Alors que la PS4 semble rencontrer un gros succès auprès de certaines boutiques américaines comme Gamestop et Amazon (elles ont annoncé cette semaine avoir stoppé les pré-commandes de PS4, leur stock prévisionnel alloué par Sony étant déjà écoulé), doit-on s'attendre à une situation identique en France ? On peut le craindre.
D'après nos confrères du site lesnumériques, qui ont pu interroger à ce sujet une boutique de Rouen, seulement 100.000 consoles PS4 seraient prévues pour le lancement français.
Le gérant de la boutique s'explique : « l'information vient de mon distributeur principal, qui est l'un des plus gros grossistes de France, lors d'une réunion interne hier sur le lancement de la PS4 ».
« Peut-être que d'ici novembre les chiffres et la date changeront, car nous ne sommes que début juillet, mais ce sont les informations actuelles. Nous sommes déjà au courant depuis les premiers jours de l'annonce officielle Sony, du prix et de la machine dévoilée à l'E3. Ça sera difficile de prévoir un stock pour ce lancement mondial car Sony ne s'attendait pas à autant de demandes. L'annonce a fait l'effet d'une bombe, avec des réservations en masse dès le lendemain. En magasin, j'ai l'impression de revivre le lancement de la PS2 où les consoles étaient sur réservations avec, même à l'époque, le nom des personnes étiqueté sur les boîtes. Concernant notre stock, il nous est demandé de prendre les réservations avec les coordonnées des personnes et nous assurons à cet instant encore 100% des livraisons pour les gens qui effectuent cette démarche maintenant, mais cela peut s'arrêter à tout moment, dès que les réservations dépasseront le seuil de production de consoles. Toutes ces informations sur les quantités réservées sont remontées régulièrement à Sony via les distributeurs officiels, grâce à des modules de réservations spécialement mis en place pour ce genre d'opération. »
Revivre le lancement chaotique de la PS2, voilà quelque chose que l'on aimerait effectivement éviter plus de dix ans après.
Final Fantasy X HD et Final Fantasy X-2 HD sont, comme leurs noms l'indiquent, des remastérisations en HD des deux titres sortis respectivement en 2002 et 2004 sur PlayStation 2. Si les deux jeux seront regroupés dans un seul et même Blu-ray sur PS3, il a déjà été confirmé qu'ils seraient vendus séparément sur PSVita... Mais seront-ils tout de même proposés sur format physique ?
Si jusqu'ici la question ne se posait pas, elle commence à se être sur toutes les lèvres. En effet, lors de l'annonce de l'édition limitée PS3 sur le PlayStation Blog européen, plusieurs fans ont demandé des nouvelles de la version PSVita. Phil Elliott, responsable chez Square Enix Europe, s'est montré très évasif, en précisant que des informations arriveraient en temps voulu.
Il a tout de même répondu à une question portant sur le format de sortie : les titres seront-ils disponibles sur un format physique ? Réponse de l'interessé :
Salut - le format de sortie sur PSVita n'a pas encore été annoncé, nous essaierons de répondre à cette question très bientôt.
De quoi semer le doute chez certains joueurs en attendant une réponse de Square Enix sur le sujet...
Dans une interview accordée au magazine espagnol Hobby Consolas, Hitoshi Yamagami de Nintendo nous confirme que Fire Emblem x Shin Megami Tensei se déroulera à une époque moderne.
Dévoilé lors du Nintendo Direct spécial Wii U du 23 janvier dernier, Fire Emblem meets Shin Megami Tensei est un jeu on ne peut plus mystérieux. En effet, on ignore tout à son sujet, et tout juste sait-on qu'il s'agira d'un RPG (stratégique ?) développé conjointement par Intelligent Systems et Atlus.
Mais aujourd'hui, une interview parue dans le magazine espagnol Hobby Consolas vient de confirmer une info qui a son importance : le jeu se déroulera à une époque morderne, dans le monde réel.
Voici ce que Hitoshi Yamagami de Nintendo a déclaré dans cette entrevue :
Hitoshi Yamagami : Cela faisait un long moment que je voulais créer un jeu Fire Emblem qui se déroule à une époque moderne, dans le monde réel.
Imaginez un Chevalier Pégasus volant dans les airs avant de se poser sur le toît du Building 109 de Shibuya, à Tokyo. J'ai toujours pensé que ce serait incroyable. Mais en même temps, ce n'est pas évident, en raison de la nature de Fire Emblem.
Je suis allé voir de nombreuses compagnies pour leur faire part de mes idées.
Quand je me suis rendu à Atlus, ils m'ont dit qu'un cross-over réunissant Fire Emblem et Shin Megami Tensei était ce que je recherchais. J'en ai très rapidement parlé avec Intelligent Systems, et c'est comme ça que cette collaboration très spéciale a vu le jour.
Oops ! Je n'aurais pas dû dire que le jeu se déroule dans le monde réel. On ne l'a pas encore annoncé, hein ?
Masahiro Higuchi : Pas encore.
Voici ensuite ce qu'il répond quand on lui demande pourquoi Fire Emblem meets Shin Megami Tensei n'a pas vu le jour en tant que DLC :
Lorsque vous préparez un DLC, vous devez le baser sur le jeu original. Le contenu est supposé plaire aux fans. Si vous essayez quelque chose de différent, il peut arriver que vous les déceviez.
Cette collaboration doit être considérée comme quelque chose à part, qui vise un public différent. Ainsi, ce cross-over et les DLC [pour Fire Emblem Awakening] sont des choses de nature très différentes.
Le producteur revient sur le développement, la customisation, la possibilité d'un éditeur de circuits, etc.
Inutile de présenter Mario Kart, cette franchise qui met le plombier moustachu, ainsi que ses amis (et ennemis, ne les oublions pas), à l'honneur dans des courses de karts aux issues incertaines, rythmées par l'utilisation d'objets en tout genre, et dans lesquelles tous les coups sont permis. Inutile de rappeler également qu'un nouvel épisode est prévu sur Wii U ; baptisé sobrement Mario Kart 8, ce nouvel opus aura la particularité d'intégrer un système antigravitationnel qui devrait nous permettre, entre autres, de rouler sur les murs.
Hideki Konno, producteur, a été interviewé récemment sur Mario Kart 8. Voici les informations principales qui sont ressorties de cet entretien :
Le développement de Mario Kart 8 a commencé il y a un peu plus d'un an ;
EDA Kyoto est le seul studio à travailler sur le titre ;
Concernant le GamePad, la priorité des développeurs est de permettre l'affichage du jeu sur l'écran du pad. D'autres fonctionnalités pourraient venir s'ajouter par la suite, mais le producteur ne peut pas en dire plus ;
Lorsqu'il lui a été demandé pourquoi le studio a opté pour un huitième épisode de Mario Kart et non pour un nouveau F-Zero, le producteur a répondu que chaque console de Nintendo, depuis la Super Nintendo et à l'exception du GameBoy, a eu droit à un Mario Kart. Ils voulaient, de fait, créer un nouvel épisode, notamment pour que les gens s'intéressent à la console. Mais Hideki Konno ne désespère pas de voir F-Zero débarquer sur la console ;
La taille des circuits a été revue à la baisse par rapport à Mario Kart Wii. La taille de la route est mieux reflétée par ce changement ;
Concernant la customisation, ce sera semblable à Mario Kart 7 (3DS), avec un peu plus de choix ;
Il n'y aura aucun éditeur de circuits, même si l'idée a été discutée en interne ;
Concernant un éventuel mode Double Dash qui exploiterait le GamePad, le producteur avoue que c'est une fonctionnalité souvent réclamée par les fans (déjà pour les deux précédents opus), et qu'il n'était pas impossible que ce mode fasse son retour.
Mario Kart 8 sera disponible en 2014 en exclusivité sur Wii U.
Mon frère a par erreur prit un quatrième jeux par l'offre que je ne voulait pas (je voulait plutôt fire emblem) alors je demandais si quelqu'un pourrait m’offrir son code ^^ merci encore .
Après avoir édité plusieurs jeux 3DS, Circle Entertainment se lance dans le développement et annonce son premier jeu : Castle Conquerer: Dark Ages. Ce volet ressemblera au [g]jeu de stratégie Castle Conquerer Heroes 2[/g], exception faite qu'il prendra place dans un environnement médiéval. Au début du jeu, vous choisirez différents héros qui dirigeront chacun un pays de votre choix. Vous aurez le choix entre 8 héros et 8 contrées. Chaque héros possède des capacités et des techniques inédites et chaque pays dispose de ses propres tactiques et d'une technologie unique. De plus, le jeu comportera 51 différents types d'unités, chacune ayant ses atouts et ses inconvénients.
Enfin, des facteurs tels que la formation du champ de bataille ou encore la météo influenceront les combats. Par exemple, le soir, le champ de vision des unités sera diminué. Autre exemple : vos bateaux seront endommagés si une tempête fait rage en mer. À noter que le jeu proposera des voix japonaises. Circle Entertainment déclare être actuellement au milieu du développement. Le studio travaille sur l'intelligence artificielle et espère terminer le jeu dans les prochains mois. Castle Conquerer: Dark Ages est prévu pour le quatrième trimestre 2013 sur 3DS.
Jonathan Blow, le créateur de The Witness s'est laissé aller à quelques confidences techniques sur Twitter au sujet de son prochain jeu à paraître sur PS4 et PC.
L'indépendant s'est notamment confié à ses fans au sujet de la RAM. Tout d'abord, la quantité de RAM actuellement utilisée par The Witness est de 5 Go, sur les 8 Go dont dispose la PS4. Il précise que ce sont les textures détaillées, les lightmaps (textures de lumières) et l'audio qui sont très gourmands.
Ensuite, il se permet une petite pique envers la faible quantité de RAM dont dispose la Xbox One (ndlr : 8 Go de DDR3 contre 8 Go de GDDR5 pour la PS4) :
"C'est assez hallucinant de voir à quel point la DDR3 ne coûte plus rien de nos jours, même à l'unité. Cette RAM utilisée dans la Xbox One doit être carrément bon marché ... Du coup je me demande bien pourquoi il n'y a que 8 Go [vu ce que ça leur coûte]."
Le jeu étant encore en développement, il se peut que la quantité de RAM utilisée par The Witness évolue, mais quoi qu'il en soit c'est déjà pas mal pour un jeu de ce genre, alors que pour comparaison, Killzone : Shadow Fall n'utilise qu'un peu plus de 4 Go.
Information peu surprenante, mais Crytek a tout de même confirmé au début du mois que le CryEngine 3, son moteur maison, sera compatible avec la PlayStation 4. Alors que nous savons le studio actuellement au travail sur Ryse, une exclusivité Xbox One, Crytek a tout de même affirmé qu'ils développeront également des jeux sur PS4 plus tard (Ryse exclue temporaire ?).
Que les possesseurs de PS4 se rassurent donc, ils vont encore sur cette génération pouvoir bénéficier des "plus beaux jeux réalisés grâce au meilleur des moteurs", comme nous ont habitué les déclarations pleines de modestie de Crytek.
Eiji Aonuma est un homme très occupé. Après ces diverses déclarations, il confie cette fois-ci au site Kotaku que The Legend of Zelda: A Link Between Worlds ne sera pas la suite directe de l'opus A Link To The Past. Malgré que cette nouvelle quête se passe dans le même monde, l'aventure prendre forme dans une autre génération (descendant/ancêtre de zelda ?) avec une carte qui a certes été remise au goût du jour mais qui dans la forme sera la même. D'autres informations sont à suivre ci-dessous...
Certains de ces éléments ont dû être revus afin de pouvoir adapter le nouveau pouvoir de Link, lui permettant de se voir transformé en peinture murale. Les donjons seraient disposés au même endroit connu dans la quête de A Link to The Past mais l'intérieur de ceux-ci se verraient être modifiés. Sachez que dans cette nouvelle aventure la génération de Link et Zelda ne sera pas la même que celle connu à l'époque sur SNES.
Sortie de ce nouvel opus pour le mois de novembre sur le territoire nord américain.
Le Japonais fait profil bas à l'E3, alors que sa console Wii U ne se vend pas aussi bien que prévu et est boudée par les éditeurs de jeux.
Nintendo, le géant japonais qui a popularisé le jeu vidéo, serait-il dans une mauvaise passe ? Pire, serait-il en pleine agonie ? La question se pose à l'E3, le salon mondial du jeu vidéo. Alors que les concurrents Sony et Microsoft se livrent une bataille sans merci avec leurs nouvelles consoles, Nintendo fait profil bas.
Pour la première fois, la maison de Mario a fait l'impasse sur la traditionnelle conférence de presse pré-salon qui permet de dévoiler les nouveautés pour l'année. "Nous avons voulu changer de format et nous concentrer sur la présentation de nouvelles expériences de jeu sur le salon", avance Stéphane Bole, directeur de Nintendo France.
Un discours calibré qui vise à rattraper le mauvais signal envoyé au secteur. En jouant la discrétion, Nintendo espère faire oublier ses mauvais résultats.
Alors que tout réussissait au Japonais avec sa Wii et sa DS, il a trébuché sur 2012 avec ses dernières Wii U et 3DS( rattrapée pour cette dernière), avec une perte estimée à 34 millions d'euros sur l'année. Pire, le nouveau fleuron Wii U a été un échec. Un peu plus de trois millions de consoles ont été vendues dans le monde. Loin des 5,5 millions espérés par la marque. En France, seules 160.000 Wii U ont trouvé preneur. La route pour rattraper les 6,2 millions de Wii écoulées dans l'hexagone s'annonce longue... et semée d'embûches.
Au-delà de ses résultats, Nintendo ne semble plus dans le cœur des créateurs de jeux. Le géant EA a annoncé que la Wii U "n'est plus une priorité". Il se murmure également qu'Ubisoft, qui préparait un "Rayman Legends" exclusif pour la console, s'est brouillé avec le constructeur et a décidé de livrer son titre sur toutes les plateformes. "Il n'y a aucune brouille entre nous et Ubisoft", assure Stéphane Bole. Avant de promettre : "Tous les grands titres des éditeurs tiers, peut-être à l'exception de ceux d'EA, seront bientôt lancés sur Wii U."
"Les jeux", c'est là l'explication de Nintendo aux mauvaises ventes de la Wii U. "Au lancement, nous proposions un catalogue de 45 titres", souligne le directeur français. "Mais depuis janvier, il y a eu une raréfaction des lancements. Il n'y a eu que deux titres majeurs – 'Monster Hunter 3 Ultimate' et 'Lego City Undercover' – de lancés. Ca là le problème numéro un de la Wii U : un trou d'air dans le planning de sortie, que nous nous attelons à régler."
D'ici la fin de l'année, Nintendo lancera "Pikmin 3", "New Super Luigi U", "Zelda Wind Waker HD", "Donkey Kong Country : Tropical Freeze", "Wii Fit U", "Wii Party U" et l'incontournable "Super Mario 3D World". Huit jeux qui reprennent des licences vues et revues. "A force de tirer sur la corde, elle va lâcher", critique un observateur du secteur.
Nintendo tend à réutiliser, encore et encore, les mêmes séries qui ont fait son succès passé. "Les gens achètent des jeux vidéo pour l'expérience", fait valoir Stéphane Bole. "Nous revendiquons une fraicheur en termes de contenus, là où la Playstation et la Xbox proposent toutes les deux des catalogues proches, très orientés sur l'action. Nous préférons séduire toute la famille, avec aussi bien des enfants que des quadragénaires.
"Il ne faut pas enterrer Nintendo"
Il n'empêche, à l'E3, la question se pose : faut-il enterrer Nintendo ? "Non, surtout pas", estime Michael Sportouch, directeur des jeux "Destiny" et "Skylanders" chez Activision. "Il ne faut enterrer personne, et certainement pas Nintendo. Il ne faut pas oublier que la console n'a été lancée il n'y a qu'un an. Elle a encore le temps."
En fait, Nintendo espère que la Wii U suive le même parcours que sa 3DS. "Après son lancement, il y a eu un trou d'air dans les sorties de jeux", raconte Stéphane Bole. "Nous avons alors dévié des objectifs prévus, et repositionner le prix n'a pas changé grand chose. Puis, avec l'arrivée de nouveaux grands titres, la 3DS est remontée. Et aujourd'hui, c'est de loin la console la plus vendue chaque semaine dans le monde." Lancée en mars 2011, elle s'est déjà écoulée à plus de 31 millions d'exemplaires, dont 1,9 million en France.
Si cet espoir se confirme, Nintendo évitera le destin à la Sega. L'ancien géant japonais du jeu vidéo a dû se retirer de la construction de console en 2001 après les échecs successifs de la Saturn et la Dreamcast. Aujourd'hui, le slogan "Sega, c'est plus fort que toi" ne retentit plus que lors d'expositions consacrées à l'histoire du jeu. "Nintendo est loin du Sega de l'époque qui affichait des pertes colossales", précise un ancien de chez Sega, sous couvert d'anonymat.
L'exemple GameCube dans le rétroviseur
"Les transitions entre différentes générations de consoles ne sont jamais faciles", constate Stéphane Bole, chez Nintendo depuis 20 ans. "La règle d'or de ce marché est de proposer un large choix de jeux pour vendre des consoles."
Et pour enrichir son catalogue, le Japonais a besoin d'attirer en masse les éditeurs. Des jeux comme "Splinter Cell Blacklist", "Batman Arkham Origins", "Watch Dogs" ou "Disney Infinity" sont attendus. Mais il en faudra plus pour éviter que la Wii U ne subisse le même sort que la GameCube, console de Nintendo lancée en 2002. Le désintérêt croissant des éditeurs pour la machine s'est accompagné d'une désertion des joueurs. Au final, seules 22 millions d'unités se sont écoulées. Pour éviter ce sort, et plutôt fleurer avec les 100 millions de Wii vendues, la Wii U doit se concentrer sur son catalogue.
Une chose est sûre : Nintendo n'est pas mort. Un genou à terre, le Japonais peut encore se relever, malgré le décalage technique de sa console face à la Playstation 4 et la Xbox One. Et pour assurer son avenir, la marque dispose de la 3DS comme soutien. Le groupe table déjà sur 9 millions de Wii U vendues d'ici le 31 mars 2014. Un chiffre ambitieux pour un marché en difficulté (-17% en France en 2012) et alors qu'arrivent deux nouveaux concurrents, la PS4 et la Xbox One.
Le 21 mai dernier, le géant de l’informatique a fièrement présenté sa nouvelle console de jeux, la Xbox One. La présentation a été complétée lors du salon de l’E3 à Los Angeles, plus grande manifestation consacrée aux jeux vidéo.
Pour le fabricant, sa dernière-née est le futur du genre : une boîte multimédia ultra connectée qui permet de jouer, stocker ses jeux dans le ‘nuage’ (‘cloud’) pour y accéder depuis n’importe quelle autre Xbox, mais aussi partager sur les réseaux sociaux, regarder la télévision ou téléphoner sur Skype en même temps que l’on joue. Et le tout sans être parasité, par exemple, par… votre four à micro-onde.
La réalité vu par les utilisateurs potentiels est tout autre et les critiques ne faiblissent pas depuis le 21 mai dernier. Les griefs portent tout d’abord sur cette connexion quotidienne à internet imposée par le constructeur.
En effet, pour fonctionner la Xbox doit nécessairement se connecter à internet au minimum une fois par jour. Evidemment, Microsoft ne dit pas que sa console est inutilisable hors-ligne mais précise simplement que, en résumé, au bout de 24h sans connexion vous ne pourrez pas jouer. Dommage pour une console.
De plus, Microsoft ne tremble pas en déclarant sur la présentation officielle de la Xbox : “Puisque chaque propriétaire de la Xbox One possède une connexion haut-débit…”, Microsoft entendant par connexion haut-débit une connexion d’au moins 1,5 Mb/s. On en déduit donc que Microsoft ne vise que les habitants des zones urbaines de pays connectés au haut-débit, mettant de côté dès le départ les habitants des zones rurales ou des pays à réseau internet moins puissant ou moins stable. C’est un choix stratégique et commercial, peut-être guidé par des statistiques sur le profil de leurs utilisateurs, mais qui n’en demeure pas moins surprenant.
A cette restriction de départ s’ajoute le fait que la Xbox One ne sera pas lancée dans tous les pays simultanément en raison des éléments à mettre en place pour assurer cette ultra connexion. La console pourra donc être utilisée à son lancement dans seulement 21 pays dont aucun n’est situé en Asie.
Interpellé sur Twitter par un utilisateur, Microsoft s’excuse de ne pas aller plus vite mais demande aux possesseurs de Xbox 360 qui ne sont pas dans la liste des 21 pays de simplement attendre encore pour passer sur la Xbox One.
Xbox Support :Unsupported countries would not have the full experience, and may not work. ^PC
Autre source d’inquiétude, la Kinect. Celle-ci peut être pilotée par la voix notamment pour allumer et éteindre la box en disant simplement “Xbox on”. Mais cette fonctionnalité nécessite qu’elle soit en mode “écoute” en permanence. Par ailleurs, la Kinect propose plusieurs applications qui utilisent des données personnelles comme votre rythme cardiaque ou la reconnaissance faciale. Microsoft assure que les paramètres de confidentialité sont réglables, que Kinect n’enregistre pas les conversations et ne filme pas non plus ce qui se passe dans votre salon. Selon le géant américain, la Kinect peut être complètement éteinte lorsqu’elle n’est pas utilisée pour un jeu. Rien n’est officiellement dit sur la page de présentation quant aux réglages par défaut ni au stockage de ces données.
En pleine affaire d’espionnage des réseaux par la NSA et alors que les négociations contre les lois telles que CISPA et ACTA mobilisent les citoyens sur les notions de protections des données personnelles, un tel mouvement de la part de Microsoft le met en porte-à-faux vis-à-vis d’un certain nombre de personnes inquiètes de l’utilisation qui est faite des données personnelles sur les réseaux.
Enfin, dernier point d’achoppement mais pas le moindre du point de vue des ‘gamers’ : le prêt, le don et le marché du jeu d’occasion. En effet, Microsoft explique que les joueurs pourront donner leurs jeux mais à seulement deux conditions :
Chaque jeu ne pourra être donné qu’une fois à une seule personne.
Cette personne devra être dans la liste des amis du donneur depuis au moins 30 jours.
Les joueurs pourront aussi prêter leurs jeux par le ‘nuage’ à dix personnes de leur famille et avec tout le monde au domicile du propriétaire de la console. Cela est expliqué dans une phrase qui, en prenant un peu de recul par rapport au contexte, est tout simplement effrayante : “quiconque pourra jouer à vos jeux sur votre console, que vous soyez connecté à votre compte ou non et quelque soit la nature de leur lien avec vous”.
C'est à l'occasion de la Game Developers Conference 2013 que Nintendo a dégainé sa nouvelle arme pour attirer les développeurs indépendants : le Nintendo Web Framework, un outil censé faciliter le portage d'applications développées à l'origine pour smartphone ou navigateurs web.
Ce que vous ignorez peut-être, c'est que Wii Street U Powered by Google, d'ores-et-déjà disponible sur le Nintendo eShop, a été développé grâce au Nintendo Web Framework. Il s'agit d'un outil basé sur WebKit, mais également l'HTML5 et Javascript, qui permet de porter une application sur Wii U le plus facilement et rapidement du monde.
Le Nintendo Web Framework peut être utilisé pour créer des applications qui sont affichées soit sur l'écran du GamePad, soit sur celui de la télévision, ou même les deux. Qui plus est, cet outil permet également de porter des jeux créés à partir de technologies du web (comme le HTML5), et ce beaucoup plus rapidement qu'en codant directement pour la Wii U.
Ryan Lynd (senior software engineer à Nintendo) a également fait la démonstration de quelques unes des étapes du développement avec le Nintendo Web Framework. Il a pris une application de VOD (Vidéo à la demande) toute simple, et a montré comment l'outil pouvait effectuer des changements, rafraîchir, et afficher le tout en temps réel sur l'écran du GamePad ou de la télévision.
Lynd a ensuite porté son attention sur 'Sketch Battle', un jeu de plateforme tout simple à base de Javascript, et porté sur Wii U grâce au Nintendo Web Framework. Il a montré comment créer facilement des niveaux en utilisant des arrière-plans en HTML, et a précisé qu'il était également possible d'utiliser l'objectif et l'accéléromètre du GamePad dans le jeu. 'Sketch Battle' sera inclus dans le SDK du NWF, afin que les développeurs puissent faire quelques essais et expérimenter un peu.
Cet outil fait partie intégrante d'une politique agressive de la firme de Kyoto, visant à attirer un maximum de développeurs indépendants.
Il précise également que le SDK sera entièrement gratuit, même s'il nécessitera l'achat d'un kit de développement Wii U (dont le prix serait apparemment proche de celui d'un PC haut de gamme), ainsi que la signature d'un contrat. Qui plus est, Nintendo ne fera pas de tri au niveau des concepts, et les développeurs seront libres de fixer eux-même le prix et la date de sortie. Ils seront également libres d'opter pour le modèle Freemium pour leurs jeux/applications s'ils le désirent.
Au cours de cette conférence, Lynd a pris exemple sur Gunman Clive pour illustrer les bénéfices à développer sur une console Nintendo. Ce jeu de plateforme avait d'abord été développé pour iOS et Android, avant d'être ensuite porté sur 3DS. Et cette semaine, le créateur du jeu a indiqué que les ventes sur le Nintendo eShop venaient de dépasser les ventes cumulées sur Google Play et l'App Store (et ce grâce à un prix attractif, et une communication fréquente de la part du développeur et de Nintendo).
Ainsi, même si le jeu n'a pas été développé à l'aide du Nintendo Web Framework, il reste un très bon exemple d'un titre disponible sur d'autres plateformes, mais qui a tout de même bénéficié du fait d'être sur une console Nintendo. L'accès à des outils de contrôle plus précis sont également un plus pour les développeurs, selon la firme de Kyoto.
Atlus a dévoilé via le site officiel de Shin Megami Tensei IV une vidéo de gameplay et de nouvelles images du jeu montrant le menu permettant de changer l'équipement du héros. On apprend ainsi qu'il existe cinq catégories pour l'équipement : les épées, les accessoires, ainsi que des armures pour la tête, le corps et les jambes. Selon les éléments que le joueur équipera au personnage pour chaque catégorie d'armure, son apparence changera.
De plus, il n'y aura pas que son apparence qui changera, mais aussi ses statistiques. En effet, chaque élément permettra d'être plus fort contre certains types d'ennemis, mais également faibles contre d'autres. Il sera donc demandé au joueur de bien choisir l'équipement du personnage et de combiner correctement chaque élément pour créer une tenue parfaite.
Shin Megami Tensei IV sera disponible uniquement sur Nintendo 3DS le 23 mai prochain au Japon. Nous espérons toujours une date pour l’Europe de cette exclue 3ds
La réunion des investisseurs de Nintendo s’est tenue avec la publication des résultats financiers pour l’année 2012. L’occasion pour nous d’en savoir plus sur les stratégies choisies par la firme pour contenter ou rassurer ses actionnaires, c’est selon, et qui devraient donc forcément nous concerner.
Nous apprenons donc par Satoru Iwata que Nintendo souhaite élargir l’aide apportée aux développeurs japonais pour exporter leurs jeux autant aux Etats-Unis qu’en Europe. Bien entendu, la firme n’en est pas à ses débuts sur ce terrain puisqu’elle édite elle-même, du moins en Europe, de nombreux titres (Le Professeur Layton, Dragon Quest, Resident Evil, entres autres) mais cette volonté semble être encore plus grande maintenant.
''Les appareils portables occupant une large place sur le marché, il est important pour l’industrie japonaise du jeu vidéo que ses développeurs travaillent sur des titres importants pour la 3DS […] Nous avons donc l’intention de les soutenir plus activement dans la distribution de leurs titres phares à l’étranger. […] Nous sommes également prêts à aider les développeurs tiers sur ce plan.''
Alors quels jeux aimeriez-vous enfin tenir entre vos mains ? Beyond The Labyrinth, Bravely Default, EX Troopers, Dragon Quest VII, Fantasy Life ?
Kevin Butler, le personnage inventé par Sony Computer Entertainment pour promouvoir, de façon comique les produits de la marque nippone, et interprété par l'acteur Jerry Lambert, est aujourd'hui poursuivi en justice.
Si vous ne le saviez pas, Kevin Butler apparaît à la télévision en Amérique du Nord, dans des publicités pour la PlayStation 3. C'est un personnage qui adopte volontairement un ton humoristique en répondant aux consommateurs tout en faisant la promotion des produits Sony.
Eh bien aujourd'hui, il se trouve que le monsieur est poursuivi en justice par le géant nippon pour rupture de contrat, après que l'acteur a joué un rôle du même genre dans une publicité Bridgestone (les pneus), où il y avait un concours pour gagner des... Wii !
L'homme a donc malheureusement été sanctionné et ne pourra plus apparaître dans une publicité en relation avec le jeu vidéo durant les deux prochaines années.
De plus, pendant deux années supplémentaires, il devra avertir Sony avant d'apparaitre dans une publicité en rapport avec le jeu vidéo, afin que le constructeur décide si cela va à l'encontre des droits de la marque japonaise dans la peau du personnage de Kevin Butler.
Espérons donc pour lui, qu'il parvienne à obtenir d'autres projets que les publicités vidéoludiques.