Agnès Merlet signe son retour avec Dorothy. Après dix années d’absence, la réalisatrice de Artemisia et du Fils du Requin signe son come back avec un thriller psychologique surnaturel. L’attente valait le coup ?
Jane Morton est une psychiatre. Un jour, elle décide d’aller sur une île afin d’étudier un cas très étranges. Elle n’est pas très bien accueilli au sein de la communauté établit en se lieu, mais elle est déterminer à aider Dorothy. Cette dernière a fait du mal à l’un des bébés de l’île alors qu’elle avait été engagée comme nounou. Pour certains habitants elle est habité par un démon, pour d’autre elle est malade et pour sa tante, elle n’a rien fait. Jane va tenter de trouver la cause du problème, et à ainsi, déterrer certains secrets.
Dorothy risque gros en voulant emprunter à plusieurs genres afin de se créer sa propre identité. La BA laissez suggérer un film d’horreur, paranormal et surnaturel, il est en fait juste question d’un drame/thriller psychologique. Le métrage doit beaucoup à son interprète, Jenn Murray. La jeune actrice est possédé par le rôle de Dorothy et livre, pour sa première expérience s’il vous plait, une performance extraordinaire. Difficile en effet de croire que cette femme a 21 ans ! Elle incarne autant une enfant de 8 ans qu’une jeune de 16 voir plus. Si Dorothy terrifie c’est par son comportement (digne de l’Exorciste par moment !) aussi touchant que violent. Autre perle du casting, vévélé par Block Book, du grand Verhoeven, Carice Van Houten est touchante en psy prête à tout pour découvrir se qui se cache en Dorothy. La majorité de la première partie du film est considéré et réalisé un peu comme celle de l’Exorciste (Jane remplace tout les docteurs et les extensions religieuse du film de Friedkin). La religion tient une importance majeure dans la communauté. Le prêtre dirige tout le monde, dévoilant la parole de Dieu. Cette communauté fait ainsi penser à celle du Village, de Shyamalan, où un paradis saint est entretenu pour garder les habitants où ils sont (La nourriture est blanche, les enfants ont une éducation religieuse, seul Dieu est arbitre).
Malheuresement, la réalisatrice insiste trop sur ce côté religieux. Ainsi, dans un but louable, l’idée parait utile, mais plus les indices sont dévoilés et plus en plus on comprend que l’intention est avouable à une sinistre vérité. Si l’intrigue principale est intelligemment menée, tous prend son sens lors des dernières minutes. Et si l’île n’avait pas existé ? Et si, en fait Laura était morte dans l’accident ? Et si Dorothy était exploiter juste par le maris de Jane afin de lui parler une dernière fois ? Tant de question subsiste au final. On pourrait associer Dorothy à une œuvre schizophrène où Dorothy permet en possession de son don, de réduire le malheur causé par la mort d’être cher. La petite fille perturbée serait donc une exploitation ? Laissant le spectateur perplexe sur une seconde partie orienté vers le thriller. Dorothy sert d’instrument de vengeance contre la terrible tragédie qui frappe l’île, permettant à la Agnés Merlet d’opter pour quelques options gore. Qu’on se le dise, le sang ne coule pas à flot, c’est un juste milieu entre le drame et l’horreur. Parsemant à quelques instants des plans sublimes, la réalisation s’emporte sur des choix de montages peu adapté (des mauvaises coupures). A vrais dire, j’ai beaucoup de mal à vraiment fonder un avis (autant objectif que subjectif) sur l’aspect général du film. C’est un bon film, mais on se fait chier (dur à comprendre je sais).
Après l’heure et demie que doit durer environs le film, on se demande comment les critiques presses peuvent crier au chef d’œuvre. Dans le genre c’est une réussite, peu présente, sa va de soit, mais dans la généralité, on reste devant un honnête thriller. Une histoire surnaturelle qui peine à tenir en haleine ? Bizarre non ? Dorothy est l’exemple même de la mauvaise transition papier/écran. Si sur le papier, et donc dans le fond, c’est brillant, dans la forme Agnés Merlet foire entièrement ces intentions en n’imposant jamais au spectateur une réelle source de tension.