Développeur : Capcom
Editeur : Capcom
Date de sortie : 8 février 2008
Hier soir, dans un élan de courage (lol), j'ai pu terminer la mission 20 (et donc ultime) des nouvelles aventures de Dante et de son nouveau comparse Nero.
Je profite donc de cette occasion pour vous faire partager mon avis.
On va commencer simplement, j'aime cette série (euh, ok, sauf le 2...) et le personnage de Dante. Dans cet épisode, ce demi-démon est à l'apogée de sa classe, mêlant maturité et juste ce qu'il faut d'impertinence. Petit bémol tout de même, sa présence dans le soft, qui fait de lui presque un personnage secondaire.
A côté, on trouve le challenger Nero, presque aussi fougueux que Dante au même âge (en fait non), un style de combat bien particulier qui renouvelle sans grand bouleversement le gameplay et l'approche du jeu. Son Devil Bringer en viendrait presque à manquer lorsque l'on incarne le Fils de Sparda.
Côté scénario, on pourra le trouver léger après une intro qui sème légèrement le doute sur les intentions du héros au manteau rouge. Le développement se fait sans heurt, sans temps mort certes, cela ne s'encombre d'aucune fioriture. Cela reste efficace, c'est loin d'atteindre des profondeurs dantesques (ah ah), on aurait peut-être pu en attendre un peu plus, d'autant que les origines de Nero auraient pu être mieux brossées.
Les 20 missions se bouclent finalement rapidement, le temps de jeu avec Dante est relativement minime. Malgré tout, le plaisir de jeu est là, et les coups volent dans tous les coins.
La musique est fidèle à ce qu'elle était dans le troisième épisode, punchie pendant les combats, posant une ambiance agréable le reste du temps. Quelques morceaux avec des choeurs ont été ajoutés pour coller au cadre de cet opus, avec un succès mérité.
Je ne vais pas m'étendre plus loin. J'ai apprécié le faire, découvrir un nouveau personnage, même si son histoire reste à développer (ainsi que son éventuel lien avec Dante).
D'une manière générale, je regrette que les personnages féminins soient relégués à de brèves apparitions (une mission ou deux avec chacune d'elles auraient apporté un plus évident, dans le fun et l'histoire), je regrette également le nombre minimaliste de missions avec Dante et le nombre de missions dans sa globalité, ce qui aurait permis un développement scénaristique plus important et intéressant.
Mais bon, cela reste un bon épisode de Devil May Cry, à mon sens légèrement inférieur au 1 et au 3. Ne parlons pas du 2, cela fâche ;-)
En attendant les prochaines mésaventures de Dante, bon jeu !