Cela fait un petit moment que je n'ai pas posté, et je vais reprendre doucement, en commençant par ma dernière acquisition :



Cela ne doit pas être le chef d'oeuvre de l'année, mais pour 20€ sur le site de play.com, cela vaut le coup. A voir donc.

La Mandragore est la plante la plus ancrée dans les mythes et légendes de tous horizons.



Commençons par la réalité, la Mandragore appartient à la famille des Solanacées et est très riche en alcaloïdes, lui donnant des propriétés hallucinogènes. Elle produit également des fruits, des sortes de baies.
Sa racine est la source de toutes les légendes, pouvant atteindre des dimensions conséquentes (60 à 80 centimètres et pesant plusieurs kilogrammes) et ayant une apparence souvent anthropomorphe :
ses ramifications lui donnant une vague apparence humaine, avec un tronc, des jambes et même - avec pas mal d'imagination - une tête et un sexe.



La Mandragore est originaire des régions du bassin méditerranéen : Afrique du Nord (dans les pays du Maghreb, elle est appelée "oeuf de Djinn"), Europe méridionale et Moyen Orient.


Les premières légendes les plus répandues font état de la capacité de la racine à émettre un cri d'agonie extrêmement strident lors de l'arrachage de la plante, tuant tout homme ou animal non protégé (de la cire placée dans les oreilles faisait office de bouchon).



Les alchimistes au Moyen Âge recueillaient la mandragore à des endroits bien particuliers. En effet, il était reconnu à l'époque que les hommes morts par exécution, et notamment les pendus, produisaient du sperme une dernière fois ; cette semence entrant en contact avec la terre donnait naissance à des Mandragores.



Les propriétés magiques de la plante proviennent de la racine une fois lavée, macérée et laissée en maturation en linceul ; elle représentait dès lors l'ébauche de l'homme, ou Homonculus (pluriel : homonculi), et restait ainsi éternellement fidèle à son maître ou possesseur, lui prodiguant prospérité, abondance de biens et fécondité.

Voilà pour le général. Les propriétés de fécondité apportée par la plante sont également transcrites dans la mythologie grecque (histoire de Jacob et ses femmes).
La Mandragore était supposé par certains être "l'arbre de la connaissance" dont Eve mangea le fruit.

Il est à noter qu'en Allemagne, la plante est appelée Alraune.


La Mandragore figure bien évidemment dans les références les plus utilisées dans le jeu vidéo :
- Castlevania : Order of Ecclesia sur NDS, la Mandragore est un ennemi sortant de terre de lui-même, qui s'autodétruit en émettant un cri ;
- Castlevania : Aria of Sorrow sur GBA, la Mandragore est une racine déterrée par un squelette et qui émet un son pouvant blesser Soma ;
- The Elder Scrolls IV : Oblivion sur PC / PS3 / X360, les racines de la Mandragore peuvent être utilisées en alchimie ;
- Haunting Ground sur PS2, la servante Daniella cultive des Mandragores, et les arracher alerte directement leur propriétaire ;
- Folklore sur PS3, Mandragora est un folk pouvant être affronté et capturé dans le Hellrealm (Chapitre 5), que ce soit avec Ellen ou Keats ;
- dans la série des Tales of quel que soit le support, la Mandragore est un ennemi régulier, ayant différents pouvoirs selon le jeu ;
- dans la série des Final Fantasy quel que soit le support, la Mandragore est un ennemi végétal régulier, faisant notamment une apparition remarquée dans Final Fantasy XII lors d'une chasse.


Voici une image de la mandragore dans Final Fantasy XI (merci à Torkass):



L'Alraune a également sa part de références dans le monde vidéoludique :
- Final Fantasy XII sur PS2 et Final Fantasy XI sur PC, l'Alraune est un ennemi végétal régulier ;
- Final Fantasy XII Revenant Wings sur NDS, Alraune est une invocation de la Terre, de Rang I ;
- Etrian Odyssey sur NDS, Alraune est un boss lié à une quête ;
- P.N. 03 sur NGC, Alraune est le boss final ;
- Folklore sur PS3, Alraune est un folk rencontré dans la Cité Engloutie (Chapitre 3) par Ellen ;
- SoulCalibur II sur PS2 / NGC / XBox et SoulCalibur III sur PS2, Alraune est le nom d'une des épées-fouet d'Ivy ;
- Disgaea sur PS2 / PSP, l'Alraune est la version "basique" d'un monstre ;
- dans la série des Tales of quel que soit le support, l'Alraune est un ennemi régulier ;
- dans la série des Castlevania quel que soit le support, sous l'orthographe Alura Une, il s'agit d'un boss revenant dans de nombreux épisodes.


L'Homonculus a également sa part de présence dans les jeux vidéos :
- Guilty Gear Isuka sur PS2, le personnage A.B.A. est un homonculus ;
- Fire Emblem : Rekka No Ken sur GBA, Nergal utilise des soldats créés magiquement, s'apparentant à des homonculi ;
- Shadow of Memories sur PS2 / Xbox / PC, Homonculus est le nom d'un des personnages importants, et il est réellement u nhomonculus ;
- Valkyrie Profile sur PSX / PSP, Lezard Valeth fait des epériences alchimiques concernant des homonculi ;
- Haunting Ground sur PS2, les ennemis poursuivant Fiona Belli tout au long du jeu sont des homonculi ;
- Grim Grimoire sur PS2, un homonculus peut être invoqué comme familier en Alchimie ;
- Persona 3 sur PS2, l'homonculus est un objet utilisable par le héros, se sacrifiant lorsqu'il subit une attaque de mort instantanée.




Ndlr : désolé pour le manque d'illustration, mais il est difficile d'en trouver. Si vous en avez, n'hésitez à me les communiquer, ou me communiquer les liens.

Je viens de recevoir ma commande du site play.com, après une petite semaine d'attente :



Alors évidemment, tout le packaging du jeu est en Anglais, ainsi que le jeu, mais 1) il n'est pas encore sorti en France ; 2) il y a peu de chances qu'un tel jeu soit traduit à sa sortie sous nos latitudes (et en plus, l'Anglais n'est pas un problème) ; 3) il m'a coûté 20 € tout compris, je doute qu'il sorte à ce prix-là chez nous.

A l'occasion d'un petit détour par un magasin spécialisé, ma ludothèque DS s'est agrandie de deux softs :



Je sais bien qu'ils ne sont pas forcément bien perçus, mais bon on verra ce que cela donne en jouant. D'autant qu'il s'agit de cadeaux, je vais pas rechigner non plus ^^

Développeur : Ubisoft Canada
Editeur : Ubisoft
Date de sortie : 16 août 2008


La lame dégoulinait encore du sang de la victime. L'assassinat s'était bien déroulé, les informations glanées se sont révélées judicieuses... Mais il reste cette impression gênante de ne pas être dans le vrai. Pas le temps de réfléchir, la ville et ses gardes sont déjà en alerte.


J'ai enfin assassiné toutes les personnes qu'il fallait dans ce jeu, et voici donc mon avis.

On va commencer avec les évidences : le jeu est très beau, les graphismes sont fins, parfaitement détaillés, bien que l'on puisse relever quelques problèmes d'affichage de texture à certains moments, tout de même bien visibles pour certains.
Les animations sont excellentes, tout bouge dans un souci de réalisme évident, et c'est très bien rendu. Les musiques sont discrètes et collent parfaitement à l'ambiance, plus soutenue par des bruitages de très bonne facture et plongeant vraiment dans des décors urbains pleins de vie.

Le gameplay est bien pensé, et malgré l'apparente complexité, se prend en main aisément, sauf éventuellement les combats, le timing étant parfois difficile à identifier pour les contre-attaques et les esquives.

Les points plus sensibles concernent le déroulement du jeu en lui-même : mener des enquêtes sur ses cibles est intéressant et permet de se plonger un peu dans la tête de sa proie, mais la répétitivité de ces scènes alourdit considérablement le déroulement fluide du jeu, si bien qu'on en vient à faire tout cela machinalement, sans plus y prêter vraiment attention.

De même, étaler les enquêtes de sorte que l'on revienne trois fois dans chacune des villes est lourd, il aurait peut-être été plus judicieux de faire ville par ville.

Mon regret final ira finalement pour la conclusion du titre qui soulève bien plus de questions qu'elle n'en résout et brouille encore plus, laissant presque une impression d'inachevé. La fin est minimisée par une volonté d'ouvrir, d'autant que les références utilisées dans cette "fin" aurait peut-être pu être distillées tout au long du jeu.

En résumé, un jeu qui est agréable à parcourir, qui exploite une période historique trouble de bien belle manière, mais qui laisse trop de demi-teinte, au niveau du déroulement d'une part, et au niveau de la méta-intrigue d'autre part. Reste à voir ce qui sera produit dans une éventuelle suite.

Altaïr est le nom d'une étoile appartenant à la constellation de l'Aigle. Elle est située à 17 années lumières (AL) de la Terre, et est la douzième étoile la plus brillante dans le ciel nocturne.
Elle est de ce fait visible à l'oeil nu.



Etymologiquement, le terme Altaïr a été attribué à l'étoile par des astronomes arabes, et a été conservé par la suite. le mot signifie "l'oiseau" en Arabe.


Altaïr apparaît dans trois jeux à l'heure actuelle, à savoir :
- Assassin's Creed sur PS3 / X360 / PC et Assassin's Creed : Altaïr's Chronicles sur NDS. Les références apparaissent plus clairement dans le premier jeu cité : en effet, à chaque fois que le personnage principal Altaïr atteint un point d'observation, un aigle est présent (posé ou en vol) ; de plus, il est possible de lui faire faire un plongeon "d'oiseau" pour lui faire quitter ces cîmes, ponctué pour l'occasion par un cri d'aigle. Du reste, il lui est également possible de recourir à la Vision d'Aigle pour distinguer ses ennemis et ses alliés.


- Bomberman 64 sur N64, Altair est le nom du chef des pirates.

Développeur : Jupiter
Editeur : Square Enix
Date de sortie : 17 avril 2008


Encore et toujours ce même carrefour, la même foule, les mêmes anonymes qui l'arpentent... Encore une fois je suis au milieu d'eux, l'impression d'être une ombre. Mais quelque chose a pourtant changé, je le sais. Il faut que j'atteigne la statue, que je sache...


De retour de vacances, je viens de terminer The World Ends With You. Et j'ai pris une claque.

Le jeu innove à tout point de vue. Dans le gameplay qui exploite les deux écrans de la console et en simultané. Dans la musique, variée, actuelle et correspondant à chaque situation, chaque personnage disposant d'une "playlist" qui le caractérise. Dans le scénario qui ne lâchera les dernières clés qu'au tout dernier instant.

Bref, du tout bon sur toute la ligne. Je ne pensais pas pouvoir être à ce point happé dans ce monde a priori superficiel, le quartier de Shibuya, l'endroit où se font et se défont les modes au Japon et à Tokyo plus particulièrement.
Mais l'histoire, menée de main de maître par des ellipses narratives et des flashbacks savamment dosés, tient en haleine de bout en bout. Chaque personnage est intéressant, leur psychologie s'approfondissant de chapitre en chapitre, laissant des questions qu'il faut élucider. Que ce soit les protagonistes jouables ou les Reapers, tous méritent une attention particulière.

Le tout est servi par une animation au top, aucun ralentissement ne vient plomber ce tableau scénaristique idyllique et des graphismes typés manga alléchants, même quand les ennemis se font nombreux ou imposants.
La musique n'est pas en reste, l'une des meilleures OST que j'ai pu entendre ces derniers temps. Elle colle à l'ambiance, chaque personnage dispose de ses thèmes, variant à chaque fois, même dans les menus, c'est dire.

La durée de vie est tout à fait honorable déjà en ligne droite, et devient conséquente pour peu que l'on s'intéresse aux pins, au Tin Pin Slammer, le mini-jeu local et à tout ce qui peut survenir (je n'en dis pas plus, risque de spoil).
Les combats pourraient paraître répétitifs sur le papier, mais c'est sans compter sur l'utilisation du stylet et des autres fonctionnalités de la console pour activer les pouvoirs des badges, rendant chaque affrontement quasiment unique.

En ce qui me concerne, j'ai trouvé là une des perles que la DS ne propose que rarement (alors qu'il y a matière tout de même) et une bouffée d'air et d'originalité dans le monde du jeu vidéo. Bien sûr, l'anglais pourra en rebuter plus d'un et c'est bien dommage, ils passent à côté d'un très bon Action RPG.
Mon seul regret va à certaines séquences parlées, sans même un sous-titre anglais pour assurer la compréhension. Mais ce n'est là qu'un maigre nuage dans un ciel déjà bien lumineux.

Raijin est le dieu de la foudre et du tonnerre japonais, et l'un des plus anciens dieux shinto, au côté de Fujin ; ils sont d'ailleurs très souvent représentés ensemble.



Raijin est dépeint comme un démon, frappant des tambours pour créer le tonnerre et la foudre.
Il est également accompagné par un animal-démon, Raiju (de la forme d'un chat, d'un raton-laveur, d'un furet ou d'un loup, voire comme une boule de foudre, expliquant alors ce phénomène rarissime). Il est dit des arbres frappé par la foudre qu'ils ont été déchirés par Raiju.



Des mythes circulent selon lesquels Raijin mange les nombrils, notamment celui des enfants. Selon ces mêmes mythes, Raiju dormirait au sein des nombrils de personnes endormies, forçant le Dieu de la foudre à le réveiller brutalement. C'est ainsi que par superstition, certaines personnes dorment sur le ventre par temps d'orage.

Raijin n'est pas le seul nom connu du Dieu de la foudre. En effet, il est très souvent appelé Raiden, Kaminari ou encore Narukami.


Raijin ou Raiden apparaissent dans de nombreux jeux :
- Final Fantasy VIII sur PSX, Raijin est le collègue de Fujin, et le subordonné de Seifer ;

- Kingdom Hearts II sur PS2, Raijin, sous le pseudonyme de Rai, fait partie de la bande de Seifer dans Twilight Town ;

- la série Mortal Kombat sur tous les supports, voit le personnage de Raiden, Dieu de la Foudre, défendre le Royaume de la Terre contre les menaces ;

- Final Fantasy VI sur SNES / GBA, Raiden est une "évolution" de l'invocation Odin, que l'on peut obtenir vers la fin du jeu ;

- Final Fantasy XII Revenant Wings sur NDS, Raiden est une invocation de Type vol affiliée à la foudre, de Rang II ;
- Metal Gear Solid 2 sur PS2 et Metal Gear Solid 4 sur PS3, Raiden est un personnage important e battant aux côtés de Snake ;

- Fatal Fury et certaines séquelles de la série sur beaucoup de supports, Raiden est le nom de scène du catcheur Big Bear, un combattant massif ;

- Raiden et Raiden Fighters en arcade est une série de shoot'em up à scrolling vertical ;

Fujin est le dieu du vent japonais et l'un des plus anciens dieux Shinto.
Il était présent à la création du monde, c'est lorsqu'il laissa les vents s'échapper du sac qu'il porte que les courants firent se disperser les brumes matinales, laissant ainsi briller le soleil.

Il est représenté comme un sombre et terrifiant démon, portant une peau de léopard ainsi qu'un sac sur ses épaules (ce sac contient les vents qui balaient la terre).



Dans la légende chinoise, il est établi que Fujin et Raijin, le dieu de la foudre, sont deux démons maléfiques qui s'opposaient à Buddha. Ayant été vaincus par l'armée des cieux de Buddha, ils devinrent des dieux.


Fujin apparaît dans plusieurs jeux :
- Final Fantasy VIII sur PSX, Fujin est une subordonnée de Seifer ;

- Kingdom Hearts II sur PS2, Fujin, sous le nom de Fuu, fait partie de la bande de Seifer, dans Twilight Town ;

- Mortal Kombat 4 en arcade et Mortal Kombat Armaggedon sur PS2 / Wii / Xbox, Fujin est le Dieu du Vent, ami de Raiden.