Tous les deux ans, nous nous voyons gratifiés d’un nouveau jeu, mettant en scène les disciplines officielles des J.O. En 2004, nous avons eu droit au moyen Athènes 2004, et cette année, c’est Turin qui est à l’honneur, avec le ski ou encore la luge. Est-il à la hauteur de nos espérances ? Réponse à travers ces lignes.
Les vacances viennent à peine de commencer, vous êtes seuls, vous vous morfondez sur votre sort. Vous vous dites qu’aller flâner dans les boutiques de jeux vidéo ne serait pas une si mauvaise idée que cela. Vous envoyez un SMS à toute votre tribu, et la petite sortie est organisée. Là, vous trouvez le nouveau
Torino 2006. Parfait, vous décidez de l’acquérir. Une fois chez vous, vous branchez les manettes supplémentaires et vous vous apprêtez à découvrir une nouvelle édition des J.O d’hivers, sur votre console. La cinématique d’intro, n’a d’intérêt pour personne, vous passez directement au menu principal. Et là, vous découvrez avec stupeur que
2K Sports a joué son radin concernant les modes de jeu. Hormis les modes Compétition 15 et 9 disciplines, rien de bien alléchant. Pas même un mode entraînement ! En gros, vous découvrez le
gameplay de chacune des 15 disciplines sur le tas, ce qui vous fait perdre de précieux points lors de vos premiers essais. Non découragé pour autant, vous entamez votre compétition entre amis, ce qui vous vaudra, vous le pensez, pas mal de fous rires. C’est en débutant que vous aurez la joie d’apprendre que chaque épreuve dispose de sa propre jouabilité, ce qui va vous changer des académiciens matraquages de touches. Pour les sports ayant attrait à la vitesse, comme le ski alpin, la luge ou encore le bobsleigh, il faut admettre que celle-ci est très bien rendue, on s’y croirait ! Les trois types de vues sont chacun relativement jouables. On ne dénote aucun ralentissement. Les environnements sont très bien réalisés, l’ambiance générale l’est également. Cependant, et comme dans tout jeu de sport, les commentaires sont nuls, à bannir. Même si vous êtes écroulés de rire avec vos amis, il en est tout autre une fois que vous vous retrouvez seul face à votre écran.
Une fois l’heure raisonnable d’aller dormir arrivée, vos amis s’en vont. Vous vous retrouvez seul. Et c’est à ce moment précis que le titre perd tout son charme. Plus personne pour rigoler, les commentateurs pour vous stresser, plus aucun challenge. Bref, la solitude vous gagne, et vous vous apercevez que sans un minimum de compagnie,
Torino 2006 ne sert… à rien !