Principal outsider d’Electronic Arts et de sa franchise NBA Live, la nouvelle itération de la série NBA 2K permet à 2K Sports de pénétrer un peu plus dans la zone du géant américain.
Si
NBA Live 06 puisait sa force dans un contenu hyper complet et une modélisation réussie, il pêchait par un manque de réalisme certain, une jouabilité trop nerveuse, à la limite de l’arcade, et comble du comble, certains joueurs avaient même la possibilité de déclencher des mouvements spéciaux, selon leur renommée.
NBA 2K6 pour sa part, emprunte sans danger le chemin tracé par ses aînés en nous proposant un réalisme de jeu encore accru, avec des animations parfaitement décomposées, au détriment d’une technique très moyenne (joueurs grossièrement modélisés, aliasing tenace, public hideux…). Pourtant, comme c’est le cas pour les deux rivaux footballistiques que sont
Pro Evolution Soccer et
FIFA, le plaisir de jeu l’emporte sur la réalisation et c’est non sans un certain plaisir que l’on enchaîne les parties dans ce
NBA 2K6. Outre le mode Exhibition, le jeu nous propose de participer à une saison complète, de suivre l’évolution de son joueur via le mode 24/7 ou encore de paramétrer les données d’un match via le mode Situation. Les icônes placées sous les joueurs permettant de distinguer en un clin d’œil le plus adroit à trois points ou encore le joueur le plus rapide sont toujours de la partie et éviteront aux néophytes de tenter un tir à trois points hasardeux avec Shaq par exemple. Le gameplay est simple de prime abord, mais demande une certaine expérience avant de pouvoir réaliser de superbes feintes et autres dunks sur la tête de l’adversaire. Ajoutons à cela la possibilité de jouer en réseau et un prix de vente moyen de 40€ et les nombreux joueurs déçus de la tournure grand public empruntée par la série d’
Electronic Arts pourraient bien trouver en
NBA 2K6 le nouvel ambassadeur du basket US. A noter toutefois que les effectifs datent d’août 2005 (le jeu est paru en septembre 2005 aux Etats-Unis) et que l’intégralité du soft (texte et commentaires) est restée en anglais.