Drôle d'impression que je viens d'avoir en rejouant à Panzer Dragoon Orta sur Xbox (merci @Jibnight encore une fois au passage pour la console). J'aime énormément cette série et quand j'ai vu sa suite spirituelle Crimson Dragon sortir sur Xbox One, ça m'a fait claquer 500 euros pour tout dire.

Et alors que j'ai eu du mal à me faire à la jouabilité double sticks du jeu de Grounding sur les premières parties, car c'est inhabituel et que ça demande un effort de synchronisation, c'était devenu naturel et franchement pratique par la suite.

Mon constat restait quand même que Panzer Dragoon était une série bien plus accessible même si j'avais bien conscience que mes habitudes sur la série de Sega m'avaient formaté et ne m'aidé pas pour Crimson.

Bref, Crimson Dragon est devenu l'un de mes jeux favoris depuis et aujourd'hui, je décide de rejouer à Panzer Dragoon, version Orta sur Xbox. Et bah bordel c'est une vraie galère pour se refaire à ce type de jouabilité, j'me sens enfermé, comme si je ne pouvais pas bouger ou presque et ça me démange de faire un tonneau ou de me barrer sur la droite ou la gauche tout en arrosant les ennemis à l'opposer. C'est vraiment pénible, frustrant même.


Alors j'me dis qu'il faut s'y refaire et que je prendrai le pli mais tout ça pour dire que Yukio Futatsugi n'était pas fou avec son nouveau jeu et a bien entrevu l'évolution possible pour son rail shooter 3D alors qu'à l'époque d'Orta (sans Futatsugi donc), Sega s'était contenté d'appliquer une formule toute prête. Cela n'enlève absolument rien au jeu Xbox mais c'est juste étrange de constater à quel point nos habitudes peuvent nous jouer des tours et à quel point la façon dont on perçoit des standards de jouabilité évolue à travers le temps.

Conclusion, bravo Yukio