Fraîchement débarqué sur la nouvelle version de la série culte K2000, le producteur Gary Scott Thompson (scénariste sur Hollow man et sur Fast And Furious) a déclaré au récent comic-con de San Diego tirer des leçons du téléfilm diffusé le 17 février dernier sur la NBC et ayant servi de pilote à la future série. « Je n'avais rien à voir avec la création de ce téléfilm de deux heures. Je suis arrivé sur le projet après afin de donner vie à la future série, mais j'ai trouvé que de nombreux fans étaient déçus de ne pas y voir certains éléments, comme le turbo boost, ou l'interaction omniprésente [entre Mike, incarné par Justin Bruening, et K.I.T.T. auquel Val Kilmer prête sa voix] ». Ancien producteur de la défunte série Las Vegas, Thompson désire en effet revenir aux bases de la série originale des années 80. Celle-ci s'intéressait comme chacun sait aux aventures de Michael Knight (David Hasselhoff) et de son destrier moderne Kitt, une Pontiac Firebird modèle 1982 équipée d'une intelligence artificielle et de toute une panoplie de gadgets hi-tech. « J'ai revu la première saison de la série originale et je me suis demandé ‘Quelle en est la mythologie ? Où va t'on ? Comment recréer la chose 25 ans plus tard ?‘. Tout était question de pousser le concept au niveau supérieur ». Knight Rider (c'est le nom de cette nouvelle mouture, tout comme c'était celui de la série originale aux US) devrait ainsi prendre en compte, à la fois dans son concept et sa narration, tant les avancées technologiques que les nouvelles réalités géopolitiques du monde qui nous entoure : « Le monde a changé du tout au tout » confie Thompson. « Nous évoluons dans un monde où se déroulent deux guerres et où le terrorisme est omniprésent. Ce n'est plus aussi simple que dans les années 80, où l'on pouvait juste partir et arrêter le dealer de drogue au coin de la rue. Il y a des menaces bien plus grandes à l'heure actuelle ». Une volonté de mise à jour qui se verra également dans le look de la série, puisque la Firebird de l'époque fera cette fois place à une imposante 550HP Ford Shelby GT500KR Mustang. « Je pense que notre plus gros défi a été d'épouser les nouvelles avancées technologiques et de les reprendre à notre compte. Nous sommes conscients que David Hasselhoff est un personnage iconique, mais nous ne pouvions pas faire la même chose encore et encore. Je ne pense pas que l'autre moitié du public nous suivrait dans cette voie, d'autant qu'il y a toute une nouvelle génération qui n'a jamais vu l'original. [Ici, au Comic-Con], nous avons aménagé une pièce avec la voiture transformée, et les gamins en sont fous. Je crois que nous sommes sur la bonne voie ». Espérons tout de même que toute l'intrigue ne tourne pas autour du look du véhicule en question ! La série devrait débuter le 24 Septembre prochain sur la NBC. Voyez dès à présent deux clips promotionnels !!!

CLIP N°1 KNIGHT RIDER
CLIP N°2 KNIGHT RIDER

On le sait depuis le tournage de Scooby-Doo (dont la préquelle intitulée "Scooby-Doo: in the beginning" n'aura finalement droit qu'à une sortie DTV) , Raja Gosnell aime les acteurs plutôt... cabots ! Le réalisateur revient donc aujourd'hui avec une nouvelle comédie intitulée "Le chihuahua de Beverly Hills", agrémentée d'un joli casting de stars. Ainsi, outre les petits chiens-chiens à sa Madame, nous y retrouverons Jamie Lee Curtis, Salma Hayek, Drew Barrymore, ou bien encore Andy Garcia !!! Du beau monde pour une comédie qui s'annonce véritablement déjantée. Voici une bande annonce du film qui sortira dans nos salles le 1er Avril 2009.

BA LE CHIHUAHUA DE BEVERLY HILLS

"Buffy Contre Les Vampires", série culte qui ne se présente plus parce qu'il faut avoir vécu sur Mars pendant 15 ans pour ne pas connaitre, aurait pu être un dessin animé! Mais le projet fut avorté, après tout c'est toujours en vrai.

Découvrez donc ces images de Sunnydale sous forme d'animation. Image que vous ne risquez pas de revoir puisque Sunnydale n'est plus. Enfin bref, vous pouvez aussi retrouver la saison 8 inédite de Buffy sous forme de Comic Book aux USA. Mais le premier Tome vient de paraitre en France! Vous pouvez le trouver sur Priminister et Amazone je crois.

Place à la vidéo!

Le nouveau Spin-Off de "Grey's Anatomy", "Private Practice", mettant en scène le Dr Addison Forbes Montgomery Ex-Shepherd à Los Angeles dans la médecine privée accueillera une Guest-Star de taille pendant sa seconde saison.

Et cette homme, c'est Billy Dee Williams!! Et oui après un passage dans "Scrubs", le Lando Calrissian de Star Wars jouera le rôle d'un homme au chevet de sa femme sombrant dans la folie oubliant jusqu'à sa propre santé...

En France, "Private Practice" n'a pas encore trouvé de chaîne mais il y a de grandes chances qu'elle la série retrouve sa grande soeur sur TF1.

Un naufrage, une île perdue, un compagnon d'infortune prénommé Vendredi... NBC s'apprête à redonner vie à un des personnages les plus populaires de la littérature ! Crusoe, nouvelle variation de l'histoire écrite par Daniel Defoe, est en effet une des nouveautés les plus attendues de la saison prochaine. Alors que le premier épisode n'est prévu que pour le 17 octobre, la chaîne a dévoilé une première bande-annonce.

Après Toy Story, Monstre & Cie, Némo et j’en passe, Pixar revient sur le grand écran avec Wall-E. Un petit robot tout mignon au centre d’une histoire magnifique. Enjoy !

Wall-E est un projet de longue date dans l’histoire de Pixar. L’idée est venue à Andrew Stanton lors d’un déjeuner, avec d’autres membres de Pixar tel que John Lasseter et Peter Docter. Une histoire incroyable lorsqu’on sait que Monstre & Cie, 1001 Pattes et Némo sont née lors de cet instant. Seulement le projet a été mit de côté pendant un long moment. Mais Stanton avait toujours en tête de le concrétiser et le succés engendrer par Ratatouille et les progrès technique qu’apporte ce dernier là encourager. Il est donc revenus à la charge et voila, la machine Wall-E était en marche pour de bon. Alors Wall-E c’est quoi ? Wall-E c’est un petit robot qui a été envoyé sur Terre pour la nettoyer. Notre bonne vieille planète bleue est déserte ! Tous les hommes sont partit dans un énorme vaisseau spatial en attendant d’avoir enfin un signe de vie permettant de revenir habiter sur Terre. Seulement, un jour, Wall-E va faire une rencontre qui va changer à jamais sa vie, et celle des humains. Alors qu’il termine une autre de ces interminables journées, Wall-E voit atterrir sur Terre, Eve, un robot high-tech envoyer par les hommes pour détecter toute trace végétale sur Terre. Si il se montre timide au début, il ne sait pas que cette rencontre est primordiale.



C’est un discours osé, faire d’une idée aussi pessimiste, un film d’animation. Car dans le fond Wall-E est un peu un drame. Notre petit robot est tout seul (il est quand même accompagné d’une puce qu’il balade un peu comme son chien), il se sent d’abord rejeté puis fait tous pour rester avec sa chère et tendre. Les premiers plans sont somptueux, ils dépeignent une Terre vide, encombré de petit cube que notre Wall-E assemble depuis 700 ans. Imaginez 7 siècles de solitude. On remarque ainsi au travers de chaque plan que, Pixar avait fait de Ratatouille une merveille technique, Wall-E est une nouvelle étape dans ce domaine. Wall-E se retrouve vite confronté à la réalité en voyant EVE. Lui est dépassé, il est sale alors qu’elle est blanche, propre, une merveilles de la technologie. Dans un sens, le scénario aurait pu être une histoire d’invasion, où ce petit bout de ferraille se serait retrouvé confronté aux humains, aux nouveauté informatique. Mais non ! Un pari audacieux, une histoire d’amour, quasiment muette, entre deux robots. Dit comme sa, c’est un peu limite, mais sur la forme c’est grandiose. Saluons le travail extraordinaire accordé aux mimiques des deux robots, c’est ce point qui rend Wall-E attachant aux yeux des spectateurs. On voit que les types de chez Pixar ont du savoir faire et qu’ils ont de l’humour (Wall-E s’en prend toujours plein la gueule et c’est tordant !).



N’oublions pas que Wall-E est un produit pour enfant. Alors au travers de thématiques assez multiples et connus, on ressent une réflexion très claire sur la pollution. C’est peut être en visant un public si jeune sur une chose très grave que Pixar innove. Alors au travers des thématiques, Pixar critique ainsi la technologie moderne, rendant les hommes à la merci des robots et découvrant qu’au final, le robot le plus rétro et dégueu de l’univers, est en fait le robot le plus attachant et courageux. C’est fou comme Pixar maîtrise la chose ! Car Wall-E est une histoire d’amour sur fond de politique. Cette politique ne touchera pas les plus jeunes, qui verront en ce bijoux un film d’animation visuellement superbe et dont les seuls sons et mimiques peuvent retranscrire l’une des plus belles histoires d’amour que la science fiction a connus. Les adultes, eux, seront certainement touché par le message, apprécieront tout autant que leur progéniture et tomberons sans doute amoureux du robot le plus mignon de l’animaton.

La réussite est sans appel ! Pixar n’a plus rien à prouver, ils sont les meilleurs en la matière. Avec cette histoire d’amour touchante où, au détour de chaque plan se cache un gag, visuel comme sonore, Wall-E est un film pour tous, dont le degré de l’âge permet de savourer le spectacle avec une sauce différente mais toute aussi savoureuse. Un joyau visuel teinté d’amour et d’humour, un joyau comme seul Pixar en a le secret.

Il y a quelques jours je vous parlais de la présence de Sarah Chalke dans la 4ème saison de "How I Met Your Mother". Et bien pour ceux qui ne connaissent pas encore la série elle arrive à la rentrée sur la chaîne de la TNT, nommée NT1!

Après un passage éclair en clair sur Canal+ la saison dernière, c'est donc au tour de NT1 de diffuser "How I Met Your Mother" à partir de la rentrée, du lundi au vendredi à 20h10. Cette sitcom souvent comparée à Friends met en scène les (més)aventures de Ted Mosby qui l'améneront tôt ou tard à rencontrer la mère de ses enfants. Il peut compter sur sa bande de fidèles potes, composée notamment du légendaire Barney (Neil Patrick Harris) et de la sympathique Lily (Alyson Hannigan, la sorcière Willow dans Buffy et Michelle la flûtiste dévergondée de American Pie). Humour et émotion sont au rendez-vous de cette comédie fraîche et pétillante dont la quatrième saison débarquera aux Etats-Unis dès Septembre. Si vous l'aviez raté sur Canal, profitez de cette séance de rattrapage ! "It's gonna be legendary !"

Je profite de cette accalmie de l'actualité cinématographique pour vous présenter mon deuxième projet qui sera disponible dans son intégralité d'ici septembre... Après avoir poser notre marque dans le cinéma d'horreur cliché à l'américaine, je vous présente Drama qui, comme l'indique son titre est un drame dans le milieu de la drogue qui raconte comment un homme pourtant innocent sombrera dans la dépendance et le meurtre. Une bande-annonce et l'affiche officielle sont déjà disponible pour ceux que ça intéresse et un grand merci à toute l'équipe !!!

BA DRAMA

Comme The Dark Knight hier, avec la critique en avant première, aujourd’hui c’est Hellboy II : Les légions d’or maudites qui y a droit. Même si il est censé sortir en France que le 29 octobre, il est déjà sortit dans d’autre pays. Je l’ai vu et voilà mes réactions !

Créé par Mike Magnolia, Hellboy a déjà été porté à l’écran en 2004 par le talentueux Guillermo Del Toro. Le réalisateur d’origine mexicaine revient avec un second opus intitulé « Les légion d’or maudites ». Le premier épisode n’a pas rencontré un véritable succès commercial, alors que les critiques étaient pourtant assez satisfaites du résultat. Hellboy est en quelques sortes le film qui achève l’année des supers héros. Notre bon samaritain passe après Batman, Iron Man, Hulk, Hancock et Wanted. Alors, Del Toro a mit les bouchées doubles ? Ou juste un autre film de super héro anecdotique ?

ATTENTION !! Cette critique comporte des spoilers, donc si vous ne voulez pas en savoir d’avantage, allez directement à la conclusion.

Il neige, c’est le soir de Noël. La caméra s’approche peu à peu de la fenêtre et nous emmène dans une vieille maison. Dedans, le professeur Broom et un petit homme rouge. Ce petit homme c’est Hellboy, plus jeune. Cédant aux caprices de son « fils », Broom va, sans le savoir, conter à son enfant une histoire qui va prendre toute son ampleur plus tard. C’est donc ainsi que débute le film. D’une manière plus générale, une trêve a eu lieu entre les humains et le royaume invisible des créatures fantastiques. Seulement, un ancien chef décide de rompre cette trêve et réveil ainsi des créatures maléfiques venant du fin fond des Enfers. C’est bien sûr Hellboy qui va être mit sur le coup, avec l’aide de Liz, sa petite amie aux pouvoirs pyrokinésiques et l’aquatique Abe Sapien. Mais contre son gré, il va devoir être accompagné du protoplasmique Johann. Ce qu’ils ne savent pas, c’est qu’ils vont devoir arpenter des lieux inconnus et inimaginables pour rétablir l’ordre chez les créatures fantastiques.



Pas de blabla d’intro, Hellboy est une réussite ! Graphiquement, Del Toro marque le coup avec des effets graphiques sublimes (Nuana coupant une goutte d’eau en deux en s’entraînant) et c’est pas une science, l’homme a toujours son côté humain et tragique. En mettant Hellboy à découvert, il développe ainsi un point qu’il aime : la solitude. Hellboy a peur de perdre Liz et en plus, il se retrouve confronté aux avis des humains. On le sent, il voudrait être traité comme eux. Lors du périple, Del Toro nous présent des lieux et des personnages magnifiques tel que le marché des trolls, l'ange de la mort, le sous terrain où est enfermé l’Armée d’or. Ma préférence va pour l’homme de pierre, se redressant sur une plaine pour ouvrir la porte les menant sous terre et pour la mort de la créature verte (désolé elle n’a pas de nom je crois), moment à la fois magnifique et tragique. Si la réalisation est de très bonne facture, la palme revient une fois de plus aux acteurs. Ron Perlman est touchant, Selma Blair s’en sort pas trop mal, Doug Jones est toujours aussi attachant, Luke Goss signe une prestation géniale et Anna Walton, la sœur de ce dernier dans le film, est convaincante. N’oublions pas Johann, interprété par John Alexander mais vocalement c’est Tomas Kretschmann qui s’en charge, époustouflant de charisme.



Comme vous l’avez vu, l’agent Meyer n’est pas de retour. Hellboy est devenus le petit ami de Liz mais ce couple créé des problèmes. Liz ne veut pas avouer à « Red » qu’elle est enceinte alors que lui ne veut absolument pas la perdre. Hellboy 2 installe une romance, plus évoluée et développé que dans le premier épisode. Heureusement pour nous, Del Toro ne gâche pas cette relation au travers de clichés niaiseux et à l’eau de rose. Abe Sapien lui aussi se laisse guider par l’amour en tombant amoureux de la Princesse Nuala (clin d’œil en particulier au passage où Hellboy et Abe chantent tout en se bourrant de bière), sœur du Prince Nuada, qui est le grand méchant du film. Elle veut fuir le plus possible son frangin afin qu’il ne se retrouve jamais en possession de la dernière pièce de la couronne permettant de guider et lever L’Armée D’or. Abe pourtant sait bien que cet amour est impossible et il ne se trompe pas, en effet si le Prince Nuara meurt, sa sœur meut aussi (la scène finale est sublime !). Une épreuve difficile attend donc Abe. Bien que Hellboy démissionne à la fin, en choisissant comme il l’avait promis, Liz, la fin reste assez ouverte et, qui sait, la prochaine fois on verra Hellboy papa dans une maison à la campagne.

Guillermo est un grand et sa se sent. Il nous livre un film d’action grand public mais intimiste. Tout est maîtrisé et on sent que le mec a voulu vraiment nous faire passer une émotion. Mais Les Légions D’or Maudites est avant tout un conte noir, une histoire d’amour et un formidable spectacle visuel. Une réussite qui, je l’espère, touchera le public cette fois.