Clément Sautet du magazine Studio Ciné Live et contributeur du site L'Express a eu l'occasion de s'entretenir avec Keiichi Sato, le réalisateur du film Les Chevaliers du Zodiaque La Légende du Sanctuaire. Voici une partie de l'interview, il suffit de cliquer ici ou sur le lien source en bas d'article pour en voir l'intégralité.
Comment est né le projet de ce film ?
J’avais exploité la technologie de l’infographie 3D pour réaliser un film avec des scènes d’action. Après avoir vu mon travail, un producteur de la société Toei Animation m’a proposé une collaboration en tant que réalisateur. Il voulait « du jamais vu » en matière d’action et aussi offrir au public une nouvelle représentation du personnage de Seiya. J’ai compris ses souhaits et j’ai accepté de me lancer. C’est comme cela que tout a commencé.
A quel public s’adresse votre film ? A des jeunes qui découvriront Les Chevaliers du Zodiaque ou bien à des jeunes déjà familiers de cette œuvre ?
Avez-vous conscience du vif intérêt que le film suscite parmi les fans de l’œuvre originale et de ses adaptations antérieures en série d’animation ?
Je m’adresse aussi bien à des jeunes qui connaissent l’œuvre originale qu’à des jeunes qui ne la connaissent pas encore. En fait, j’aimerais que des personnes de toute génération viennent voir le film. Les tous premiers fans de cette grande épopée sont aujourd’hui en âge d’être parents. J’imagine que sous leur influence, leurs enfants regardent la série ou lisent des mangas de Saint Seiya [des Chevaliers du Zodiaque]. J’ai voulu faire de ce film un film que parents et enfants, pour la première fois peut-être, auraient plaisir à aller voir ensemble.
Par ailleurs, il s’agit d’un film d’animation en 3D réalisé au Japon. J’ai voulu que dans sa forme, il reste fidèle aux principes esthétiques de l’animation japonaise. C’est au Japon que Saint Seiya a vu le jour. L’une des caractéristiques de l’animation japonaise est l’effet cathartique que procurent les scènes d’action. Mon film comporte beaucoup de scènes visant à produire cet effet. L’animation japonaise en 2D jouit déjà d’une belle reconnaissance. En regardant ce film, je voudrais que des personnes de toute génération se disent : « Ah, c’est donc vers cela que tend le film japonais d’animation en 3D ».