Décidemment pas très décidé à nous pondre des suites plus qu'attendues à
Skies of Arcadia,
Jet Set Radio ou
Shenmue, la firme du hérisson bleu préfère se remémorer le bon vieux temps avec
After Burner qui n'avait pas fait parler de lui depuis… déjà bien longtemps. After Burner :
Black Falcon, malgré son nouvel habillage, n'en reste pas moins toujours un pur titre arcade comme
Sega savait et sait si bien les faire avec pour principale qualité le fait d'être un bon petit défouloir pendant les heures creuses. Mais tel un
Crazy Taxi ou le dernier
Outrun, le titre ne parvient pas à tenir en haleine très longtemps, la faute à un principe de jeu inéluctablement répétitif avec des missions qui se ressemblent finalement toutes : foncer en ligne droite, shooter le maximum d'ennemis à l'écran en enchaînant si possible des combos pour gagner des bonus et remplir les missions principales et secondaires, les premières se résumant souvent à l'extermination d'un boss en fin de course, les secondes à la destruction de bâtiments dans le décors allant d'une simple tourelle à un sous marin. Les développeurs ont fait de leurs mieux pour pallier à ce problème en incluant un système d'achat d'avion et de customisation pour ces derniers (visuel, armes…), trois personnages différents ainsi qu'un mode multijoueurs (un UMD par joueur malheureusement), assez anecdotique par contre, même pour le mode coopération. Notons aussi le choix entre trois modes de difficulté, où on ne se lancera pas de suite dans le plus difficile tant la maniabilité du titre demande un sérieux temps d'adaptation, tout en se montrant ironiquement fidèle à la monture d'origine. Les fans apprécieront, les autres passeront leurs chemins. La routine donc, en attendant l'hypothétique version Xbox 360.