Les développeurs de chez City Interactive nous proposent un jeu de tir à la première personne qui se déroule au plein cœur de l’espace. Malheureusement, le titre de MC2 montre vite ses faiblesses, malgré une réalisation globale plutôt attrayante.
Les aficionados de l’univers Star Wars ou des jeux de tir en général comme
Colony Wars,
Rogue Leader et autre
Starlancer attendaient peut-être ce titre avec impatience. Ils vont malheureusement vite déchanter en lisant ce test.
Lost in space
L’histoire de
Project Freedom est extrêmement simple : le joueur est un pilote au service d’une société spatiale quelconque dont les missions principales sont l’exploration de nouvelles voies de navigation et l’escorte de vaisseaux. Ce seront d’ailleurs là les seuls objectifs que vous aurez à remplir. Même si la compagnie pour laquelle vous travaillez n’a rien de bien particulier, il règne toutefois une forte concurrence dans l’espace et vous aurez souvent l’occasion de détruire avec dédain les vaisseaux des compagnies rivales. Toutes les missions se suivent et se ressemblent ; il suffit de détruire tous les vaisseaux ennemis présents, ce qui n’est pas chose difficile puisque l’on a toujours un radar nous indiquant la position des adversaires. Il n’y a aucune notion de liberté ou de gestion puisqu’à aucun moment du jeu un choix ne s’offre à nous, il n’y a pas de coéquipier à gérer ni même d’armement. Tout a été simplifié à l’extrême et cela devient lassant dès le premier tiers du jeu… On attend, après chaque mission, que le jeu se renouvelle, mais ce moment n’arrive jamais ; on tombe dans la routine, la lassitude pour en arriver à de l’agacement.
Illusion
Si l’on n’a aucun contrôle sur le choix des missions ou sur leur déroulement, il existe néanmoins un système d’évolution du vaisseau. À noter d’ailleurs que le vaisseau contrôlé par le joueur reste le même durant tout le jeu. Il est donc possible d’améliorer la vitesse de son vaisseau, son attaque et sa défense. Là encore du classique très limité. En fait, il suffit de choisir un type d’amélioration et l’upgrade se fera automatiquement lors de la prochaine montée de niveau. Ceux qui espéraient pouvoir faire un peu de tuning sur leur vaisseau déchanteront donc. Pas la moindre customisation n’est possible… Heureusement, la jouabilité du titre vient rattraper ses manques ; tout le pilotage et les phases de tir se déroulent à la souris. Il suffit de déplacer le mulot pour déplacer le vaisseau, la molette gère l’accélération, un clic gauche pour un tir principal et un clic droit pour un tir secondaire. L’ensemble se veut très arcade et très simple d’accès. Il n’en reste pas moins que l’extrême simplicité du soft se retourne finalement contre lui, car l’ennui nous guette rapidement. Les 21 missions sont quasiment toutes identiques et à environ un tiers du jeu, on n’a qu’une envie, c’est de quitter ce titre ennuyeux ... Il faut toutefois signaler que la réalisation graphique est très agréable, si l’on passe outre les phases en surface ; par contre, les développeurs n’ont pas cru bon d’apporter le même soin à la bande sonore du titre. Pour terminer l’éloge de
Project Freedom, il faut signaler qu’aucun mode multi n’a été créé, que ce soit en réseau ou sur Internet. Cela ne fait donc qu’ajouter un poids au lourd fardeau que porte ce
Project Freedom. De plus, on pourrait qualifier ce titre de publicité mensongère : la liberté n’est pas un mot connu dans
Project Freedom…