-Synopsis : Le mal est de retour au royaume de Klantol, des monstres surgissent un peu partout sur les terres et la princesse a disparu. Le roi décide d'organiser un grand tournoi dans le but de trouver un héros pouvant rétablir la paix dans son royaume.
-Anecdotes : Le staff reste en grande partie le même que sur le premier opus mais nous pouvons noter quelques variantes :
Suda 51 n'est plus crédité en tant que "Producer" mais en tant que "Project manager". Akira Ueda occupe toujours le poste de "Director" mais et également crédité dans les catégories "Game design, Art director, Background graphics, Original plan & Scenario". Masafumi Takada s'occupe cette fois-ci lui même et seul des compositions musicales.
La participation de Nex Entertainment au développement est plus difficile à déterminer, le jeu n'apparaissant pas sur leur site officiel mais il en va de même pour Grasshopper sur le premier volet ... drôle d'histoire, il semble pourtant bien qu'une fois de plus le jeu soit une collaboration entre les deux studios et Sega.
Cette suite est plus riche et plus complète à tous les niveaux :
Le casting s'étend et nous propose cette fois-ci de jouer avec 8 personnages (+ 1 caché) contre seulement 4 dans le premier épisode.
La quête principale est plus longue, les décors plus variés, il y a plus de quêtes secondaires, la présence d'un Colisée, etc. Tout ceci rend le titre moins redondant que son ainé.
Le jeu à quatre est toujours de mise à l'aide du câble Link.
-Vidéo de l'introduction :
-Vidéo de présentation des personnages + gameplay :
-Sortie : 2002 (Japon) / 2003 (Europe, USA) -Console : Gameboy Advance -Genre : RPG/Hack'n Slash -Développeur : Grasshopper Manufacture Inc. / Nex Entertainment -Editeur : Sega
-Producer : Suda 51 -Director et Art director : Akira Ueda -Compositeurs : Shingo Yasumoto avec la participation de Masafumi Takada
-Synopsis : Dark Dragon, incarnation du mal, revient sur terre après une longue absence, incarnez l'un des quatre guerriers à votre disposition et mettez fin à cette menace.
-Anecdotes : Le jeu est co développé par Grasshopper et la société Nex Entertainment, cette société très discrète est pourtant responsable de portages comme Bayonetta (ps3), Dino Crisis (Dreamcast) et a travaillé sur des jeux comme Soleil (Megadrive), Children of Mana (DS) et Resident Evil : Code Veronica (Dreamcast).
Il s'agit du premier jeu dirigé par Akira Ueda, l'homme a longtemps travaillé chez Squaresoft sur des jeux comme Final Fantasy IV, Secret of Mana ou Super Mario RPG. Il intègre Grasshopper en 1999 et y travaille jusqu'en 2005, date à laquelle il fonde sa propre société, Audio Inc.
C'est aussi le premier jeu Grasshopper à sortir en occident.
Nous retrouvons Yasumoto et Takada à la partie sonore tout comme sur Flower Sun and Rain.
Yoshitaka Tamaki assure le chara design du titre, il occupait déjà ce poste sur Shining in the Darkness et Shining Force sur Megadrive.
Le jeu était jouable jusqu'à quatre joueurs à l'aide du câble Link.
Pour faire suite à la présentation du jeu, voici quelques images d'une première version de Flower, Sun and Rain sur PS2.
On remarque ici un style un peu plus "arrondi" pour cette version, un île Lospass dotée d'une végétation plus importante. On notera aussi un passage dans une jungle, avec les agents Remy et Yoshimitsu qui n'apparaît pas dans la version finale.
Ce qui est intéressant c'est de voir les liens avec les précédents jeux de Suda 51 : une présentation des dialogues plus proche de celle de Silver Case, et - apparemment - la présence d'un personnage de Moonlight Syndrome (la jeune fille sur le capot de la voiture).
Peut être Suda 51 a-t-il voulu cacher ce lien avec les autres jeux pour la version finale...
-Sortie : 2001 -Console : Playstation 2 -Genre : Aventure/Enquête -Développeur : Grasshopper Manufacture Inc. -Editeur : Victor Enteractive (devenu Marvelous Interactive)
-Game designer et scénariste : Suda 51 -Compositeurs : Masafumi Takada et Shingo Yasumoto -Illustrateur et character designer : Takashi Miyamoto
-Synopsis : Sumio Mondo est un chercheur envoyé sur l’ile paradisiaque de Lospass Island afin de stopper une attaque terroriste mais dès son arrivée, rien ne se passe comme prévu et les habitants lui paraissent tous plus étranges les uns que les autres. Pourquoi cette journée semble recommencer indéfiniment et pourquoi tout le monde semble détourner Sumio de sa mission ? Lospass Island et l’hôtel Flower Sun and Rain cachent bon nombre de mystères à élucider …
-Anecdotes : Toutes les énigmes du jeu sont à base de chiffres et demandent dans leur immense majorité la consultation d'un guide touristique de l'île fournit en début d'aventure. (Ce guide virtuel est également sorti au japon en version imprimée)
La bande son du jeu mélange compositions originales et remixes de grands classiques d'artistes comme Bach, Ravel, Gershwin ou Debussy.
A l'instar des paroles de la chanson du Dr Peace dans No More Heroes, Suda 51 est l'auteur des paroles de l'opening de Flower Sun and Rain.
Le jeu eut droit à une sortie mondiale en 2008 grâce au remake Nintendo DS, il symbolise la volonté de Suda de faire connaitre ses premières œuvres dans le monde entier. Il se voit affublé du sous titre « Murder and Mystery in Paradise » pour l’occasion. Il y a quelques remaniements musicaux avec ce remake DS dont la disparition de l'opening PS2 et l'intégration de Jun Fukuda dans le staff (il épaule également Takada sur les ost de Killer 7 ou encore No More Heroes)
Ce remake est développé par h.a.nd. qui s'est notamment illustré sur Kingdom Hearts 358/2 Days et Kingdom Hearts Re : coded pour le compte de Square-Enix.
L'utilisation de l'écran tactile est des plus judicieuse pour ce titre et facilite la progression, rendant plus accessible la consultation du guide et la prise de notes.
-Vidéo de l'introduction version PS2 :
Paroles : Suda 51 / Chant :Yoshimi Kakinuma / Musique : Shingo Yasumoto
Le site 1up a eu la bonne idée de traduire quelques déclarations données par Suda 51 dans le magazine japonais Famitsu. Extraits choisis :
-Où réside la force des jeux Grasshopper ?
Suda répond : "Dans la première impression que donne nos jeux." "Un de nos jeux pourrait être le tout premier que des personnes touchent et si c’est le cas, j’aimerai qu’elles pensent qu’ils sont impressionnants après tout."
"Pour cela, nous avons besoin d’avoir la force de surmonter n’importe quel autres médias de divertissements (musique, films, romans…). Je pense que les jeux Grasshopper possèdent cette force."
-Selon Suda, le style moderne et actuel de sa compagnie doit beaucoup à Shinji Mikami, un vétéran de chez Capcom avec qui Suda a travaillé sur Shadows of the Damned.
"Mikami et moi même avons d’abord travaillé sur Killer 7" rappelle Suda. "Pour moi Mikami était ce génie à un tout autre niveau que moi et avoir mon jeu produit par lui était comme un rêve qui devenait réalité. A l’époque, j’étais trop nerveux ne serait-ce que pour lui passer un appel téléphonique. J’ai d’abord appelé son secrétariat pour être sûr de ne pas le déranger. Pour moi qui n’avait alors travaillé que sur des jeux d’aventure jusque là, avoir la chance d’apprendre de ce gars sur les jeux d’actions au style Capcom était énorme. Nous avons tenté l’expérience et l'avons utilisée pour créer notre propre style avec No More Heroes."
-Il n’y a que peu de doutes que les titres Grasshopper sortent des sentiers battus mais cela ne signifie pas que Suda ait une aversion pour les succès populaires.
"Eh bien, nous aimerions un jour créer un jeu qui deviendrait plus tard une référence pour les joueurs". "Pour cela, nous avons besoin d’être à contre courant, nous avons besoin d’être extrême avec les idées qui nous viennent. J’ai aussi appris de mon travail avec EA, qu'il faut garder le concept même aussi simple que possible à expliquer."
"Lollipop Chainsaw est dans cette optique. Si j’ai besoin d’aller voir des éditeurs, j’ai toujours besoin d’avoir quelques nouveaux concepts à leur apporter. C’est ainsi que le travail commence et je pense que ce flux régulier de nouvelles idées est vraiment important. Et quand je viens avec une nouvelle idée, je veux vraiment qu’elle aboutisse."
-Que pense Suda sur la direction dans laquelle se dirige l’industrie du jeu vidéo ?
"Ca devient aussi important qu’Hollywood" dit-il, "Et je pense que cela marchera sur les mêmes chemins que les films. Il y aura des titres à gros budgets et il y aura des jeux focalisés sur la créativité. Cependant je ne suis pas persuadé que les projets à gros budgets seront là éternellement."