Je continue donc ma série d'articles..sur les tueurs en série faut aimer lire par contre la
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Jeffrey Lionel Dahmer (né le 21 mai 1960 à Milwaukee, Wisconsin, mort 28 novembre 1994),surnommé "le cannibale de Milwaukee", était un tueur en série américain qui a avoué avoir assassiné dix-sept jeunes hommes entre 1978 et 1991 (seize de ses meurtres ayant eu lieu entre 1987 et 1991).
Biographie
Jeffrey Dahmer est né à Milwaukee. À quatre ans, il subit une opération chirurgicale pour une double hernie. À huit ans, les Dahmer déménagent à Bath, dans la banlieue de Cleveland dans l'Ohio. Le jeune Jeffrey est un garçon extrêmement timide et renfermé, sans ami proche et brimé par ses camarades de classe.
Dans le documentaire d' "A&E Biography - Jeffrey Dahmer", on voit son enfance "normale" filmée par ses parents ou il montre sa fascination pour les animaux, il ne les caressait pas, mais les palpait. Il collectionne les petits os d'animaux. On voit la carte qu'il a donnée à la fête de père, qui finit par "I love you to death", "Je t'aime jusqu'à la mort".
Il découvre son homosexualité à treize ans, commence à boire régulièrement à partir de quatorze ans et à disséquer des animaux morts qu'il trouve sur les routes.
Après une vie de couple chaotique, ses parents divorcent alors qu'il a dix-sept ans, chacun partant de son côté en laissant leur fils seul dans leur maison. Le divorce sera effectif le 4 novembre 1977.
C'est après cet épisode que Dahmer commet son premier meurtre en tuant Steven Hicks, qu'il avait invité chez lui, après l'avoir pris en auto-stop ; ce 18 juin 1978, Jeffrey le tuera et le dissèquera "parce qu'il ne voulait pas qu'il parte".
Il s'inscrit à l'université l'année suivante, mais abandonne après un semestre. Il s'engage alors dans l'armée, sur la suggestion de son père, mais en est renvoyé pour alcoolisme.
Après un bref séjour en Floride, Dahmer est de retour à Milwaukee en 1982 et va ensuite tuer à seize reprises à partir de 1987, soit plus de neuf ans après son premier meurtre.
Dahmer tuait essentiellement dans le but d'assouvir ses fantasmes nécrophiles. Son objectif était d'avoir un contrôle total sur le corps de ses victimes. Son mode opératoire était presque toujours le même : il invitait ses futures victimes dans son appartement pour une séance de photographies, les droguait à l'aide de somnifères, puis les étranglait avant d'abuser sexuellement de leurs cadavres. Il les dépeçait et les démembrait ensuite, conservant certaines parties de leurs corps comme trophées. Il a également essayé de transformer certaines d'entre elles en "zombies" qu'il pourrait contrôler en forant un trou dans leur crâne avec une perceuse et en y injectant de l'acide ou de l'eau bouillante. Il a aussi reconnu "s'être essayé au cannibalisme" en mangeant le biceps d'une de ses victimes. Il est plus que probable qu'il ait fait plus, dans ce domaine, que de "s'être essayé".
Toutes ses victimes étaient des jeunes hommes sans-abri, marginaux, homosexuels que Dahmer avait dragués dans les bars gays de Milwaukee. Bien que douze d'entre eux soient afro-américains, Dahmer a nié être raciste. Il a déclaré qu'il ne haïssait pas ses victimes, mais que, paradoxalement, il les avait tuées parce qu'il "les aimait bien" et qu'il voulait les garder auprès de lui.
Quand on l'arrête, le 22 juillet 1991, c'est l'horreur absolue : les policiers, alertés par un rescapé qui s'enfuyait dans la rue pour échapper à Dahmer, pénètrent chez ce dernier et découvrent dans son réfrigérateur et ses placards des têtes, des parties génitales et des membres humains. Ils trouvent également une cuve remplie d'acide dans laquelle Dahmer faisait dissoudre les thorax qu'il "n'utilisait" pas.
Jeffrey Dahmer a été jugé en février 1992. L'affaire avait fait tellement de bruit aux États-Unis que le procès fut télévisé et que même les chaines françaises en diffusèrent quelques extraits. L'avocat de Dahmer, Mr Gerald Boyle essaya de plaider la démence, ce qui aurait probablement permis à son client d'être libéré après avoir passé quelques années en hôpital psychiatrique. Le jury préféra suivre le réquisitoire de l'avocat général, Michael Mac Cann, qui considérait l'accusé pleinement responsable de ses actes. Dahmer fut reconnu coupable et condamné à 957 ans de prison.
Il fut assassiné par un co-détenu noir américain, Christopher Scarver, à la Columbia Correctional facility à Portage (Wisconsin) le 28 novembre 1994. L'homme, un détenu noir schizophrène instable se "prenant pour Jesus Christ" lui aurait frappé le crâne au moyen d'une barre en fer.
Mode opératoire
Enfant, Jeffrey Dahmer aimait disséquer de petits animaux. Une fois adulte, il a fait la même chose, mais avec des humains. Il attirait des homosexuels, des sans-abris, de jeunes marginaux dans son appartement, en leur promettant du sexe, de la drogue ou de l’argent. Parfois, ils discutaient tranquillement et avaient des rapports sexuels. Mais, ensuite, Dahmer leur offrait un verre d’alcool mélangé à des somnifères et lorsqu’ils s’étaient endormis, il les tuait.
Ce n’est qu’une fois que sa victime était morte que Dahmer "prenait vie". Il avait souvent des rapports sexuels nécrophiles avec le cadavre. Il a toujours été assez consciencieux pour utiliser un préservatif ; il était donc totalement en possession de ses moyens et, contrairement à ce qu’il a affirmé tout au long de son procès, il n’était pas un "aliéné mental irresponsable ne sachant pas ce qu’il faisait" !
Il a aussi mutilé les corps de ses victimes et a expérimenté différentes manières de disposer les cadavres, comme des jouets qu’il triturait dans tous les sens. Il en a pris de nombreuses photos. Par deux fois, il a tenté de faire de sa victime un "zombie", en lui perçant le crâne et en lui injectant des substances dans le cerveau. Il voulait que sa victime soit totalement en son pouvoir, qu’elle obéisse au moindre de ses ordres... et qu’elle reste avec lui.
Après avoir disposé de sa victime, Dahmer la démembrait. Il ne l’a jamais fait avec une tronçonneuse, mais avec un grand couteau de cuisine, dans sa baignoire. Il a "affiné" sa manière de faire disparaître les corps, à mesure qu’il tuait. Les dernières victimes ont toutes été démembrées. Puis, Dahmer a plongé leur corps en morceaux dans sa cuve d’acide pour enlever les chairs. Il a ensuite jeté l’espèce de gelée résultant de ce traitement à la poubelle et, soit il a gardé les os comme "décoration", soit il les a réduits en morceaux pour les jeter dans la cuvette des toilettes."La première fois, je n’ai pas su quoi faire avec les restes du corps. Mais une fois que j’ai commencé à le faire, c’est devenu sexuellement excitant pour moi".
En général, les tueurs en série chassent dans leur propre groupe ethnique. Mais Dahmer avait une préférence, une attirance, certaine pour les hommes noirs.
Dernier point... On peut s’étonner qu’aucun des voisins de Dahmer ne se soit jamais inquiété des innombrables allées et venues de Dahmer, et des nombreuses visites de jeunes hommes qui ne semblaient jamais repartir de chez lui. "Chacun chez soi et les moutons seront bien gardés" ?
La police a eu plusieurs occasions d’arrêter Dahmer avant 1991. De jeunes hommes se sont plaints d’avoir été drogués et violés par Dahmer, et les policiers l’ont interrogé au moins une fois, sans résultat.
Milwaukee est une ville ouvrière, avec de nombreux émigrants allemands et hollandais (protestants et souvent puritains). La police était (est toujours ?) franchement homophobe. Comme Dahmer était blond aux yeux bleus, beau parleur et surtout grand menteur, et que les plaintes étaient déposées par des homosexuels, les policiers ne faisaient sans doute pas de gros efforts. En 1988, la police questionna Dahmer au sujet d’un homme qui prétendait avoir été drogué et volé dans la maison de sa grand-mère. La police ne poursuivit pas plus loin après que Dahmer ait nié ces accusations. En 1988 encore, la police fouilla son appartement après qu’il ait été accusé d’avoir agressé sexuellement un adolescent. Dahmer fut par la suite reconnu coupable et passa 10 mois en maison de correction, mais les policiers, durant leur "fouille", manquèrent les photos, les crânes et les autres preuves de ses crimes.
Un jour, il y eut un meurtre dans l’immeuble de Dahmer et, selon ses dires, la police "entra à nouveau dans mon appartement, jeta un oeil, mais ne vit rien". Ne parlons même pas de la réaction des agents de police quand ils ont rendu Konerak, nu, affolé et hagard, à un Jeffrey Dahmer calme et souriant, alors que les voisins affirmaient que le gamin n’avait que 14 ans. Et quand un voisin se plaignit de l’odeur affreuse qui provenait de l’appartement de Dahmer (en 1991), les policiers questionnèrent... le locataire d’un autre appartement.
posted the 06/18/2009 at 11:17 PM by
kurosama