Alors que les salons français dédiés aux jeux vidéo semblent se limiter aux Micromania Game Show et consorts, il y en a un qui prend le mouvement à contre sens et l'assume à 200% : le Stunfest. L'Emergency Day 2008 à eu lieu les 10 et 11 mai à Rennes avec pas moins de 48h non stop de folies vidéo ludiques. Ici, point de nouveautés ou de futures sorties, les mots d'ordre sont arcade, récent/retro, qualité, curiosités, et surtout amusement. L'entrée est gratuite, les activités aussi. Seuls certains tournois sont payants. Tout est donc fait pour rendre accessible le salon à tous. Chroniques d'un week end bien chargé vu des yeux de votre serviteur.
Après quelques soucis pré-salon et un changement de véhicule de dernière minute (prévoir du matériel à transporter en Safrane, puis venir en 205, tout de suite, c'est problématique), il est temps de prendre la route. C'est une heure et demi de trajet et deux mauvaises directions plus tard que nous voici devant le lieu sacré : un parking souterrain.
Au premier abord, cela peut faire bizarre, voir choquer (ben oui il y en a). Et puis on entre, on regarde la disposition, la scène, les bornes ... C'est là que vient un sourire, c'est en fait l'endroit idéal pour ce genre de manifestation, un lieu « underground », « hardcore », et sans reflets du jour pour nous cacher les écrans, un lieu ou la transpiration de joueurs acharnés allait nous mettre dans le bain. Ya pas à dire, l'endroit est parfait, aéré juste ce qu'il faut par la grande entrée, et totalement adapté au festoiment qui nous attend.
Après avoir trouvé notre emplacement, discuté avec quelques personnes présentes, puis sorti le matos, il est grand temps de passer à l'installation. On place nos tables, les TV (trois 36cm, deux 70cm, et un projo, c'est la fête), on commence à déballer les consoles, et déjà les premiers curieux viennent voir ce que l'on a apporté. Ca commence à discuter, l'installation prend du retard, mais cela ne se compare pas au plaisir de tailler le bout de gras avec d'autres passionnés. Et puis quoi, on a toute la nuit avant l'ouverture du salon. Certaines machines sont déjà allumées, et le doux frémissement des bruitages se fait entendre. Ca sent bon, ça sent très bon même. Un rapide coup d'œil autour de moi me permet de repérer un peu les stands, et la quinzaine de bornes d'arcade déjà en place. Je vois un Border Down, un Virtua Fighter 4, et des jeux de baston 2D que je n'arrive pas encore à identifier. Un brin d'excitation se fait sentir, le sourire est maintenant arrivé jusqu'aux oreilles.
Nous avons maintenant préparé le gros du matériel. Les consoles sont branchés, les problèmes d'alimentations réglés, mais pas question de se reposer avant l'ouverture. Un wonderboy sur Master System est déjà lancé, et le furieux qui y joue (mais Griiid quoi) nous le fini presque sous le nez en nous dévoilant toutes les subtilités et secrets du jeu. Il n'y a pas à dire, on sent déjà le niveau de connaissance des quelques personnes sur place. Il y en a déjà deux en train de faire des duels sur borne (ils vont d'ailleurs y passer quasiment toute la nuit), et d'autres qui tâtent un peu les consoles prévues pour les jeux de combat. L'organisation se veut intelligente, d'un côté tout ce qui touche aux hardcore gamers furieux de fight (je ne pourrais même pas vous dire le nombre impressionnant de TV et consoles qui s'y trouvaient). De l'autre, un renfoncement avec les jeux musicaux, puis des bornes, du Nintendo, du retro, et du réseau. En plein centre se trouvent l'estrade avec deux projos, une double borne pour les tournois, puis une myriade de transats pour le public. Les piliers, eux, se retrouvent encerclés de bornes d'arcade en tout genre. Vraiment bien vu puisqu'au final, la circulation dans le salon se fera agréable, évitant ainsi de surcharger certains endroits alors que d'autres seraient vides. Bon, on a bien discuté, on a déjà commencé à jouer, mais il est tout de même temps de se reposer un peu (car il va falloir aller jusqu'à dimanche soir non stop).
On se rendra vite compte que les jeux de combats et leurs bruitages sont plus forts que notre sommeil. Au bout d'une heure à tenter de dormir, on se relève et on fait comme les autres : on allume les consoles, et on joue. De toute manière, on avait pas la tête à dormir, trop excités pour cela.
Le Stunfest ouvre enfin ses porte, on est samedi matin et la nuit est passée très vite. Les premières personnes arrivent, calmement mais surement. A partir de là on va constater 2 publics bien distincts : les furieux de jeux de combat qui ne vont même pas se donner la peine de faire le tour du salon, allant directement squatter le côté qui y est dédié, puis les autres qui vont prendre le temps de tout voir et tout essayer. Nos premiers curieux arrivent, regardent ce qui est proposé, rigolent en voyant un jeu, s'extasient en en voyant un autre. La plupart s'y connaissent pas mal et cherchent soit des jeux de leurs souvenirs, soit des curiosités qu'ils ne connaissaient pas. C'est peut-être d'ailleurs le premier salon où l'on ne me demande pas « quelle est cette machine » en me pointant une Saturn, grosse satisfaction personnelle sur ce coup là. Le Multimega (combinaison de Megadrive et Mega CD) fait forte impression et beaucoup en profitent pour essayer. La Super Nintendo est en fête avec Super Aleste qui fait plaisir à quelques personnes, tandis que la MS et la Nes peinent à trouver des joueurs. La journée va alors passer très vite. Les shoots tournent à plein régime, Super Aleste sur Snin, Radiant Silvergun Saturn qui impressionne, et surtout Ikaruga live arcade qui tourne à fond, au même titre que Senko no Ronde qui lui aussi a de la demande. Ca fait plaisir de se voir réclamer ce genre de jeux là où d'ordinaire on me demande un Smash Bros ou un Mario. Je regrette tout de même que le manque de place m'ait empêcher de ramener Dreamcast, Playstation 2, 32X, GC, et autres.
Passons un peu du côté du public ce coup-ci. Myau prend la relève sur le stand et j'en profite pour faire un petit tour. L'ambiance est très bonne, le public prend soin du matériel, et semble tout à fait satisfait de ce que propose le Stunfest. 3Hitcombo a réussi son coup. Le stand de consoles en réseau fait tourner Call of Duty 4 360 à plein régime (à tel point que le jeu ne sera pas changé du WE, et sans ROD de la part des machines qui auront tourné 48h non stop, impressionnant), un autre stand retro avec PC Engine, Jaguar (il avait Alien vs Predator le bougre, j'avais vachement envie de l'essayer), Atari 7800, ... est de la partie, ainsi qu'un segment Nintendo qui propose, entre autres, du Mario Kart et du Super Smash Bros Brawl (ils tournaient plutôt bien eux). Un peu plus loin, des 360 avec Virtua Fighter 5 font le bonheur de joueurs qui sont pour la plupart venus avec leur stick arcade (en fait la majeur partie des furieux de baston ont ramené le leur), puis des bornes qui en mettent plein la vue avec Border Down (même pas eu le temps d'en faire une petite partie), Dragon Ball Z, et plusieurs shoots mais pas une seule n'est libre, dommage.
Comme d'habitude avec la partie jeux musicaux, c'est prit d'assaut. Les habitués trustent, les occasionnels admirent mais n'osent pas vraiment essayer. De l'autre côté, tout les jeux de combats sont pris. Quelques places se libèrent de temps en temps, mais n'ayant pas un niveau fabuleux dans le domaine, je préfère m'abstenir. Il suffit de jeter un coup d'œil rapide sur les parties pour voir que les joueurs ici sont d'un autre monde, ce n'est pourtant pas l'envie qui me manque de me faire un petit Guilty Gear. Après avoir fait le tour de cette partie, un constat s'est imposé, la plupart des meilleurs joueurs de France étaient là, les enchaînements coups/contres que je voyais n'étaient pas accessibles au commun des mortels. Et c'est là une des grandes forces de ce Stunfest, réunir un maximum de grands joueurs. D'ailleurs, ce salon s'est même permis d'avoir quelques invités (merci SRG pour les infos sur ces tueurs) :
-Ichi : champion japonais de Capcom vs SNK 2
-Lunalena : coréenne surdouée à King of Fighter
-Ichimaru : suédoise qui excelle sur DDR, Guilty Gear et Para Para Paradise
Avouez que l'on ne voit pas ça tout les jours, surtout quand ils affrontent les meilleurs joueurs français et belges. Je ne vous explique pas la folie lors des tournois. Je ne suis pas expert en baston 2D, mais même moi, pauvre semi néophyte dans ce domaine, j'ai été bluffé par les affrontements. La technicité était de haute volée, les enchainements violents, et visuellement c'est de toute beauté. Mais le sentiment qui prédomine en voyant ce spectacle, c'est que d'un coup on se sent très nul. Autre fait marquant lors de ces tournois : les commentateurs. C'est bien simple, je me serais cru à une course de chevaux type PMU mais version tournoi de baston. Un taux de paroles incroyablement élevé, un débit incessant alliant conneries et description précises de ce qui se passait à l'écran, avec des pointes encore plus violentes lors de contres ou de fins de matchs. Impressionnant. Bon, c'est bien beau, mais il va falloir retourner au stand, il y a tout de même un peu de monde, et il va falloir faire tourner les jeux. Au passage, une personne fort sympathique me ramène une Dreamcast avec un peu de matos pour faire plaisir aux personnes qui regrettaient son absence.
Vu le public, je me dis qu'un petit Guardian Heroes Saturn devrait cartonner, et peut-être que pour une fois j'arriverai à faire jouer des personnes sur un Quantum Redshift généralement boudé sur les autres salons (quand ça ne s'appelle pas Wipe Out ou F-Zero personne veut prendre le pad). Si le beat'em'all de Treasure trouve de suite preneur avec deux furax de la baston, le second peine à être testé. Pas le temps de faire l'animation, Bomberman à 10 est lancé sur projo à la place de la 360, ça tourne bien et les joueurs viennent s'amuser. Ayant un peu de mal à jouer (surtout avec l'un des joueurs d'une mauvaise fois totale et qui n'était pas capable de se taire plus de 5 secondes d'affilée), je retourne sur Quantum pour me faire une petite partie.
Rapidité max et distance focale enclenchée, je m'élance. C'est balèze à contrôler mais on prend rapidement ses marques et la c'est le bonheur. Et puis je me rend compte qu'il y a du monde derrière moi, quatre ou cinq personnes frappées par la vitesse et la qualité d'animation du jeu (ça va trop vite pour voir les graphismes). Rapidement les gens demandent à essayer, les fans de Wipe Out trouvent leurs marques (en même temps le jeu est développé par la même équipe) et se posent des questions sur le fait qu'ils n'aient jamais entendu parlé de ce jeu. Au cour des 2 ou 3 heures où le titre a tourné (quel bonheur de pouvoir enfin faire découvrir ce jeu) j'ai du expliquer une bonne quinzaine de fois qui était derrière le jeu et ses rudiments. Bilan, 7 ou 8 personnes qui repartent avec l'intention de s'acheter le jeu. Raiko est fier de sa propagande, comme quoi, une fois testé, certains jeux non réputés font mouche. Au passage, j'aurai un peu gonflé mon ego en faisant le jeu avec toutes les options de vitesse activées devant quelques personnes surprises de voir que l'on pouvait contrôler le véhicule dans ces conditions. Après m'être senti tout petit devant les jeux de combat 2D, il est agréable de remonter un peu sa côte sur un autre jeu, du pur orgueil pour se rassurer comme on peut de ne pas être le plus nul. Pendant ce temps, Guardian Heroes a été fini 2 fois, et Bomberman a cédé sa place à Senko no Ronde qui a décidément bien du succès.
Il commence à se faire tard, les tournois continuent, le salon ne désemplit que très peu, et on va même avoir un concert de Game Boy ma foi très surprenant. Cela donne une sorte de techno retro du plus bel effet, pêchue, et on ne peu plus écoutable. C'est un peu plus tard que l'ennui de la soirée arrive, de charmantes teignes ayant trouvé le moyen de voler une machine. Il est vrai qu'au vu des personnes présentes et du respect très surprenant de ces dernières, on a un peu eu tendance à se relâcher - moi le premier. Je ne remercierai jamais assez ce genre de salopards qui profitent de la bonne ambiance générale pour se remplir les poches, au détriment des personnes qui amènent du matériel pour faire profiter un maximum de gens. Cela dit, l'organisation réagit de suite, sort ses cartons, ses rouleaux d'adhésifs marron, et nous incrustent toutes les machines sur les tables, à tel point que j'en ai du mal à ouvrir le tiroir de ma 360. Enfin au moins, plus rien ne devrait disparaître. Et puis le message passé, la moindre personne s'approchant un peu trop des machines devait tout à coup sentir quelques paires d'yeux assassins dans son dos. Cet incident passé, tout a pu reprendre dans les meilleures conditions possibles. On entame la deuxième nuit blanche, et l'ambiance extraordinaire de ce salon nous empêche de ressentir la fatigue. La fête continue.
Certains n'ayant pas la même résistance au sommeil tombent dans les transat au milieu de la salle pendant que le reste du public continue à s'acharner sur les pads. Le réseau 360 tourne toujours à plein régime, le stand Nintendo ne désemplit pas vraiment, et il en va de même pour tout les autres emplacements. Encore une fois toutes les bornes sont prises et je désespère de mettre la patte sur un Border Down qui me fait toujours de l'œil. Sur notre stand, les gens commencent à avoir du mal à jouer à tout ce qui demande de gros réflexes. La 360 passe en mode FDT 2017 qui vaudra l'hilarité de tous quand ils verront que le jeu tourne sur cette console (ils pensaient avoir à faire à la première Xbox), puis je lance la mission avec le Valak aux deux canons (sorte de gros Godzilla). Là c'est moi qui rigole, plus personne ne fait le malin, et les demandes pour jouer commencent à tomber. Ce jeu est parfait quand les neurones sont amorphes, pas besoin de réfléchir, on avance et on bourrine. Ca fait son effet, quelques squatteurs vont y passer un peu de temps. Sur Super Nintendo Demon's Crest fait un gros bide et se fait remplacer par un Rock'n'Roll Racing, pendant que l'on me réclame pour la quinzième fois Street of Rage 2 sur Megadrive. Ya pas à dire, beat'em'all et shoot, le cocktail gagnant des joueurs.
La nuit va ainsi suivre son cour avec toujours autant de joueurs à vadrouiller, dormir, discuter (très important ça les rencontre ici), ... De notre côté on se décide tout de même à se reposer un peu. La tête suit le mouvement, mais les jambes, elles, non. Il devient difficile de tenir debout après environ 30 heures quasi intégralement passées sans s'assoir ou s'allonger. Et encore une fois, ce ne sera qu'un petit repos tant le bruit environnant nous maintient dans un état d'excitation constant. Finalement on se dit qu'il vaut mieux finir le salon et on en dormira que mieux quand on rentrera chez nous. Motivés, Myau et moi nous remettons à jouer avec tout le monde. Ca discutaille jeux et culture vidéoludique, on se fait découvrir des trucs, on fait un petit coup de Guitar Hero 3 au passage, bref, le pied. Les transateurs se réveillent peu à peu, d'autres personnes encore arrivent dans le parking, et le rythme reprend de plus belle. Il est temps de passer aux choses sérieuses, Raiko branche le Virtua Stick de Virtual On que les gens regardaient avec envie la veille, passe Super Aleste sur Snin, Fantasy Zone sur MS, Gunstar Heroes sur MD, Kingdom Under Fire sur Xbox, et Ikaruga sur 360. Quel plaisir de voir que toutes les manettes sont prises d'assaut. Je regrette tout de même l'absence de PS2 pour mettre un petit Bujingai assez méconnu mais tellement bon, enfin ce n'est pas grave, on a de quoi faire.
A partir de là le public va se faire de plus en plus curieux. On nous demande les jeux, un Shining Force 3 par ci, un Otogi 2 par là, Rez HD fera même l'objet d'une démonstration par un guston qui me fera un 100% total sur le premier niveau en jouant quasiment à l'aveuglette. Final Fight CD est lancé, Street of Rage 2 est encore réclamé, une demande tombe sur Quantum Redshift (des personnes de la veille qui voulaient le montrer à d'autres), Senko no Ronde 360 et Radiant Silvergun Saturn sont appelés par quelques furieux, ... C'est l'extase, voir autant de personnes réclamer ce type de jeux, vouloir discuter de la même passion autour d'une bonne bière, ou encore voir des yeux écarquillés de bonheur à la vue d'un jeu qu'ils voulaient désespérément essayer, c'est une chose rare, un plaisir que l'on savoure à chaque instant. Vous n'imaginez pas la satisfaction que c'est de voir des joueurs impressionnés par un jeu Master Sytem ou Nes - en temps normal la réaction classique est la fuite - ou de les voir devenir à moitié fou en apercevant le boitier de Radiant Silvergun sur la TV. Certains vont même jusqu'à nous remercier de les avoir fait essayer des jeux. De la pure folie.
La journée va ainsi passer très rapidement. A partir de 15 voir 16 heures, le salon s'apaise. Les gens commencent à rentrer (certains n'ont pas le choix à cause des horaires de train), le calme remplace lentement le brouhaha environnant. Vers 18h il n'y a plus grand monde, certains stands commencent le rangement, pendant que d'autres restent chargés en public. De notre côté, on va profiter de l'arrivée d'un pote pour décompresser un peu et parler d'autre chose que de jeux vidéos. On se lance tout de même un petit Guitar Hero pour se faire plaisir, mais la fatigue et l'envie de discuter prendra le pas. Au passage, et à ma grande surprise, une personne qui est restée un bon paquet d'heure sur notre stand revient me voir pour me remercier d'avoir amener tout ces jeux. Même si à la base on est venu pour ça, il faut reconnaitre que ça met toujours un peu de baume au cœur de voir cela.
19h arrive, il faut commencer à ranger. On commence le pointage des jeux, on refait les cartons, récupération du matos dispatché sur les stands, rangement des tables et TV, et il est déjà temps de partir. Le temps de tailler une dernière discussion avec SRG, SamZ, et les autres, de prendre une tite photo souvenir, et il faut reprendre le supplice de la vieille 205 chargée à ras-bord pour rentrer. Ce fut vraiment un week end mémorable, et la seule chose à laquelle on pense sur le retour c'est "on remet ça l'an prochain, ya pas moyen".
Je serais tenté encore de vous raconter quelques anecdotes sur cet évènement, mais je pense en avoir suffisamment dis. 3Hitcombo a organisé son salon de façon carré, propre, et en permettant à tout fan de jeu de trouver son bonheur. La majeur partie des consoles étaient là, une grande variété de jeux accessibles à tous, des bornes d'arcade un peu partout, du spectacle, ... mais surtout la possibilité de se retrouver entre fans, comme dirait Eurocard/Mastercard : "il y a des choses qui ne s'achètent pas". Le Stunfest est là, et je vous donne rendez-vous les 9 et 10 mai 2009, pour la prochaine édition !!!