Piratage : la transition
Le piratage, qui est quelque chose de catastrophique pour les petits esprits, n'est que la manifestation d'un déséquilibre entre la distribution et la demande des consommateurs. Les disques et les supports physiques sont dépassés par les disques durs et les appareils multimédia de type PC ou iPhone.
Toutefois, la virtualisation n'est pas LA réponse au piratage. Tant que la virtualisation privera les joueurs de leur droit de posséder le jeu et d'en disposer comme bon leur semble, le piratage primera.
Les industries du cinéma, du JV comme les distributeurs de musique qui offrent du contenu protégé par DRM tourne la virtualisation à leur avantage, en privant le produit de consistance physique, et en en faisant un pur contenu intellectuel. On ne vous vend pas le code, on vous vend un accès au code, aux données, aux images.
La dérive, c'est l'abonnement, la fidélisation "forcée". D'une part parce que les contenus ne fonctionnent que sur des machines précises, mais surtout parce que d'autre part, la copie privée est rendue impossible.
Ces deux détails n'ont jamais vraiment posé problème dans le monde des JV, mais avec internet, l'émulation, le piratage, la copie privée s'imposent comme autant d'évidences aux joueurs amateurs de cinéma ou de musique, deux industries beaucoup plus matures et qui ont connu les affres de la violation de propriété.
Le cas de la PSP est intéressant. Cette console est populaire pour son côté "underground", mais ces derniers temps, des jeux de qualité se sont mis à sortir, et Ô surprise, les ventes ont suivi. Mais là n'est pas la question. La PSP est une console trop en avance sur son temps qui ne dispose pas de support de stockage approprié.
N'importe qui sait que le MS est un bien meilleur support par rapport à l'UMD.
En piratant les jeux, on a donc une meilleure expérience gratuite.
Les jeux piratés fonctionnent avec les contenus supplémentaires payants!!
J'ai donc piraté wipeout pulse, et acheté les contenus payants. 20 euros sur le PSN. On ne peut pas dire que tout soit perdu pour sony dans l'histoire. On peut même dire qu'ils ont trouvé un moyen de palier au manque de ventes.
Ayant bien profité, je me suis payé le jeu, par respect pour l'équipe de développement.. Mais je suis vite revenu au MS, vu la lenteur abominable du support UMD avec les packs.
Mon MS étant plus petit, j'ai investi... dans un support propriétaire MS 4go.
40 + 20 + 40 = 100 euros de CA pour sony. Qu'on ne me dise pas que le piratage n'a que des mauvais côtés. il fait vendre des consoles et des MS, le piratage est donc un facteur de pénétration pour les produits SONY, et pour leur contenu additionnel.
On peut disserter sur le pris des MS et qu'il faudrait les remplacer par des disques durs, et aussi sur les méthodes de ventes du PSN qui sont tout simplement du vol qualifié, il n'empêche, le piratage offre une meilleurs expérience.
Quelle n'est donc pas ma colère quand je me rends compte que sony me refuse l'accès à du contenu acheté sur le PSN parce que je n'ai packs le dernier firmware officiel!!!!
Une telle attitude ne fait que renforcer l'idée que piratage et commerce normal et légal sont incompatibles, c'est dommageable pour SONY, mais pas pour les pirates.
Il serait temps que les industriels du JV s'achètent des cerveaux. D'urgence

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posted the 08/11/2008 at 12:44 AM by
rickles