Apprécié par la communauté sans avoir su bouleverser les charts il y a quatre ans, Heroes of the Pacific a enfin droit à sa suite. Le duel face à Il-2 Sturmovik aura-t-il raison de lui ? Réponse de suite.
Les simulations de combats aériens n'ont jamais été vraiment légions sur les consoles, le genre étant plutôt destiné au monde du PC.
Il-2 Sturmovik avait su pourtant se montrer très convaincant même si, les fans le diront, en profiter pleinement revenait à craquer pour un joystick de qualité, la sensibilité des sticks de la manette étant bien trop sensible. Chez
Transmission Games, on n'a pas voulu s'embêter avec ce genre de détail puisque le titre est complètement tourné vers un gameplay arcade. Point de simulation ici, on peut faire tout et n'importe quoi avec son oiseau sans risquer le moindre décrochage à aucun moment, même si on avouera que le tout peut se montrer rigide à certains moments. Coté visée, le tout se montre un poil assisté avec en prime une petite nouveauté nommée AS. Derrière ce nom se cache la possibilité d'actionner une espèce de zoom/ralenti bien utile lorsqu'on s'approche suffisamment près de l‘ennemi, et ce afin d'en finir à coup sûr. On remerciera toutes ces petites aides, mais on déplorera l'absence incompréhensible de vue cockpit, pourtant une obligation pour le genre.
Coté ambiance, on peut dire qu'on en prend plein la vue durant la quinzaine de missions dont est composé le jeu. Quinze missions oui, ça semble court mais chacune est suffisamment longue pour assurer une bonne durée de vie générale (une dizaine d‘heures environ). La plupart ne vous demanderont pas d'aller décrocher la lune mais plutôt de remplir des objectifs maintes fois vus et revus comme aller défendre ceci, escorter cela, ou attaquer tous ces ennemis qui pullulent dans nos cieux. A ce propos, si les adversaires seront généralement en surnombre (occasionnant une sérieuse difficulté dans certains niveaux et des baisses de rame-rate par-ci par-là), les alliés ne seront pas en reste et ne resteront pas à se tourner les pouces dans leurs coins en attendant que ça se passe. Bref, le tout est assez fun, parfois impressionnants (la mission de Londres est une référence à ce niveau) mais souvent assez difficile pour les moins habitués. Enfin, on notera qu'un mode multi-joueurs répond à l'appel de ceux qui auraient terminé trop rapidement la campagne. Avec 16 joueurs en simultané et divers modes de jeu, le contrat est rempli, sans jamais se démarquer. Un peu comme l'ensemble du jeu finalement.