe quoi !
Et le pépé, qui était assis à l'arrière, s'écrie :
-Je vous l'avais dit qu'on aurait des ennuis en roulant dans une voiture volée !

Blague n° 94
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Un avion de chasse en vol d'entraînement appelle sa base sur la fréquence de détresse :
-Ici Charlie Papa Bravo. Mon réacteur est en feu. L'incendie a endommagé les gouvernes de profondeur, je ne les contrôle plus. Que dois-je faire ?
-Déclenchez le siège éjectable en appuyant sur le bouton rouge.
Quelques secondes s'écoulent.
-Ça ne fonctionne pas, dit le pilote d'une voix angoissée.
-Restez calme. Nous nous concertons et dans deux minutes nous vous donnons de nouvelles instructions.
Deux minutes plus tard, la tour de contrôle rappelle :
-Allô, Charlie Papa Bravo ? Comment nous recevez-vous ?
-Cinq sur cinq...
-Parfait. Alors écoutez attentivement et répétez après nous : ''Notre Père qui êtes aux cieux...''

Blague n° 93
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Au cours d'une discussion entre amis, un homme se fait gentiment traiter de macho.
-Moi, macho ? Absolument pas ! Tenez, tous les matins, j'apporte le café au lit à ma femme. Elle n'a plus qu'à le moudre...

Blague n° 92
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Le Paris-Tokyo a quitté Roissy depuis une dizaine de minutes lorsque les passagers entendent dans les haut-parleurs une voix chaleureuse qui dit :
-Mesdames, messieurs, bonjour. C'est le commandant Martin qui vous parle. Le vol auquel vous participez est historique. En effet, pour la première fois, un avion de ligne est entièrement piloté par ordinateur. Nous avons décollé sans aucune intervention humaine, nous resterons pendant toute la durée de vol en pilotage automatique, et c'est l'ordinateur qui procédera seul aux manœuvres d'atterrissage. Mais n'ayez aucune inquiétude : s'il y avait le moindre problème, dans la seconde qui suit, je prendrais les commandes... je prendrais les commandes... je prendrais les commandes... je prendrais...

Blague n° 91
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Dans un car de ramassage scolaire en Alabama, c'est quotidiennement, pendant tout le trajet, l'affrontement entre enfants blancs et noirs. Un jour, le chauffeur pique un coup de sang, arrête son véhicule en pleine campagne, et fait descendre tout le monde.
-J'en ai par-dessus la tête ! hurle-t-il. Ras le bol de vos bagarres stupides pour des histoires de couleur de peau ! Désormais c'est terminé : il n'y a plus de blancs, il n'y a plus de noirs. Vous êtes tous des bleus ! C'est compris ? Tous des bleus ! Et maintenant remontez dans le car. Les bleu foncé à l'arrière, les bleu clair devant...

Blague n° 90
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Fin août 1939, un homme apporte ses chaussures à ressemeler chez le cordonnier. Trois jours plus tard, la guerre est déclarée. Mobilisé, il part au front, et il est fait prisonnier. Libéré par les Russes en 45, il se bat avec un officier, ce qui lui vaut dix ans de Goulag. Échangé par les Américains, il se retrouve aux États-Unis et s'y installe.
Et voilà que quarante ans après, il revient en France en touriste. Bien entendu, cet homme va revoir sa rue. Elle a beaucoup changé, sauf la cordonnerie qui est toujours là. Alors, par curiosité, il entre et demande au vieil homme derrière sa machine :
-Il y a longtemps que vous êtes installé ici ?
-Oh, mon pauvre monsieur, depuis l'avant-guerre !
-Alors c'est à vous que j'avais confié mes chaussures à réparer ! C'était fin août 1939. Trois jours plus tard j'étais mobilisé...
Il lui raconte toute son histoire. Et il ajoute :
-Au fait, vous les avez peut-être encore mes chaussures ? Ce serait drôle...
-Attendez, je vais voir... fait le vieux.
Il soulève sa trappe et descend au sous-sol. D'en bas il crie :
-Elles sont comment, vos chaussures ?
-Jaunes !
-Avec des bouts carrés et des lacets marron ?
-Oui !
-Elles seront prêtes jeudi...

Blague n° 89
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Dans un restaurant, un homme dîne seul. A la table voisine, une jeune femme est seule également. Un moment donné, il se lève, se penche vers elle, et lui demande doucement :
-Vous permettez que je prenne la moutarde ?
-Mais c'est dégoûtant ce que vous me proposez là ! hurle la femme. Vous n'avez pas honte ?
Tout le restaurant se retourne. Et l'homme, rouge comme une pivoine, balbutie :
-Vous m'avez mal compris, madame. Je vous demande seulement la moutarde...
-Je n'ai jamais entendu une chose pareille ! braille-t-elle. Vous n'êtes qu'un vicieux !
Cramoisi, le malheureux regagne sa place sous les regards sévères de la salle entière.
Il en est au dessert quand la jeune femme, après avoir réglé son addition, se lève à son tour, s'approche de sa table et lui dit à voix basse :
-Monsieur, je vous prie de bien vouloir excuser mon comportement qui a dû vous paraître incompréhensible, et je vous dois des explications. En fait, je suis sociologue, et je prépare actuellement une thèse sur les réactions des individus face à une situation particulièrement embarrassante pour eux en public. J'ai donc pris la liberté de me livrer à ce petit test et j'espère que vous ne m'en voulez pas...
Alors l'homme se met à hurler :
-Quoi ? Cinq cents euros plus l'hôtel ! Ça va pas la tête ?