Bonsoir, je vous propose ce soir dans ma rubrique "un peu de lecture" un retour sur la saga
Metroid à travers un dossier rédigé une fois encore par Blondex sur Game forever.
Comme pour mon post pour la saga
Fire Emblem je pose ici le début du dossier en version brute mais la version complète est disponible directement
sur le site de Gameforever ICI.
Enfin, sachez que le dossier revient sur l'épisode amateur AM2R, qui avait été récemment interdit par Nintendo et qui est disponible gratuitement et intégralement sur le site (le lien en fin de dossier sur la page GF)
Bonne lecture!
A l’inverse de nombreuses séries Nintendo, comme Zelda ou Mario, Metroid aura mis du temps à prendre définitivement ses marques dans l’univers vidéoludique de Nintendo, mais a réussi à acquérir la notoriété récemment, au point de devenir l’une des séries phares (et incontournables) de l’éditeur. Metroid, c’est aussi l’un des personnages les plus mystérieux du jeu vidéo, j’ai nommé la belle Samus Aran !
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Metroid
Le premier épisode de cette saga sort en 1986 sur Famicom (et un peu plus tard par chez nous). Le regretté Gunpei Yokoi et son équipe, notamment composée de Yoshio Sakimoto (scénariste de nombreux jeux de la série), avaient l’idée d’un jeu où le joueur serait laissé à l’abandon dans un labyrinthe. Il voulait un jeu d’action qui puisse se démarquer des autres jeux de la catégorie, et surtout, avoir une identité propre.
Après des premières réunions, cette petite équipe propose un jeu s’inspirant du film Alien, de Ridley Scott. L’idée d’un héros seul, arpentant des couloirs sombres afin de terrasser des aliens, séduit Nintendo. Metroid est lancé ! L’histoire narre l’aventure d’un chasseur de primes, Samus Aran, équipé d’une combinaison. Suite à un raid des Pirates de l’Espace sur un vaisseau de la Fédération Galactique, ceux-ci s’emparent d’une forme de vie extraterrestre potentiellement dangereuse, les Métroïdes, découverte sur la planète SR-388. Samus Aran est dépêché par la Fédération Galactique sur la planète Zebes, afin de détruire les Métroïdes et le chef des Pirates, Mother Brain.
Là où Metroid va innover, et imposer sa patte, c’est sur le déroulement du jeu. Le joueur est laissé à son seul instinct, à sa seule envie de découvrir le jeu, et non de le suivre sans se poser de questions. Si des passages lui sont inaccessibles, c’est qu’il y a quelque part une capacité, cachée dans un coin du labyrinthe, qui lui permettra de franchir cet obstacle. Le plus vicieux est que le joueur ne sait pas quelles sont les capacités qu’il pourra acquérir ! Citons tout de même la célèbre Boule Morphing, qui s’acquiert dès les premières secondes de jeu, et qui permet de transformer Samus en boule (idéal pour se faufiler dans les moindres recoins).
En fait, le joueur n’a qu’une certitude : pénétrer dans une zone interdite, là où se terrent les métroïdes et le big boss du jeu, Mother Brain. Problème cependant, il faut détruire deux monstres, les très célèbres Kraid et Ridley, pour que la porte s’ouvre.
Le jeu s’avère relativement court au bout du compte, mais sa difficulté et la sobriété de sa réalisation (des décors noirs et répétitifs) en auront découragé plus d’un. La récompense est cependant digne de l’effort effectué. A condition d’avoir une bonne fin (donc de finir le jeu rapidement et de mourir le moins de fois possible), le joueur va se rendre compte que son héros baraqué… est une charmante demoiselle aux cheveux bruns (oui, bruns, et pas blonds) !
Et ceux qui ne me croient pas peuvent toujours essayer le fameux code "JUSTIN BAILEY", ils pourront ainsi jouer avec Samus sans sa combinaison.
Metroid va connaître un joli petit succès, mais restera tout de même très largement éclipsé par de nombreuses autres productions, qu’elles soient de Nintendo ou d’autres éditeurs (je pense notamment à Mega Man ou Castlevania). Finalement, ce n’est que bien plus tard que le jeu va susciter un vif intérêt chez les collectionneurs, et connaître pour ainsi dire une seconde vie.
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Metroid II – Return of Samus
L’épisode le moins connu de la saga propose une histoire et un cadre différent du précédent. Bien que se basant sur le précédent volet, il réussit à apporter sa pierre à l’édifice.
Le jeu ne sort qu’en 1991, soit cinq longues années après Metroid, et contre toute attente, ne débarque pas sur NES, alors à l’apogée de sa gloire en Europe, mais sur la portable de Nintendo, la Game Boy ! Choix étonnant ? Non, pas tant que ça, quand on sait que le chef du projet Metroid et l’inventeur de la GB sont une seule et même personne : Gunpei Yokoi !
Dans ce nouveau volet, Samus (oui, maintenant on sait que c’est une fille !) part explorer une nouvelle planète : SR 388, la terre natale des métroïdes. Là encore, on sent toute l’influence de la saga Alien sur la série Metroid, car cette fois, ce sont des métroïdes, et uniquement des métroïdes, qu’il va falloir exterminer. Le scénario de ce Metroid II puise son inspiration dans le film Aliens de James Cameron (ou Alien 2 si vous préférez). Cela veut dire qu’outre la petite quarantaine de métroïdes, que vous affronterez à divers stades d’évolution (5 en tout, de la larve au stade final franchement effrayant), il va falloir éliminer la reine des Métroïdes.
Le déroulement du jeu vous laisse toujours aussi perdu dans des décors fins mais vides, et qui, hélas, se ressemblent beaucoup. De ce point de vue, l’évolution par rapport au premier Metroid est logique. Malgré tout, le choix de la Game Boy permet d’afficher des Métroïdes extrêmement fins. Le Métroïde Omega et la Reine sont en effet très impressionnants de par leur taille et la richesse de leurs designs.
Malgré tout, Metroid II n’a pas connu un énorme succès lors de sa sortie, à l’instar du premier volet. Ce n’est que plus tard, et grâce au succès de la série, que cet épisode (dont la fin est surprenante) prendra de la valeur.
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Super Metroid
La révolution Metroid va arriver en 1994 sur Super Nintendo. Jusque là, la série dispose d'une bonne réputation mais est loin d'atteindre l'excellence des séries phares de Nintendo. Les deux premiers volets sont en effet de bons jeux, mais ne sont encore que des produits bruts, qui manquent de finition, bien qu’ils ne manquent ni de magie ni de charmes. Nintendo, convaincu que le concept est bon, veut cependant continuer de croire en cette série en devenir, l’une des rares qui ciblent directement un public plus âgé que la plupart de ses autres productions.
Super Metroid fait donc suite au volet Game Boy, d’où le « Metroid 3 » s’affichant au lancement du jeu. Jusque là, les limitations techniques des supports précédents ne permettaient pas aux jeux Metroid de développer une véritable histoire. Avec la Super Nintendo, beaucoup de choses vont changer, car Super Metroid transcende le gameplay de ses deux prédécesseurs au delà du seul aspect technique. Il suffit de vivre l'expérience proposée par le pourtant court niveau introductif, la station spatiale désertée, pour mesurer l'écart à tous niveaux ; sans autre bruit qu'un signal d'alerte, l'écran de jeu subtilement masqué par un filtre de brume, l'ambiance pesante est sans aucun doute une réussite artistique remarquable dans le jeu vidéo, et tout simplement une référence dans la saga Metroid.
...Suite du dossier
ICI
Question.
Le site GameForever t'appartient-il ?
Si non, alors il faut savoir que les copié/collé intégral de tests & dossiers venant d'autres sites ne sont pas autorisés.
Je suis membre de GF et j'ai bien évidement discuté préalablement avec l'équipe avant de diffuser son contenu, en particulier en demandant l'autorisation de Blondex himself. Tu peux venir checker nos conversations sur le forum, qui est en lecture libre.
A bientôt peut être.
Après j'avais commencé à diffuser une intro des dossiers au départ puis je mettais la suite en lien. Il y a eu des commentaires outrés assimilant cela à de la pub.
Donc pour le moment je garde cette forme sauf si la modération de GK m'indique que ce n'est pas possible, auquel cas je ne mettrais plus que des extraits et un lien vers la GF pour les lectures voulant lire la suite.
Merci. Je galère encore un peu avec l'éditeur de texte ici.
Bon, je continue à lire.