Après un troisième opus des plus réussis, la célèbre série Metal Slug rempile pour un quatrième opus étrangement en deçà de son prédécesseur.
Désormais culte, la série phare de la célèbre Néo Geo compte toujours son lot de fans à travers le monde et c’est sans grande surprise que
SNK Playmore décide de transposer ses hits d’antan sur les consoles actuelles. Ainsi,
Metal Slug 4 débarque 1 an après un troisième opus tout simplement remarquable. Une raison suffisante pour se jeter sur ce quatrième volet ? Pas sûr…
On ne change pas une formule qui marche, et
Metal Slug 4 vous propose évidemment de dessouder des centaines et des centaines d’ennemis, dans un environnement en 2D fourmillant de détails, dans lequel les balles dansent avec les missiles. L’équipe a quant à elle subi un petit changement et l’on découvre ainsi l’arrivée de Trevor et Nadia, qui remplacent Eri et Tarma. Bien que les deux nouveaux venus disposent d’un certain charisme, les fans ne se priveront pas pour crier au scandale. Proposant 6 missions au total, le jeu vous propose comme bien souvent de visiter de nombreux environnements différents (base secrète, monde enneigé, temple en ruines…) et vous devrez bien sûr porter secours aux nombreux prisonniers barbus qui vous récompenseront par des armes ou encore des bonus. A noter que cet opus vous permettra de manier 2 mitrailleuses en même temps, pour une destruction accrue, ainsi que de piloter deux nouveaux véhicules. Toutefois, bien que le fun soit toujours de la partie, on ne peut s’empêcher de ressentir une certaine lassitude au bout de quelques minutes.
En effet, si
Metal Slug 3 proposait des décors intéressants, ainsi que des ennemis diversifiés et souvent drôles, ce quatrième épisode se contente de nous proposer des lieux assez communs (pour ne pas dire déjà vus), et des ennemis quasiment tous semblables. On a une nouvelle fois droit au petit passage Zombie, votre personnage pouvant également se transformer et jouir alors d’une attaque vomitive radicale, mais on ne retrouve pas le même genre d’ennemis atypiques qu’avait su nous proposer le troisième opus. Le système des routes secondaires est toujours de la partie, mais rien qui ne saurait vraiment convaincre le joueur de se refaire une partie une fois le soft terminé. Niveau durée de vie, comptez une mi-temps de football pour finir l’aventure, la faute à des continus illimités qui flinguent littéralement la difficulté du soft.
Hormis cela,
Metal Slug 4 conserve les bases de la série, à savoir un
gameplay nerveux, fun et immédiat, mais se contente de nous proposer le strict minimum, s’offrant même le luxe de ne proposer absolument aucun bonus une fois l’aventure terminée…