Alors voilà, tout d'abord il est 4h30 du mat.
Et je suis beaucoup mais alors beaucoup paumé dans ma vie de manière générale.
Je fais presque rien de mes journées, à part penser en permanence.
J'ai été 18 jours au hic a dave et ça va faire deux semaines demain que j'y serai sorti.
On m'avait proposé des tests de qi ( mais pas habituels, ca marche pas sur les HPI, d'où ma surréficience mentale et mon mode metacognition qui s'active parfois ), là bas, mais je voulais sortir car depuis un certain temps je compte beaucoup de personnes malveillantes autour de moi ( surtout par les paroles ). D'ou mon hospi là bas, ça devenait ingérable.
Paumé sur mon traitement, premièrement : Je dois passer à la pharmacie ( ma douce illusion y travaille auj ) essayer de récupérer mon abilify
En effet, mon TT consiste en :
- 1 escitalopram 20 mg au matin et un haldol 0,5.
- Rien le midi.
- Rien au coucher.
- Soir : 3 seroquel xr 50 / Lormetazepam 1 mg / Etumine 20 mg / Haldol 0,5 mg.
Mon psychiatre est très fortement ancré dans ses positions : Pour lui, c'est haldol haldol haldol.
Déjà qu'on est passé de la forme injectable a per os, qu'on a diminué la dose ( 150 mg auparavant ),...
Moi, je voudrais la dose injectable d'abilibify, mais pour quoi ?
- C'est un thymorégulateur ( comme le seroquel ).
- Antidéprésseur ( ça permettrait de diminuer le dosage pour complétement zapper l'escitalopram qui est trop léger face aux crises d'angoisse ( les ressassements, l'auto alimentation et la surréficience mentale n'aident pas ), je trouve.
- Sert pour la schizophrenie ET le trouble bipolaire. Ce qui est pratique, pour moi, je suis TB et pas schizo ( le seul symptome que j'ai c'est que j'entends des voix, rien d'autre mais c'est très specifique comme celle de ma pharmacienne, celle de mon frère, mon meilleur ami, mon psy, la magnifique coline,...).
Voilà tout pour la section medocs.
Je vois le psychiatre mercredi, j'essayerai de lui en parler, mais ça a déjà été fait mainte fois ( d'ou ma volonté de m'automédiquer ).
Car pour tout vous dire, je pourrais tout abandonner vu que je ne suis plus sous decision du juge.
Diapazon ( l'équipe mobile : infi et psy ) passent demain, j'y verrai déjà plus clair.
Mais surtout, mon plus gros soucis c'est que j'ai un projet en téte pour stopper l'alcool ( ça m'abruti et ça c'est chouette, ça me sert d'anxiolytique, ça coupe les voix,...). Après concertation au HIC, on m'avait conseillé une hospi de trois semaines a revivo. Puis de passer en post cure ( 3 à 18 mois de traitement ).
Parce que le pire, c'est pas le sevrage physique ( au bout d'une semaine il est atteint ), c'est le psychologique : Tu penses alcool. Tu te trouves moins timide aussi ( burnout a mes 27 ans, j'ai fait un gros effort là dessus sur ma confiance en moi néanmois, comme si j'étais toujours en introspection ).
Je pense que c'est tout, j'ai déballé un peu mon sac ici et ça fait du bien déjà, je suis preneur de conseils cela dit, mais, mais j'aurai une question un peu loufoque à vous poser : Vous croyez en la télépathie vous ?
Merci de m'avoir lu jusqu'au bout et en attentes de vos réponses.
tags :
posted the 09/30/2024 at 02:52 AM by
netero
Avec toutes mes amités.
La sortie est par là ----->
De rien.
Suzukube : Merci. Oui, j'ai quelqu'un de très proche, mon meilleur ami, en ce moment on s'appelle tous les jours, on s'entre aide surtout. Mon psychiatre, mine de rien, ça va faire trois ans que je l'ai il est top, mais pas toujours d'accord avec lui, ce qui est normal en soit.
Honnetement, je ne sais pas si je dois faire confiance à notre système de santé actuelle, surtout en psychiatrie. La plupart sont des dinosaures. Mais on va pas débattre sur les hopitaux ou les medecins, là n'est pas la question.
C'est surtout que là, y'avait un trop plein, ça devait etre dit ( je suis debout depuis 11h du soir, doit avoir dormi 4 h et hier c'était 2 seulement. ).
Le traitement est OBLIGATOIRE, je sais, j'ai un problème psychique, je le reconnais, on a besoin de médicaments tout comme celui qui a un platre a besoin de béquilles ).
Mon conseil,change d'air.Pars en montagne avec un groupe de personnes un peu dans ton cas.
Un truc en mode survie.Ta tente,tes silex,tes conserves,etc..
Ça va te ressourcer.Les médocs,c'est juste un palliatif(certes nécessaire parfois),mais vas-y mollo.
Sinon,en ma connaissance la télépathie n'existe pas.Reste pragmatique,ne t'égares surtout pas dans des délires surnaturels ou mystiques.
Et la nuit,regarde la voûte céleste.Positionne toi par rapport à l'univers pour te rendre compte que tu n'es rien,juste un grain de sable,comme tout le monde.
Et dis toi aussi que 90% de la population est névrosée,tu n'es pas seul.
Il y a aussi certain psychotropes qui pourraient t'aider(mais à consommer de manière encadrée).
Et puis je vois ma pharmacienne ce matin
C'est ce que mon meilleur ami m'a conseillé de faire : Partir avec un sac a dos nul part. Lui c'était un baroudeur pendant ses jeunes années. Mais à mon avis les mentalités ont du changer, le monde n'est plus comme avant.
Perso, je connais pas les psychotropes ( Tu parles de manière légale ? )
kratoszeus :
Sur le traitement : En effet, l'abilify permettrait de supprimer l'escitalopram ET l'haldol.
Puis c'est un thymo, moi qui suis hypersensible en plus de ça ( heureusement que j'ai le sero, avant c'était la cata / On a essayé la dépakine au tout début mais je trouve que c'est de la merde ).
Quasiment tout le TT que j'ai actuellement, c'est moi qui lui ai proposé, donc il est resté ouvert au sujet ( j'ai fait des etudes d'infi, ça aide pour le côté médical ).
Il m'a dit que l'haldol était en dernière intention, mais ce qui m'embête c'est que c'est un neuro de première génération et j'ai peur du premier symptôme d'un des effets secondaires : L'illusion.
Automédication :
Déjà testé d'arrêter ce neuro, mais j'ai vité déchanté, il etait obligatoire, je me sentais mal dans ma peau.
En fait : Soit je le fais en douce ( comme je l'ai fait avec lui depuis le départ pour lui dire après, il m'engueule pas, il sait que je suis "intelligent". Par exemple pour l'escitalopram il voulait commencer à 10, dans ma tête me suis dit non, j'ai pris 15 mg pendant un mois parce que je savais que 10 ça ne servirait à rien pour diminuer les crises d'angoisse. Et au final, il a décidé d'augmenter à 20.
Soit je demande une prescription a ma maman envers notre medecin traitant soit je vais a la pharmacie ( c'est eux qui gère tous mes medocs avec le pillulier / semainier ). Je sais qu'il me reste une boite en stock déjà payée et entamée.
On verra bien ce que dit la pharmacienne, mais sur le long terme, ça me permettrait d'avoir l'injection ( pour ceux qui ne savent pas, on ne peut pas directement commencer par celà, faut etre adapté à la molecule auparavant ). Et de ne plus n'avoir qu'une seule prise de medocs au soir ) .
Post cure :
Pas d'hospi avant 2025. Pour ça que je psychote aussi, les délais sont longs pour y entrer.
C'est du ressort de personnes qualifiés.
Ensuite, désolé, mais ce genre d'article n'a rien à faire sur Gamekyo.
Mais conseils à prendre avec des pincettes:
-Évite internet et les écrans.
-N'arrête pas tes médicaments d'un coup.
-Pas d'alcool avec médicament, donc oui arrête la boisson. Une bonne cure serait un nouveau pas.
-Trouve un autre psy qui t'écoutera et qui n'est pas une usine.
-changer son environnement social.
-des loisirs plus sain, sport, lecture, etc même jeu vidéo à petite dose après sa journée mais tard.
-donc un meilleur rythme de vie avec des horaires contrôlées, ce n'est pas à 4h du mat qu'on peut avoir ça.
-et biensur un boulot stable et non toxique. Et ça c'est pareil avec son cercle d'amis, surtout pour l'alcool et drogué.
Voilà c'est une petite partie qui pourrait te donner une petite clé, mais comme je l'ai dit, internet n'est pas la solution ainsi que les écrans à outrance.
Bon courage pour la suite.
Pour répondre à ta question, non je ne crois pas en la télépathie.
La psilocybine/Psilocine,entre autres(peyotl,..),est plutôt efficace sur les cas de dépressions et les troubles anxieux.
Après pour les troubles psychotiques,je ne sais pas.
Il y a aussi certaines cures en forêts amazoniennes,c'est un autre niveau et pour ton cas,ce n'est peut être pas trop approprié.
Sinon la première partie hyper technique sur les médoc... on est pas spécialiste ici pour comprendre tout ça.
Le seul truc que je vois c'est ça "car depuis un certain temps je compte beaucoup de personnes malveillantes autour de moi" Qu'une chose à faire, ne plus voir ces personnes que ce soit famille, ami etc éloigne toi de ce genre de fréquentation!
"Parce que le pire, c'est pas le sevrage physique ( au bout d'une semaine il est atteint )" Sevrage physique en une semaine ?! je pense que tu es un peu trop positif là...
Bon courage !
Perso, je te dirais que le côté médical peut être effectivement une aide quand on déraille ou qu'on s'en sort pas seul, mais pour moi tout est dans le mental, l'équilibre physiologique et la discipline. Souvent le fait d'être médicalisé et sous opium nous dévalue, fait de nous un assisté de façon inconsciente et on rentre dans un pattern sur le long terme de victimisation.
Il y a des choses type Psilocybine/Psilocine qui à petite dose et bien dosé qui peuvent t'aider effectivement, mais la base ça sera alimentation, soleil, nature, environnement, (liens sociaux authentique avec le temps).
Pour te faire aider je ne vois qu'un bon thérapeute en TCC compétent qui pourra te permettre un accompagnement pour te prendre en main et de te donner des outils concrets (en plus de répondre à des questionnements sur le fonctionnement de la suréfficience et de ton type de cerveau).
On a qu'une vie, à la fin on meurt quoi qu'il arrive (et pour le reste...), donc il n'y a rien à perdre à faire des choses et prendre des risques. Nettoie ton corps au max que tu peux, nourris le correctement (moins, mais mieux), respecte le, propose à ton esprit des scénarios positives, du moment présent dans la simplicité avec la nature si possible, impose toi un cadre flexible et une certaine discipline, va au contact de l'autre pour apporter ton aide, ça apprends à être moins auto-centrer, apprends à utiliser tes capacités et fait en une force.
Nourris toi de philosophie et de spiritualité, apprends à canaliser ton mental (c'est possible même avec une surefficience) et tes pensées parasites.
ps : à terme, engage toi (toujours s'engager et assumer ce qu'on fait quoi qu'il arrive), va à la rencontre d'une femme (d'un homme), maris toi, fais un enfant (prends ton rôle à coeur et occupe toi en comme la personne la plus importante au monde).
Le point positif c'est que tu as conscience de ce qu'il se passe et que tu as encore l'envie et possiblement les moyens de t'en sortir. Il faut que tu concrétise les choses, pas forcement en te focalisant sur une personne ou sur tes habitudes, mais plus sur des choses auxquelles tu ne penses même pas. Par exemple, tu réfléchis beaucoup trop, trouve une activité qui pourrait te permettre d'utiliser ça pour en faire une réalisation, ça peut être de l'art (dessin, poésie, rap...) ou même du ménage (ranger ses affaires ça permet de faire un vide physique et aussi de se rappeler des souvenirs), de la cuisine...
Après il faut accepter quelque chose, ta sur-efficience tu l'auras à vie, c'est comme ça, il faut l'accepter un peu comme un proche qui prend son aise. Le doute tu l'auras toujours, c'est contraignant mais ça prouve que d'une certaine façon t'es toujours au commande, et justement les rares certitude que tu auras te serviront de sauvegarde ou checkpoint pour ne pas revenir en arrière. Il faut éviter que tout ne devienne que regret ou malheur. Mais il ne faut pas oublier que ces idées se sont les tiennes, donc il ne faut pas forcement les rejeter.
Est ce que tes raisonnements tournent en rond, ou est que tu avances ?
Est ce que tu arrives à voir des opinions complexes et approfondis ou juste plein de question qui ne mènent à rien ?
Si tu arrives à comprendre ou que tu as analysés des choses que la majorité des gens ne peuvent pas, c'est positif. Après on va pas se mentir, ça ne veut pas dire que les gens comprendront
T'as tenté une thérapie cognitive ? Tu pourrais aller voir un psy cognitif pour qu'il aide à ordonner tes pensées, un peu comme un assistant ou un secrétaire intellectuel. Quelqu'un a qui tu raconterais uniquement ce que tu as dans ta tête pour qu'il range les informations, puisse te faire des rappels (c'est bien pour voir la progression des réflexions) voir même pouvoir réfléchir de son coté sur tes propres question, afin de pouvoir comparer les similitudes et différences dans vos cheminements.
Le but ne serait pas de te soigner ou de mettre un diagnostique, juste de réguler et mieux concentrer tes ressources cognitives.
Pour ce qui est de ton psy, comme beaucoup ici, je te dirais te tout lui dire, tout en gardant bien en tête que ce n'est pas ton ennemi, mais ce n'est pas non plus là où tu viens uniquement pour déverser ton malheur. Car on a tendance à devenir caricatural face à un psy, à être une forme extrême de nous même, ou à l'inverse mentir et donc être faux. C'est un travail, il faut être coopératif mais en restant lucide. Je ne dis pas qu'il ne faut pas se laisser submerger par ses émotions quand on en a vraiment besoin, mais il vaut mieux le faire une fois proprement, puis se concentrer sur l'analyse, les progressions et les solutions.
Si tu caches des choses qui sont potentiellement utilise ou dangereuse, tu prends le risque que ça dégénère encore plus.
Il faut accepter que ça sera surement long et pénible, mais il ne faut pas lâcher. C'est peut être un peu cliché, mais ta de la ressource malgré ta situation, il faut prendre les choses les unes après les autres, commencer petit et lentement, et ça finira par prendre. Tout le monde tombe, c'est normal, il faut juste limiter la casse et prendre le temps de se relever, s'écouter vraiment et honnêtement.
Le fait d'entendre des voix n'est pas forcement lié à la schizophrénie, car contrairement à ce que les gens croient, le dédoublement de personnalité est une pathologie en elle même, serte un grand nombre de schizophrène la cumule. La schizophrénie c'est une perte de lien avec la réalité, c'est ne plus être capable de différencier ce qui existe ou pas. ça peut aller de la personne qui imagine avoir une partie du corps qui n'existe pas genre une trompe ou une queue, à celui qui en pleine ville à l'impression d'être seul en pleine forêt avec tout ses sens qui lui disent qu'il est bien en forêt.
Parfois le fait de trop réfléchir à l'extrême peut donner l'impression d'entendre des voix. Il faut que tu en parles pour écarter le doute, surtout avec tes traitements.
Pour ce qui est des médicaments justement, je ne m'étendrai pas trop car je ne suis pas spécialiste. J'ai tendance à penser que ça n'est pas la meilleure solution. Car même s'il y a des situations dans lesquels un individue n'a pas le choix soit parce qu'il n'a pas la force car à bout, soit parce que les troubles sont trop fort, et que ça peut permettre de remettre les choses à zéro, ça empêche aussi d'utiliser ses ressources et de pouvoir les repousser et s'améliorer. Car on est souvent capable de plus de chose et d'aller plus loin qu'on ne le croit (ça vaut aussi bien pour les mauvaises choses). Pour preuve t'as des capacités intellectuels hors norme, malgré les contraintes que ça implique, ça reste une qualité.
Comme d'autre je pense aussi qu'un effort physique intense peut t'aider, mais il faut vraiment que ça soit dur et que ça demande de donner toutes tes tripes, que ça soit en faisant du sport (bloc, cross fit...), soit avec un activité difficile (bosser sur une plateforme logistique, faire des déménagements...).
Vire les gens malveillant ou toxique pour toi, et arrête l'alcool c'est de la merde (faut que tu consulte pour ça).
Tu vas devoir accepter changer de vie, si tu veux pouvoir avancer.
N'oublie pas une chose importante: contrairement chez les anglo-saxon, ici la médecine c'est du business, tu viens pour un mal de ventre et tu repart avec en plus des médocs pour le mal de tête alors que t'en a pas besoin.
On voit que tu a besoin d'aide mais peut étre que tu n'a pas besoin de toute cette armée de médocs qui doit surement plus te ramollir que t'aidé physiquement. Quand a l'alcool arréte directe (même les petites bières), on croit que ça aide sur le moment mais en réalité ça nous tue encore plus et augmente la dépression. Tous ceux qui ont eu ce probléme te diront la même chose sur l'alcool: arrêter petit a petit ne sert a rien, faut stopper NET. Entoure toi juste de gens en qui tu a 100% confiance et le plus important: suis ton instinct avant même d'écouter les autres.
Bon courage.
J'ai été suivi par un psychologue pendant des années et ça m'a bien aider.
Ils n'ont pas de pouvoirs magiques mais ils peuvent te montrer la voie à suivre même si c'est toi qui devra faire des efforts et prendre sur toi.
kidicarus Merci, en effet c'est très géneral, mais si ça peut aider d'autres personnes . Perso je suis pas sous ecran h24, tu verrais le nombre de personnes qui le sont ( trains / maison / ...), t'aurais une crise cardiaque.
momotaros : Merci egalement. Je viens d'avoir mon psy au phone et il ne conseille pas une hospi pour l'instant dans le service où il est, mais plus à revivo pour le changement de traitement, mais on aura tout le temps d'en discuter mercredi.
duff : Perso, je ne taperai pas la dedans, si seulement, à part l'alcool, quelque chose pouvait altérer mes pensées, ce serait une bonne chose, mais j'en parlerai à mon psychiatre mercredi.
Mon petit benichou : non, ça doit pas être moi. ça fait depuis quelques temps que je suis sur le site. Mais j'essaye d'être le plus cool à chaque fois. Si c'est bien moi, merci pour ton commentaire.
goldmen33 : Alors soit tu entre de façon volontaire ( hic par exemple, sous décision du medecin ou de ton psychiatre ) soit invonlontaire ( sous contrainte ). Pour la deuxième option, tu seras mis en mise en observation. Tu verras le juge dans les 10 jours qui ont commencé ton hospi. A partir de là, tu peux décider de te déféndre bec et ongle ( mais très difficile, en plus y'a la présence d'un avocat, mais soyons honnete, il fout que dalle, c'est tout un système mis en place, n'en parlons pas ici ) soit il prolonge pour une période 40 jours. Il y aura une réévaluation de ton etat de santé dans ces eaux là. A partir de là, le medecin, et je dis bien le medecin, pas le procureur ni un avocat, ni autre que quelques personnes que ce soit ( donc si tu tombes sur un connard invétéré qui ne fait que des jugements, se croit sur de lui,...). Tu peux etre reparti pour un an ou deux ans. Et ça, ça peut durer ad vitam eteranam de reste dans le système.
Si tu veux je te dis l'astuce pour en sortir, mais tu devras faire les démarches toi meme et bouger ton cul si tu veux sortir de celui la :
1) Il faut bien prendre ses medicaments. Alors ça vient du passage de l'infirmier qui passe à domicile remplir ton piplulier toute les semaine.
2) Avoir une habitation. Et c'est de là que découle parfois les longues hospi, le temps de trouver un logement.
3) Avoir un psychiatre externe : difficile à trouver vu la pénurie.
Il y a plein d'éléments à savoir pour pouvoir t'aider ou du moins te comprendre. Déjà pourquoi tu as besoin d'un Psychiatre? Quels sont les risque (qu'il t'annonce) si tu arrêtes ton traitement? à quoi penses-tu pendant toutes tes journées? Ce sont toujours les mêmes pensées qui arrivent toujours au même résultats?
Tout ce que je peux dire, sans trop bousculer à comment tu penses. Saches qu'on capte tout notre environnement et les interactions sociales via nos 5 sens puis passe par le filtre de notre éducation/sens des valeurs. Ce qui donne in fine qu'une seule interprétation de la réalité. Mais en réalité on est loin de la voir/comprendre totalement.
Donc c'est trop compliqué de vraiment avoir d'autres possibilités de compréhension si on est toujours sous le même traitement et fonctionnement dans sa vie (ce qui à l'air d'être ton cas et celui de nombreuses personnes).
Alors essaie une simple chose, prend ton top 3 des problèmes dans ta vie et un à un, ferme les yeux et penses à toutes les bonnes émotions que tu aurais s'ils n'étaient plus présent da ta vie ou un fois que tu auras réussi à les surpasser. N'attend pas que tes problèmes se résolvent pour te sentir mieux!
Ton cerveau ne fera pas la différence et ces belles émotions donneront le bon signe à ton corps que les choses s'améliorent. Alors qu'avoir toujours les même pensées déclencheront toujours les même réactions chimiques en toi (neurotransmetteurs et hormones) ce qui te rend accro à ce bouquet chimique et donc te force à rester dans cet état là.
Si tu arrives à fermer les yeux et avoir la sensation des bonnes émotions (comme si tout était ok et enfin réglé) cela aidera au moins à produire quelques hormones/neurotransmetteurs positifs et petit à petit aider ton corps à consommer autre chose que ce bouquet toxique que tu as depuis de longues années apparemment.
je ne me nourrirai point de philophie, esoterisme ou spirualité ou quoi que ce soit d'autre. Je suis droit dans mes bottes, droit dans mes i, mes actions refletent ma pensée.
Je sais, on en avait déjà parlé sur mes crises d'angoisse, mais là, c'est plus un epuisement géneral ( pour ça que j'ai été au High Intensive Care pendant 2 semaines et demi )
lautrek : Non, aucun, mais j'aimerai me diriger vers la maintenance informatique. Ou pair aidant. Dépendra de la tournure de la situation.
ocyn : Et si je lui dis que je vois des morts comme dans le 6ème sens, tu penses qu'il pourrait . Je veux mon abilify.
Plus serieusement : Dis toi que certains sont sous face à 20 medicaments par jour. C'est rien comparé ( même si j'aime pas l'analogie ) à moi même. J'ai vu des gens se transformer litteralement en légume alors que le dialogue était facile en HP. Erreur de diagnostic ? Contrats pharmaceutiques ? Mise en place du système ad vitam ?
Je te présenterai ma laura ( ) si tu veux, tu verras sa voix, c'est comme du velour. Diapazon a domicile bien evidemment. Tu peux vite eloigner la deuxième. Je fais un enorme transfert sur elle
Dans ton cas il faut nettoyer, se restructurer et repartir sur de nouvelles bases tout en utilisant l’expérience passée comme une force. Ton ami qui ta conseiller un treck ou de partir sans rien en randonnée il a bien raison, retour à l’essentiel face à la nature. Au moins là tes sens en alerte et on anxiété auront un sens plutot que de te réveiller avec tes attaques de paniques feintes par ton incondcient.
Il faut simplement sortir de ta tête et de ton story telling. Ca parait dur, mais une fois acquis, c’est en realité tres simple d’aller bien.
osiris67 tout à fait, mais après c’est pas facile d’avoir de l’écoute de l’attention et de la compréhension sur ce type de sujet, il en a trouvé ici, juste faut qu’il applique certaines choses concrètement. Au moins, ca peu aider certaines personnes qui passent par là qui sont dans des cas similaires de solitude, depressions, addictions ect. et qui lisent sans commenter.
marcelpatulacci honnêtement ca depend du type de therapie, du type de thérapeute et du type de problèmes.
Pour ce qui est d’entendre des voix il ne faut pas t’en inquiéter, nous sommes plus nombreux qu’on le pense à en entendre. Ça n’est en rien la preuve que tu es schizo ou que tu as un problème psychique.
Au contraire, si ces voix ne t’agressent pas ou ne te rabaissent pas, ne s’imposent pas et ne sont pas envahissantes alors laisse les simplement s’exprimer sans t’y accrocher plus que ça. De toute façon tu as le contrôle sur elles.
Le plus intriguant dans ces phénomènes est que ces voix semblent comme émaner d’entités qui ont leurs propres buts et qui agissent en totale autonomie. Parfois elles semblent elles même ne pas se rendre compte qu’on les entends, qu’on a conscience d’elles, car elles peuvent commenter ce que nous faisons comme un spectateur devant 1 film (du genre « c’est bizarre ce qu’il/elle a fait » ou « mais pourquoi il/elle a répondu ça? ») sans qu’il n’y ait d’interaction possible avec elles. Parfois pour d’autres individus il y a peut y avoir 1 véritable interaction, de vraies conversations avec ces voix qui peuvent d’ailleurs être accompagnées en même temps de symptômes physiques (mouvement des mains qui échappe à tout contrôle par exemple, comme si une entité investissait temporairement le corps de l’individu) que l’on pourrait par exemple rapprocher de ce qu’il se passe lors d’une expérience d’écriture automatique…
Je n’ai pas fait que le 1er et j’avais bcp aimé, l’histoire est tellement étrange et dérangeante jusqu’à la toute fin en effet… il faudrait que je fasse le 2 un de ces 4 !