Pile 2 mois après mon vol inaugural pour le Japon le 22 septembre 2024, je m’apprête à conclure le récit de cette aventure avec cette cinquième et ultime partie (en incluant mon compte-rendu du parc Universal Studios Japan / Super Nintendo World). Retraçant d’abord mon séjour à Kyoto du 30 septembre au 2 octobre avec un passage à Nara. Puis mon retour à Tokyo la journée du 3 octobre. Et enfin le départ vers Paris le 4 octobre.
Le lundi 30 septembre, je quitte Osaka pour Kyoto en prenant non pas un Shinkansen, mais un train JR qui ne met que 25 minutes à y aller.
Gare de Kyoto & Sky Garden
Une fois sur place, je constate que non seulement, la gare a fière allure. Mais qu’en plus, elle possède son propre rooftop. Le Sky Garden situé au sommet de ses grands escaliers "Daikadan" . Surplombant tout le reste.
Et ils ont même le luxe d'être animés. Ce qui m'amène à dire que si vous prévoyez d'aller au Japon un jour, j'espère que vous avez de bons mollets. Car je n'ai jamais vu autant d'escaliers ailleurs que dans ce pays.
Dans mon article sur Osaka, j’affirmais que l’on pouvait voir le gratte-ciel Abeno Harukas depuis Kyoto. C’est depuis ce rooftop que j’ai pu l’observer. Zoomez sur les deux photos du dessus, et vous distinguerez une structure plus haute que les autres. C’est lui.
The Millennials Kyoto
Ensuite, direction le 3e hébergement qui est certainement mon préféré du lot : The Millennials Kyoto. Une sorte de mélange entre un hôtel capsule et une chambre-dortoir mixte, avec un équipement presque de pointe. Contrôle de la luminosité du box, de l’inclinaison du matelas (que l’on peut même configurer comme un réveil matin), le tout pilotable via un iPod touch connecté avec la chambre. La vidéo ci-dessous sera plus parlante.
Et ce que j’ai aussi beaucoup apprécié dans cet hôtel, c’est l’accueil et sa convivialité. La plupart des clients étant des étrangers (même si je n’y ai croisé aucun Français), et j’ai eu l’occasion d’échanger avec certains d’entre eux.
Nintendo Kyoto
Après avoir déposé mes affaires, pas de « sieste » cette fois-ci. Direction sans plus tarder vers le dernier Nintendo Store qui me restait à faire.
Celui de Kyoto. Se trouvant à seulement 10 min à pied de l’hôtel. Et premier constat, cette boutique est nettement plus petite que les deux précédentes. D’autant plus qu’au moment de ma venue, son rooftop n’était pas accessible.
Quant aux produits en vente, il y avait à la fois des choses assez similaires à la boutique de Tokyo. Dont le sweat Super Mario que j’ai revu ici, mais pas à Osaka.
Et aussi quelques inédits. Comme ce porte-clés génial représentant la pancarte de Grosaileh qu’essaie de tenir Bouileh dans Zelda Tears of the Kingdom. Et un miroir Boo qui, à l’image de la créature dans les jeux Mario, se cache quand on le regarde.
Un que je ne m’attendais pas à voir est ce petit poster de la fresque de Super Smash Bros Ultimate. Avec tous les personnages, y compris ceux des DLC, et totalement gratuit.
Parmi les autres objets ayant attiré mon attention, cette gamme d’éventails Nintendo pour la modique somme de 6600¥ (41€). Ce qui est encore plus cher que le t-shirt Nintendo Kyoto qui était à 5000¥ (30€).
Ce dernier était l’un de mes rares achats avec un stylo Zeldaparticulièrement.. Royal.
Et un ultime Gachapon pour la route avec l’obtention d’un morceau de la manette NESqui était exactement celui que je voulais. J’ai été chanceux sur ce coup-là.
Sannenzaka | Ninenzaka | Kiyomizu-dera
La nuit tombée, je me prends une autre claque visuelle avec ma ballade dans les allées commerçantes de Sannenzaka et Ninenzaka. Là aussi, j’avais l’impression d’être dans ces films où animes se déroulant dans l’ancien Japon. Avec des villages pittoresques comme celui-ci qui n’ont pas l’air d’avoir changé d’apparence depuis des siècles. Une véritable capsule temporelle à ciel ouvert.
Au bout, le temple Kiyomizu-dera dont l’entrée était fermée à cette heure. Et c’était également le cas des autres accès qui m’auraient permis de couper à gauche ou à droite. Pas le choix, il fallait que je fasse demi-tour pour revenir en ville.
Sur le chemin du retour depuis les hauteurs, j’ai pu voir au loin la Tour de Kyoto s’illuminer d’un bleu et d’un rouge foudroyant.
Yasaka-jinja
À une quinzaine de minutes à pied de mon hôtel, je tombe sur un dernier sanctuaire, le Yasaka-jinja. Où j’ai pu me balader librement dans sa cour. Je ne me lasserai jamais de faire les temples de nuit.
Jour 10 : QG Nintendo, Nara, et Todai-ji
Première journée d’octobre 2024. Un mardi qui s’annonce chargé, et très important pour moi. Car depuis que j’ambitionne d’aller au Japon, il y a un endroit où je tenais absolument à y être plus qu’ailleurs. Pour un aficionado de la firme au plombier tel que moi, disons que c’est en quelque sorte le « pèlerinage ultime ».
QG Nintendo
Et cet endroit n’est nul autre que les bureaux actuels de Nintendoque constituent deux bâtiments. Le siège social, et le centre de développement. Où j’ai pu me faire prendre en photo en arborant fièrement le t-shirt rouge du Nintendo Kyoto acheté la veille.
D’un point de vue extérieur, ça pourrait sembler étrange le fait d’aller à l’autre bout du monde juste pour voir l’immeuble d’une entreprise. Mais pour moi, c’est bien plus que ça. Car Nintendo, ça représente une très grosse partie de ma jeunesse. Et encore aujourd’hui du haut de ma trentaine, cette boite centenaire tient toujours une place particulière dans mon cœur de gamer. Pas exempt de défauts il est vrai, mais leur vision du jeu vidéo est celle qui me correspond le mieux. Surtout durant cette génération de consoles très controversée.
Il ne serait pas exagéré de dire que sans Nintendo, je ne serais pas le même individu. Rien que mon pseudo que je porte depuis plus de 15 ans en est la preuve. Merci à eux d’exister, et en espérant que la future machine fasse honneur à la Switch.
La non-visite du Nintendo Museum
Après le QG, il me restait une dernière chose à voir de chez Nintendo. Son musée flambant neuf construit sur l’ancien site de l’usine Nintendo Uji Ogura, qui fut érigée en 1969. Musée inauguré le 2 octobre le lendemain de mon passage, mais où je n’ai pas pu entrer. Puisque le tirage au sort en a décidé autrement.
Ce qui est fort dommage. Car mon séjour à Kyoto fut planifié bien en amont de l’annonce de la date d’ouverture durant le Museum Direct du 20 août. C’était un pur coup de chance que ce soit tombé le dernier jour où j’étais censé être dans la ville. Tant pis, ça me donnera une bonne raison de revenir.
Autre endroit incontournable pour un voyage au Japon, et l’un de mes préférés de tous. Le parc de la ville de Nara où se baladent des cerfs en toute liberté. Et tellement habitués à la présence humaine, qu’ils les saluent à la japonaise en hochant la tête. Il existe un terme japonais pour ça, "ojigi".
Dans la langue, on les appelle shika. Exactement comme le personnage de Shikamaru dans le manga Naruto. D’où le nom de famille de son clan "Nara". Fin de la parenthèse.
J’ai joué le jeu en achetant un seul paquet de 10 biscuits pour 200¥ (1€ et quelques) afin de les nourrir moi-même. Même s’il c’était tout à fait possible de les approcher, de les prendre en photo, et de les caresser sans rien avoir en main. Pas farouches ces petites bêtes.
D’ailleurs, si je peux donner un conseil que j’ai appliqué d’emblée, c’est de ne sortir qu’une seule gâterie à la fois. Laissez le reste dans votre sac. Car ces cerfs ont une bonne vue, un appétit sans limites, et également un odorat développé. J’en veux pour preuve un petit gourmand très intéressé par le contenu de mon sac à dos. Mais à part ça, je ne me suis pas fait agresser par eux. Mais si un jour ça devait arriver, attention aux mâles porteurs de bois.
Et en dehors des cerfs, le parc en lui-même est vaste et fort joli. Avec des collines surplombant le secteur où j’ai pu voir des gens en hauteur. Et je suis passé devant l’un de ses temples, le Todai-Ji. Mais sans y entrer.
Fushimi Inari Taisha
En revenant de Nara dans la soirée, j’ai visité ce qui est certainement un des sanctuaires les plus populaires de tout le Japon. Le Fushimi Inari Taisha, connu pour son sentier avec ses dizaines de milliers de « Torii » rouges, et autant de marches d’escalier.
Avec une tenue qui était sans le vouloir, parfaitement raccord avec les torii (t-shirt rouge et short noir) j’ai fait l’entièreté du parcours jusqu’au sommet du mont Inari. Ce fut sportif, mais loin d’être insurmontable. Et l’avoir fait de nuit donne une ambiance toute particulière.
Et rien que pour la vue nocturne sur Kyoto, ça en valait la chandelle.
Jour 11 : Kinkaku-ji, To-ji
Le mercredi 2 octobre fut mon dernier jour à Kyoto. Le plus tranquille de mon séjour avec la visite de deux sanctuaires en tant que seules activités majeures.
Le premier est Kinkaku-Ji. Temple bouddhiste dont la façade est décorée de feuilles d’or, et qui a fait sa renommée.
Lorsque l’on visite des sanctuaires, il est coutume (mais pas obligatoire) de faire des offrandes. C’est ce que j’ai fait en lançant des pièces en direction de petites statues de Bouddha qui encerclaient un récipient. Sauf que je ne m’attendais pas à réellement viser dans le mille au bout du troisième lancer. J’imagine que ça porte chance ?
Après ma visite, je me suis rendu dans la boutique A Too à 10 min à pied du temple. Une chouette enseigne où j’ai repéré la cartouche SNES de Super Metroid à 3980 yens (24€). Le premier Metroid Prime sur Game Cube à 7980 yens (30€). Et sa suite nommée Dark Echoes là-bas (alors qu’en occident c’est seulement « Echoes« ) pour 4980 yens (48€).
Ça commence à chiffrer. Sachant qu’à Osaka, les mêmes opus étaient respectivement à 4300 yens (26€), et 6200 yens (38€). Franchement, on critique à raison les prix du rétrogaming en France. Mais au Japon, c’est pas mieux. J’en reparlerai plus loin, mais il y a encore pire que ça..
Et le second temple du jour fut le To-ji. Un autre sanctuaire bouddhiste non loin de la gare de Kyoto. Où l’on pouvait retrouver en son sein d’immenses statues de Bouddha que l’on n’avait pas le droit de prendre en photo.
Et c’est ainsi que s’achève mon séjour à Kyoto. Une ville bien plus modeste que Tokyo et Osaka, mais avec un patrimoine culturel d’une grande richesse que j’ai déjà hâte de redécouvrir à nouveau. Même si je n’y ai pas vu énormément de boutiques JV et de salles d’arcade. Chose étonnante pour le berceau de Nintendo. D’autant plus que son store y est plus petit que les autres.
Jour 12 : Retour à Tokyo, TeamLab Borderless, Tokyo Tower
Le jeudi 3 octobre, je quitte Kyoto sous la pluie en direction de Tokyo via un Shinkansen qui m’aura coûté 98€. Ce qui me fera arriver dans la capitale aux alentours de midi après 2h de trajet.
Anshin Oyado Tokyo Shinbashi Ekimaeten
J’arrive donc à mon dernier hébergement, le Anshin Oyado Tokyo Shinbashi Ekimaeten. Un hôtel capsule non mixte juste en face de la gare de Shinbashi, et qui m’a coûté seulement 25€. C’est pas ce qu’il y a de plus raffiné, mais je l’avais choisi en connaissance de cause tout en sachant que j’allais y passer qu’une nuit. Et aussi parce que je voulais vivre l’expérience capsule. Même si le Millenials de Kyoto m’en avait donné un petit avant-gout.
Au total, tous les hébergements cumulés sur Tokyo, Osaka, et Kyoto, m’auront coûté 481€ pour 11 nuits. Donc environ 44€ par nuit par hôtel en faisant la moyenne. Honnêtement, ça va je trouve.
Retour à Akihabara
Frustré de ma première visite à l’Electric City la semaine d’avant, car ayant le sentiment de ne pas en avoir assez vu, j’y suis retourné afin de lui redonner une seconde chance. Et malgré le peu d’achats, aucun regret. Pour le meilleur, et surtout pour le pire.
Y a pas à dire, les figurines sont généralement assez abordables en termes de tarifs au Japon. En revanche, pour tout ce qui concerne les TCG, c’est une autre histoire. Car j’y ai vu les cartes Yu-Gi-Oh les plus chères de ma vie. Deux Dark Magician Girl à 54 800 yens (336€) et 98 000 yens (601€). Vous trouvez que c’est beaucoup ? Attendez de voir la suite..
Quelques paragraphes plus hauts, je disais que le retrogaming au Japon, c’était pas mieux que chez nous côté prix. Et après être passé dans un Hard Off, je me demande si c’est pas pire là-bas. Alors autant la PS4 Pro édition Death Stranding à 33 000 yens (202€) ça ne me choque pas trop.
Autant les prix de certaines Game Boy m’ont filé un sacré coup de froid. Notamment la fameuse Game Boy Light Pikachu à 132 000 yens (809€). Un modèle exclusif au Pokémon Center de Tokyo à l’époque, et qui aurait été distribuée qu’en 10 000 exemplaires. Plus d’infos sur ce post Reddit.
Et étonnamment, ce n’est pas la console la plus onéreuse. Puisque dans la même vitrine, la palme d’or revient à la Game Boy Micro Pikachu (tout à droite sur la photo) provenant aussi du Pokémon Center. Et pour la modique somme de 330 000 yens (2024€). On ne fera pas « mieux » que ça.
Je pense que l’idéal pour faire des affaires en termes de jeux et consoles au Japon (et en France), c’est de faire des vide-greniers le week-end. D’ailleurs, c’est ce qu’a fait l’amie Natasha de la chaîne Les trésors de Nat qui était au Japon en même temps que moi. Et que j’ai eu l’occasion de croiser ce jour-là.
TeamLab Borderless Tokyo
Attraction très populaire sur Tokyo et ailleurs, je me suis laissé transporter par le teamLab Borderless. Un musée d’art digital unique en son genre situé à Azabudai Hills pour la version tokyoïte, et qui fut une de mes dernières grosses claques de mon trip.
Le principe de ce musée « sans frontières », est que chaque mètre carré est mis à profit pour des expériences autant visuelles que sensorielles. Grâce à des projections de lumières faisant vivre de multiples toiles qui ne semblent pas avoir de bord (d’où le « Borderless« ). À commencer par une salle des miroirs bien moins labyrinthique que dans des fêtes foraines.
Une des forces du musée, est son interactivité. La preuve avec cette œuvre qui s’illumine après contact.
L’une des pièces les plus connues (et les plus « instagrammables »), est le Bubble Universe avec ses innombrables lanternes lumineuses. Et même si je vous le montre à travers mes photos et vidéos, croyez-moi que ça ne rendra jamais aussi bien qu’à l’œil nu.
Cette projection murale dont vous avez un extrait ci-dessus, m’a scotché pendant littéralement 20 minutes. Un voyage à travers l’imaginaire qui m’a tellement immergé que par moments, j’ai eu des sensations de vertige. Alors que j’avais bel et bien les pieds sur terre au sein d’une salle parfaitement immobile.
Et j’ai pu apporter ma pierre à l’édifice en relâchant dans la nature, ou plutôt dans l’eau, un Bloups de Super Mario. Que j’ai reproduit au pastel à partir d’un modèle d’animal marin fourni par le musée. Et qui a pris vie après l’avoir fait scanner.
Tokyo Tower
Je ne pouvais pas conclure mon voyage au Japon sans voir de mes yeux la Tokyo Tower. Ressemblant à s’y méprendre à notre Tour Eiffel, et dont elle partage presque la même hauteur avec ses 332 m au niveau de la flèche. Et ce fut nos lieux de retrouvailles avec @tresorsdenat.
J’y suis monté, mais seulement jusqu’à l’observatoire principal à 145 m du sol. Les étages supérieurs n’étaient pas accessibles compte tenu de l’horaire. Ces mêmes étages qui abritaient autrefois le parc d’attractions Tokyo One Piece Tower qui a fermé en 2020 à cause du COVID. En guise de souvenir, j’ai ramené une réplique en miniature de la tour.
À deux pas, je suis passé devant mon ultime temple du séjour. Le Zojo-ji, avec l’étincelante tour en arrière-plan. Et c’est sur cette belle photo que se termine ma dernière nuit à Tokyo.
Jour 13 : Retour à Paris
Même la Skytree en arrière-plan me dit au revoir.
Vendredi 4 octobre, le jour du grand départ d’un Japon que je ne voulais plus quitter. En partant dès l’aube de la gare de Shinbashi qui relie l’aéroport de Haneda en seulement 30 min. Une proximité qui fut une des raisons pour laquelle j’avais pris cet hébergement.
Dans mon premier article sur Tokyo, je disais que le vol aller avec l’escale fut le plus long que ne n’avais jamais expérimenté. Mais c’était sans compter le retour qui dura davantage. 3h15 depuis Haneda jusqu’à Shanghai Pudong (contre 2h45 à l’aller vers Narita). Et 12h15 de Shanghai à Roissy Charles de Gaulle (11h35 à l’aller). Au cumulé, ça fait un total d’une heure supplémentaire. Seule la durée du transfert n’a pas changé.
Et bien que le vol retour s’est aussi très bien passé qu’à l’aller, je ne me sens pas prêt à retenter un long courrier de cette durée pour un nouveau voyage au Japon. Avec, ou sans escale. Pour ce voyage inaugural, je voulais faire des économies sur le prix du billet. Mais à l’avenir, je songe à rester au minimum 3 semaines. Et je suis prêt à mettre la main au portefeuille pour des compagnies aériennes qui seront certainement plus chères, mais plus confortables. Car si on cumule tous les vols A/R, ça fait quand même 34h passées dans l’avion.
Mais le bon point de ce vol retour interminable, c’est qu’il m’aura permis d’écrire les premières ébauches de ce compte rendu. Il fallait bien que j’occupe ces 12h. Sachant qu’en ce moment, c’est pas évident de trouver du temps pour mon blog. La preuve en est que ça m’a pris presque deux mois pour tout raconter en cinq articles. Mes respects à celles et ceux qui arrivent en quelques jours seulement, à pondre l’équivalent de tout ce que j’ai posté.
Et ce n’était certainement pas durant le séjour que j’allais le faire. Je souhaitais profiter un maximum du moment présent. Prendre plein de souvenirs physiques, photographiques, et humains. Et vivre le Japon tout simplement.
"On fait le bilan, calmement.."
Ces dix dernières années, j’ai beaucoup voyagé. États-Unis, Chypre, Royaume-Uni, et Thaïlande pour ne citer que les plus lointains. Mais depuis toujours, je n’avais d‘yeux que pour le Japon. Et sans surprise, ce fut mon meilleur trip. Malgré que j’y suis resté qu’une semaine et demie, et que je suis très loin d’avoir fait le tour de ce que ce pays avait à offrir.
Pourtant, je pensais justement que je n’aurais pas grand-chose à y découvrir à force de voir les gens de mon entourage y aller toute l’année (dont certains que j’ai failli croiser). Mais au contraire, c’est une expérience à vivre sur place. Non pas à travers les yeux des autres, mais des siens. J’y reviendrai c’est certain, mais reste à savoir quand. Ça peut être dans 6 mois comme dans 6 ans, qui sait.
Ce voyage fut également un des plus physiques pour moi. Avec un total de 268 000 pas (182 km), et un pic à 36 000 pas le 24 septembre. J’ai jamais autant marché en si peu de temps. Au point où à mon retour, j’avais 3 kg en moins sur la balance (que je n’ai pas repris depuis). Pourtant, ce n'était même pas l’objectif.
Pour ce que je pense globalement du Japon, c’est à peu près comme on me l’avait raconté avant que j’y mette les pieds. Ultra propre, malgré le côté paradoxal que trouver une poubelle dans les rues s’apparente à une chasse au trésor. Très safe, avec des locaux qui furent bien respectueux et altruistes à mon égard. La nourriture y est encore meilleure que dans les restos japonais en France, et pour beaucoup moins cher. Et surtout, c’est un pays magnifique en termes de paysages, d’architecture, et de culture. De tout mon séjour, je pense que mon passage préféré fut à Kyoto / Nara exactement pour ces raisons.
Le seul gros point négatif pour moi (et qui s’applique à beaucoup de pays), c’est que c’est extrêmement touristique. Et j’ai conscience que je fais partie du problème, car l’étant moi-même. Je l’ai moins ressenti à Kyoto, mais Tokyo et Osaka c’était pas simple. Difficile de faire la moindre activité, ou de visiter le moindre lieu sans devoir se mêler à la foule. À moins de s’y balader la nuit comme je l’avais souvent fait pour des temples. Sachant que la population se vide très vite dès qu’on s’éloigne un peu des zones touristiques.
Ce fut une joie immense d’avoir fait ce voyage en solo, et un plaisir d’avoir pu partager toute cette aventure avec vous. Ce sont les articles sur lesquels j’ai le plus bossé depuis que ce blog existe et j’en suis extrêmement fier. D’ailleurs, merci de l’enthousiasme dont vous avez fait preuve durant mon séjour via mes différents réseaux, et après à travers ces articles. J’en place une pour les copains retrouvés là-bas et qui se reconnaitront (Kevisiano notamment ).
Certains m’ont même confié qu’ils avaient l’impression de « voyager avec moi ». Et je sais qu’il y en a que j’ai motivé à y aller ou à y retourner. Je n’ai qu’un mot à vous dire. FONCEZ ! On n’a qu’une vie et elle est trop courte pour ne pas en profiter et réaliser ses rêves. Tant qu’on a les moyens et le temps, bien évidemment.
Il y a une dernière personne que je souhaite remercier chaleureusement, et à qui je dédié ce séjour. Eva qui gère le compte @ev.aventures. Si mon voyage fut aussi riche et mémorable, c’est en grande partie grâce à elle qui a tout planifié de A à Z. Au point où je n’ai pas pu tout faire. Si vous voulez organiser un séjour sans rien rater des lieux et activités incontournables, je recommande ses services.
Une petite partie de mon pactole du Japon
Voilà qui clôt ce bilan plus long que de raison. Je vous avoue que le retour à la réalité fut compliqué. Sans parler du jetlag où j’ai bien mis trois jours à totalement récupérer. Si vous avez des questions ou des remarques, libre à vous. La section commentaires est faite pour ça. Je n’exclus pas dans le futur de faire une sorte de guide avec des conseils et astuces pour ce genre de voyages.
Le magasin que tu montres à Kytoto, c’est ma petite enseigne favorite où je vais. Entre le choix, les prix et les gens connaisseurs qui y travaillent.
Il faut chercher ce genre de boutique au Japon pour trouver des prix encore abordables. Après sinon tout a explosé en rétro-gaming. J’ai accéléré pour compléter la collection cette année quitte à "surpayer" un peu certains jeux parce que c’est entrain de devenir chaud. Et clairement toutes les Gameboy du style que tu montres sont intouchables sans craquer le PEL.
alucardkadamjensensolarrkenpokanzekk Merci à tous pimoody C'est clair. Le retro-gaming au Japon c'est à se taper le crane par terre. Heureusement qu'il y a quelques enseignes comme celle à Kyoto (même si j'en ai pas trouvé beaucoup)
nindo64 oui à Kyoto il y en a deux trois qui faut bien chercher, et celle-là en fait partie. Après à Osaka et Tokyo tu as plus de choix niveau boutiques, mais c’est plus cher, globalement. Je paie la plupart des jeux rétro le doubles de il y a quelques années. Sinon pour les jeux Switch ou plus récent en seconde main il y a certaines enseignes GEO (certaines meilleures que d’autres).
Il faut chercher ce genre de boutique au Japon pour trouver des prix encore abordables. Après sinon tout a explosé en rétro-gaming. J’ai accéléré pour compléter la collection cette année quitte à "surpayer" un peu certains jeux parce que c’est entrain de devenir chaud. Et clairement toutes les Gameboy du style que tu montres sont intouchables sans craquer le PEL.
pimoody C'est clair. Le retro-gaming au Japon c'est à se taper le crane par terre. Heureusement qu'il y a quelques enseignes comme celle à Kyoto (même si j'en ai pas trouvé beaucoup)