Allez hop, petit billet d'humeur cinématographique, puisque je viens de passer une semaine entière à découvrir l'univers de Firefly (série méconnue en France, devenue culte aux USA).

Petit rappel, puisque je compte également vous informer de l'existence de ce petit bijou, que j'ai découvert totalement par hasard.
Firefly, c'est une série de Joss Whedon (Buffy contre les Vampires, Angel) diffusée en 2003 sur la FOX, et arrêtée prématurément au bout de 13 épisodes (pour raisons fiscales si je ne m'abuse).
2 ans plus tard, alors que la série était en train de passer culte aux USA (avec apparemment une fanbase très développée), Whedon décide de clôturer sa saga avec un film de 2 heures, intitulé Serenity.

Je viens de terminer à l'instant le visionnage du film, et je peux donc apporter un éclairage sur l'univers SF du vieux briscard.
Déjà, j'aime pas Buffy, ni Angel. C'est donc avec appréhension que j'ai acquis (illégalement) la saison complète de Firefly, après avoir lu une critique dithyrambique sur un forum US.
Premier constat : rien à voir avec les précédents travaux de Whedon, mis à part le développement poussé (poussif?) des personnages, qui constitue la réelle force de Firefly.

C'est dur d'être objectif, mais pour vous donner un ordre d'idée, aucune série ne m'avait autant accroché (même pas Game of Thrones et Scrubs, et c'est pas rien). J'ai juste passé "a hell of a week", à me poiler sur les remarques débiles de Jayne, à flipper à chaque intervention de River, et à baver devant les scénarios tous plus dingues les uns que les autres.

Je compte pas rédiger un pavé César de 40 pages, donc je vais simplement vous recommander (non, plutôt vous ORDONNER) de regarder au lus vite les épisodes "Serenity", "Out of Gas" et "Objects in Space" qui sont des bijoux comme on en fait plus, et qui surpassent parfois certains standards du cinéma (pour une série, avouez que ça lui accorde forcément du crédit) pour offrir un spectacle hors du commun.

Petit example pour vous aguicher : dans l'épisode "Out of Gas", l'équipage du Serenity est dos au mur, sans oxygène dans le vaisseau, et on assiste à un huis clos super poignant dans lequel on en apprend des tonnes sur chaque personnage, et tout ça en 40 minutes. Un putain de CHEF D'OEUVRE! Nondidiou, j'étais sur le cul pendant l'intégralité de l'épisode.

Et comment ne pas parler du film ("Serenity"), qui représente en quelque sorte l'épisode 14 de la série, et qui clôture l'histoire d'une manière presque parfaite... Un film bourré de clichés, empruntant un nombre de références incalculable (Blade Runner, Star Wars, Matrix, etc. pas des références de merde donc) et qui les rassemble dans un foutoir sans nom, mais diablement jouissif et extrêmement émouvant .

J'ai failli lâcher la larme tiens. Tout est tellement badass dans ce long métrage! (surtout Malcolm, Guy et River). C'est super cliché et prévisible, mais bordel de Dieu! J'ai jamais autant été diverti en regardant un film. Et le mieux, c'est qu'il récompense les fans de la série, et clôturant tous les arcs pour chaque personnage (et de fort belle manière).

Le point fort de l'univers de Firefly, au-delà de son mix étrange entre Western et Sci-fi, c'est bien son casting, et le film nous le prouve une fois de plus.
En conclusion, Firefly/Serenity représente une seule etmême oeuvre, belleà en pleurer, qui fait ressentir des émotions insoupçonnées, et qui divertit à chaque scène.
De l'humour, de la baston, du sci-fi, de l'amour, et surtout une bonne grosse dose de fun.

Le souci c'est que, maintenant, je vais avoir du mal à passer à autre chose. J'ai plein d'images merveilleuses en tête, et je ne voudrais les oublier pour rien au monde.




Voilà, je doute que quelqu'un lira un jour ce pavé, mais si un malheureux pèlerin s'égare sur mon blog et lit ce billet, je ne peux que lui conseiller d'investir dans cette série méconnue mais ô combien prenante qui m'a offert quelques unes de mes plus belles heures de télé.

Ca fait un bail que j'ai pas rédigé un billet d'humeur, mais le, je me sens obligé de le faire. J'ai craqué aujourd'hui, en offrant 70 euros à ces voleurs de la FNAC pour acquérir le tout nouveau Elder Scrolls.
Ca faisait un moment déjà que j'avais des vues dessus (merci les trailers super épiques). Pourtant, j'ai hésité à l'acheter à sa sortie, en me rappelant soudain la déception Oblivion qui, au-delà de sa profondeur de champ extraordinaire, ne proposait, selon moi, rien de bien folichon, et on se faisait rapidement chier, il faut bien l'avouer.

Premier constat : Skyrim n'est pas vraiment plus beau que son prédécesseur. Les PNJs sont moins dégueulasses, mais les textures sont blafardes (la neige...) et le moteur n'a pas vraiment évolué. En revanche, et c'est là le plus important, la patte artistique du jeu est tout simplement dé-men-tielle. Chevaucher sur son destrier, par une froide nuit d'hiver, avec une onde boréale dans les cieux, en arrivant sur une plaine digne du territoire du Rohan (ndlr : Le Seigneur des Anneaux), et avec un fabuleux thème de Jeremy Soule dans les oreilles, ça n'a pas de prix.

En fait, le maître-mot de Skyrim est épique. Tout est grandiose, chevaleresque, digne des plus belles aventures. De la simple quête de hameau à la magnifique quête principale, du plus petit dongeon au plus grand, de la plus infime possibilité de gameplay à la plus importante, tout est PARFAITEMENT orchestré! Ca m'a même ému de voir autant de savoir-faire, et les passages épiques du jeu (bien plus nombreux que dans TES IV ... qui n'en avait presque aucun) foutent sur le cul. Autre exemple : à l'instant, je viens d'arriver devant un temple, au sommet de l'une des plus hautes montagnes, avec une tempête impressionnante qui bourdonne dans mes oreilles, des dragons qui hurlent à la mort, et mon cheval qui s'enfuit au galop. Skyrim, c'est ça : un jeu tout sauf linéaire, mais pourtant terriblement cinématographique, qui propose de nombreuses séquences belles à se damner, et épiques à souhait.

Après 6 heures de jeu, j'ai seulement découvert 1% de la map à peu près, et n'ai visité que deux hameaux. J'attends donc de voir les grandes villes,mais j'imagine que ça va encore plus me mettre sur le cul.

Je n'ai volontairment pas parlé du gameplay, tout simplement parce que ce n'est pas ça qui m'a le plus impressionné durant ces premières heures. C'est génial et jouissif cependant, pas de doute là-dessus.

A acheter d'urgence donc, à moins de ne pas vouloir ruiner votre vie sociale, comme j'ai déjà commencé à le faire.

Ok, petit billet d'humeur. Cet article n'étant pas destiné à attirer les foudres des haters en tout genre, j'invite tous ceux qui réagiront à le faire de manière polie.

Je hais les comédies musicales. Ok, non, peut-être pas. Dans le genre, j'adore Sweeney Todd (pour les paroles, bien entendu, et pour le film de Burton tiré de la pièce). Mais sinon, ça me fout la gerbe. Autant le dire franchement.

Y'a de ça 3 ou 4 semaines, ma soeur me parle de Glee, LA série du moment. "Mouais, je regarderai pas, j'aime pas les trucs populaires niais". Et "de toute façon les ricains savent plus quoi inventer".

Et voilà, 3 ou 4 semaines plus tard, je regarde le dernier épisode en date (le 19ème de la saison 2, donc). D'abord, quelques précisions : je suis un mec, j'ai aucun problème avec ma virilité, et j'aime le foot et les bières (pouah, un vrai mec quoi). Et je suis juste devenu "gleek" (ndlr : addict à Glee).

Cette série représente tout ce que je déteste ("mais pourquoi il se contredit tout le temps?) : un casting détestable, des reprises risibles de chansons "connues" tout aussi risibles (Kesha, Britney Spears, Justin Bieber et j'en passe)), un jeu d'acteur au fond du trou, un scénario prévisible, et surtout un immense dose de super bonbon bien rose (ultra niais, en somme).

Seulement voilà, j'ai jamais été autant impliqué dans une série. Tous ces personnages détestables, tous ces rebondissements à la con... Franchement, ça m'a fait abandonner 2 ou 3 fois. Mais, ma copine étant assez chiante sur le fait que j'abandonne tout (ma licence, mes projets d'avenir), je me suis dit : "allez, soyons fou, allons au bout des choses pour une fois" (ok, vieille excuse).
Glee est une série irritante au plus haut point, débordant de patriotisme et de niaiserie bien américaine.

Donc, après un tableau aussi négatif, je vais essayer d'expliquer pourquoi je considère que Glee est ce qui est arrivé de mieux à la télévision américaine depuis quelques années.

Déjà, il faut TOUT prendre au second degré. Si on se met à relever toutes les incohérences, les choix douteux, le mauvais goût, on ne peut pas aimer cette série. Mais quand on la regarde en se disant que c'est "juste" un bon divertissement, bah ça déboîte. S'tout.

Première saison, avant-dernier épisode : j'ai envie de tuer tout le monde, surtout Rachel. Deuxième saison, 19ème épisode : j'ai qu'une hâte, les voir de nouveau évoluer sur la "scène", surtout Rachel. En fait, les réalisateurs ont bien joué leur coup. Ils nous ont présenté des personnages antipathiques au possible, nous ont servi des reprises vomitives, tout ça pour nous balancer une énorme gifle à la tronche lors du dernier épisode de la saison 1 (qui reste le meilleur, selon moi). Le remix/medley de Journey (un groupe que j'apprécie particulièrement) m'a foutu sur le cul. En fait, tous les personnages sont super attachants, si on passe au-delà de ces putains de clichés.
Tiens, un exemple. Rachel : arrogante, irritante, laide, vulgaire. C'est juste devenu mon personnage préféré de la série. Tous ces défauts forment un ensemble repoussant, et en même temps irrésistiblement attirant (je la trouve carrément sexy, oui, j'ose le dire).

Les autres sont pas en reste d'ailleurs, à part "Big Mouth" Sam, qui est le seul point faible de la série selon moi.
Dans la saison 2, on se prend plein de rebondissements dans la face, tout s'enchaîne très vite, et l'émotion sont au rendez-vous.

Mes films préférés sont généralement très profonds, psychédéliques, intelligents (Dead Man, Edward Scissorhands, Apocalypse Now), mais j'ai de temps en temps besoin de m'enduire de niaiserie dégoulinante à l'américaine. Et Glee fait tout ça très bien.

Pour tout vous dire, j'ai avalé la saison 2 en deux jours, alors que j'avais des partiels à réviser. L'épisode 20 est diffusé ce soir sur la FOX, donc j'aurai bientôt mon fix. Entre deux parties de Planescape Torment, ça fait énormément de bien (ok, je sais, rien à voir avec Planescape, c'est même l'exact opposé).




BREF, pour conclure. C'était pas vraiment un billet d'humeur, mais plus un foutoir de mon esprit (résumé en quelques lignes, et ça c'est la méga classe).
Je suis un mec, j'ai une nana géniale qui aime les "trucs de mecs" et qui déteste tout ce qui la ramène à sa période barbie/Spice Girls, j'aime tout ce qui est intelligent, profond, réfléchi, beau. Et pourtant, j'adore Glee, qui est exactement à l'opposé de mon monde. Même ma copine est devenue fan (et c'était encore moins évident de la convaincre que moi). Ca fait le bonheur de ma soeur, bien sûr, qui arrête pas de me rabâcher "bah ouais, j'te l'avais dit, très une vraie gonzesse".
Mais je suis fier de le dire :
JE SUIS UN GLEEK (et j'emmerde le monde, soit dit en passant).

C'était Strife, en direct du monde des Bisounours, à vous Paris.

Bon, je me sens obligé de faire partager mon billet d'humeur sur ce film, parce que j'ai besoin d'exorciser certaines frustrations. Ridley Scott, c'est tout ce que j'aime : un Gladiator mémorable, épique et intense, un Alien magistral (l'un des meilleurs, sinon le meilleur), un Kingdom of Heaven très instructif historiquement parlant... Ses fresques historiques ne manquent jamais de mordant, ni d'action.
Je viens juste de terminer mon visionnage de son dernier film en date, et je crie à l'imposture! Où est donc passé le génie du réalisateur? Tout est plat, sans saveur, sans intérêt. Je me suis tellement ennuyé que j'ai zappé tout un pan du film pour pouvoir passer à la baston de fin, qui est de loin la moins réussie de Scott (ou comment réinventer le D-Day à l'époque médiévale... n'importe quoi).

Le jeu d'acteurs est catastrophique. Même Russel Crowe, habituellement si charismatique e attachant, semble totalement détaché de son personnage. Blanchett s'en sort pas mal, mais son rôle est risible (la pauvre veuve qui tombe peu à peu sous le charme du beau mâle, mais qui garde une force et un courage exemplaires... à vomir). Petit Jean, Frère Toc et tout le toutim... no comment, mais c'était hilarant de voir d'aussi piètres acteurs se démener pour amener un semblant d'humour à un film qui en manque cruellement. D'ailleurs, j'adore l'acteur qui joue Frère Toc, donc ça m'a d'autant plus déçu.

Globalement, ce qui détruit le film selon moi, et qui le rend insupportable à la vision, c'est la surabondance de clichés. Scott aurait gagné au change si son récit s'était concentré excelusivement sur la partie historique. En voulant jouer sur les deux tableaux, fiction et réalité, il s'emmêle les pinceaux et perd de vue son propos initial, qui était de présenter la genèse de Robin des Bois. Ici, on a droit à un remake de Gladiator : mêmes symphonies, même manichéisme, mêmes rôles, mêmes bastons... Seulement, là où Gladiator parvenait à apporter un souffle vraiment épique, Robin des Bois semble n'apporter qu'une fresque pseudo-historique dénuée de toute substance. Et que dire des "enfants perdus"... qui se battent sur de poneys (oui, sur des poneys). On aura tout vu.

Bon, si je devais retenir un bon point, ce serait la prestation du roi Jean et de Godefroi, qui sont les seuls à se tirer la bourre en tête d'affiche.

Bref, ça m'a même pas fait marrer de regarder un tel nanar, j'étais même plutôt énervé. C'est pas la première déception de Ridley Scott, mais certainement la pire. Je prie por qu'un second opus ne voit jamais le jour.

Le top qui va suivre reflète mon opinion personnelle, qui bien entendu fera preuve d'une certaine subjectivité. Je concède que ce top est pour le moins original, voire marginal, mais j'avais besoin de vous en faire part avant d'entrer dans cette nouvelle décennie.

20) Ratchet and Clank 3

Le meilleur épisode des Ratchet, tout simplement. Quoique ACiT aurait pu lui voler la vedette, mais il faut un peu de temps avant de voir son impact dans les prochaines années. Du fun, du fun, du fun... Et une tonne d'humour. Un jeu qui se finit en une traite, un véritable bijou.

19) Dragon Quest VIII

Excellent RPG, avec un gameplay très archaïque, mais une ambiance du tonnerre. Les environnements sont tous reliés les uns aux autres, ce qui donne un cachet envoûtant à des graphismes déjà sublimés par le choix du cell-shading. Et puis, Toriyama quoi...

1Wild Arms III

Mon Wild Arms préféré. Là encore j'ai été conquis par l'ambiance, très western, de cet RPG atypique et jouissif. L'OST est selon moi ce qui se fait de mieux à l'heure actuelle, juste devant...

17) ... Baten Kaitos!
Une nouvelle fois, c'est l'ambiance qui m'a pris aux tripes. OST d'enfer, casting génial (ahhhh Kalas), gameplay original, scénario (sur)prenant et environnements à tomber par terre (Mira). Bref, du tout bon.

16) Sands of Destruction
Voilà un jeu méconnu de nous autres français, et c'est mon coup de coeur de l'année 2010. Le jeu en lui-même est médiocre, voire même mauvais, mais un je-ne-sais quoi m'a accroché d'un bout à l'autre de l'aventure. En regardant les crédits de fin, j'étais déchiré entre l'envie de briser ma cartouche ds ou de l'entreposer dans un endroit bien gardé, telle une relique. On aime ou on aime pas. Moi, j'ai aimé, et vraiment méprisé ce jeu finalement très attachant.

15) Kingdom Hearts II

Une suite formidable, qui surpasse le génial premier opus. Là, on a droit à des combats nerveux, parfois poussifs, mais toujours jouissifs. Et puis, quelle ambiance,mon dieu! Toute la fin du jeu est mythique.

14) Psychonauts

Une des rares très bonnes surprises de ces derniers temps pour moi. Je l'ai découvert un peu par hasard (j'en avais entendu parler mais sans plus), et j'ai juste pris méchamment mon pied. Son univers peut s'apparenter à celui de mon "Numéro 1 Copyright", et c'est peut-être pour ça que j'ai autant aimé. Le principe de pénétrer dans le cerveau des gens pour mieux régler leurs conflits intérieurs : une très bonne idée magistralement exploitée. Le niveau du "laitier" est particulièrement savoureux et novateur.

13) Mass Effect 2

Celui-là, il a largement surpassé mes attentes. J'ai été littéralement transporté dans son univers post-apocalyptique poisseux, et pourtant tellement attirant. Le système de jeu est extrêmement bien rodé, et la quête aux personnages très bien exécutée (surtout que ceux-ci sont plutôt bien travaillés, mention spéciale pour Thane).

12) Bioshock


Mon premier amour sur next-gen : c'est le jeu qui m'a fait acheter une 360. Et j'ai vraiment bien fait, puisque c'est à ce jour l'un de mes FPS préférés, tous supports confondus. Quoique ce ne soit pas véritablement un FPS, mais plutôt un survival-horror survitaminé et disposant d'un scénario légendaire.

11) Banjo Tooie

Ahhh la 64.... Les heures passées sur Banjo Kazooie... Là, c'est la nostalgie qui parle. Banjo Tooie reste encore aujourd'hui, 10 ans après sa sortie, une référence du jeu de plate-formes. Ecoutez l'OST d'ailleurs, ça sent bon le Rare.

10) Super Mario Sunshine

J'ai longtemps hésité avec Super Mario Galaxy, qui est pour moi l'apogée de la plate-forme moderne, mais je lui préféré l'ambiance de Sunshine. Mario est en vacances, et ça se sent. Le gameplay en ressort grandi. C'est le Mario le plus original (de la série principale), mais aussi celui disposant de la meilleure OST.

9) Resident Evil 4

Un jeu culte pour une série qui ne l'est pas moins. Leon S. Kennedy pue méchamment la classe, et l'ambiance est horrifique à souhait. Un peu trop d'action peut-être, mais ça ne peut pas empêcher le joueur d'avoir la sensation de jouer à une oeuvre mythique comme il ne s'en fait que 2 ou 3 par décennie.

Final Fantasy XII

Là encore, longue hésitation. FF IX et FF X font partie de mes RPGs préférés, chacun pour une raison différente (le IX pour les personnages, le X pour son scénario), mais aucun des 2 n'a le charme du XII selon moi. Je ne sais pas pourquoi, mais je me sens chez moi en parcourant Ivalice. Les scènes qui entourent le sauvetage de la princesse Ashe vers le début du jeu sont juste phénoménales (Vossler, quelle classe!). Le casting y est aussi pour quelque chose, avec des persos super "smart" (Basch et Balthier pour ne citer qu'eux).

7) Shadow Hearts : Covenant

Un vote du coeur. Le gameplay est archaïque et lent, mais tout le reste est dément. Du casting à l'OST en passant par le scénario, j'ai été véritablement conquis par ce fabuleux RPG, qui devrait se trouver dans toutes les ludothèques. Et puis, Yuri quoi...

6) Metroid Prime

Peut-être le "meilleur" jeu objectivement parlant de cette décennie. LE véritable précurseur du FPS d'aujourd'hui, disposant d'une ambiance... particulière. On est tour à tour émerveillé, et effrayé par ce monde où la loi du plus fort est omniprésente et où on ne peut compter que sur soi-même. C'est un jeu qui se fait un peu dans la douleur, à cause notamment d'une difficulté augmentée par les problèmes de caméra, mais il en ressort une aventure mythique, qui surpasse même celle de Super Metroid.

5) The Legend of Zelda : the Wind Waker

Voilà le meilleur opus de la saga selon moi, grâce notamment à son OST, sa "plaine d'Hyrule" hyper vaste, ses graphismes très réussis, ses objets, sa durée de vie, Ganondorf, et surtout son AMBIANCE! L'arrivée sur l'île de Jabu Jabu vers la moitié du jeu est fabuleuse, même si on ne fait au final qu'y passer 3 minutes. J'aime ce jeu, avec passion, et si je devais garder un seul Zelda, ce serait celui-là.

4) Shadow of the Colossus

... et pas ICO, que je vénère comme un fou. Pourquoi? Peut-être parce que j'ai refait la démo du PS Magazine une bonne 20aine de fois sans jamais me lasser. Peut-être parce que j'ai écouté en boucle son OST monumentale. Peut-être parce que j'ai bavé à mort sur l'intro (ET sur l'ending)/ Ou peut-être tout simplement parce que j'ai été touché par ce jeu, qui restera quoiqu'il arrive une oeuvre intemporelle méritant bien son statut de jeu culte.

3) Skies of Arcadia

Voilà mon RPG favori de la décennie. Je vais pas métendre sur le sujet, parce que beaucoup trop de débats ont écumé les forums du monde entier. Simplement, le contexte de la piraterie est ce qui sied le mieux au RPG nippon selon moi, et devrait être davantage exploité. Parce que quand on se retrouve devant une merveille pareille... J'aurais vendu mes parties génitales pour avoir la chance de jouer à un hypothétique SoA 2.

2) Starfox Adventures

Un numéro 2 pour le moins... peu conventionnel, je vous l'accorde. C'est juste que, plusieurs années après sa sortie, ça me fout toujours des p*utains de frissons quand j'arrive sur Thorntail Hollow et que la musique se lance. L'ambiance est dantesque, et le jeu est tout simplement jouissif. Je suis pas fan des Starfox, donc le côté aventure était le bienvenu. J'arriverai jamais à exprimer ma passion pour ce jeu, et de toute façon personne ne me comprendrait.

1) *roulement de tambour*...........
.........AHEM
...... Beyond Good Evil

Vous aurez compris en parcourant ce top que l'ambiance, et plus particulièrement l'OST d'un jeu, compte beaucoup pour moi dans mon appréciation finale. C'est le principal moteur de ce qu'on appelle la "nostalgie". Et de la nostalgie, j'en ressens beaucoup trop quand je parle de ce jeu. Une nouvelle fois, il m'est impossible d'expliquer pourquoi au juste j'idôlatre ce jeu. Donc je vais simplement vous exhorter vous, les joueurs férus de perles rares, de donner une chance à cette gemme, impure certes, mais pourtant si aguicheuse. Jade reste pour moi le perso le plus attachant du jeu vidéo, et j'attends avec une impatience tout sauf dissimulée une annonce de Mr. Ancel concernant le 2ème opus.





Voili voilou, bravo à tous ceux qui ont lu jusqu'au bout, et honte aux autres, qui ont au final, je suppose, été bien attristés de voir ces deux jeux aux premières places de mon classements. Ce dernier va d'ailleurs me servir de référence dans mes futurs achats, donc j'aurai pas écrit ça pour rien. La décennie qui vient de se dérouler fut riche en émotions, pour un jeune joueur tel que moi qui ne jurait pourtant que par la SNES et la N 64...

En parcourant les sites anglo-saxons et jeuxvideo.com il y a 5 minutes, je me suis rendu compte qu'un nouveau jeu culte était né.
Pas des notes vraiment exceptionnelles, je vous l'accorde, mais c'est dû principalement à la faiblesse technique de l'ensemble. En même temps on s'en fout, ICO était pas fou techniquement à l'époque de sa sortie, et pourtant, il déboîte grave, encore aujourd'hui.
De quel jeu je veux parler? Vous l'aurez deviné (ou pas), d'un jeu qui passera sans doute inaperçu face aux Black Ops, Assassin's Creed et cie, mais qui risque de faire des émules auprès des joueurs en quête de bons p'tits jeux cultes, roulement de tambour... Majin and the Forsaken Kingdom.

Déjà à l'E3, on, m'avait fustigé quand j'affirmais que ce jeu était LE jeu du salon, je suis passé pour un gros con. Eh ben mes aïeux, le destin me donne raison. J'ai beau vénérer le monde des RPGs nippons et j'ai beau avoir saigné des titres cultes comme Xenogears, Chrono Trigger, Shadow Hearts, etc., mes jeux préférés sont généralement peu appréciés du grand public.

Pour tout vous dire, Beyond Good and Evil et Starfox Adventures sont, je pense, les deux seuls jeux qui méritent la place de BGE dans mon coeur d'artichaut de gamer. Des jeux souvent oubliés, mais qui possèdent une âme, une magie, et surtout un enrobage sonore des plus savoureux. En fait j'men tape du gameplay et des graphismes. ce qu'il me faut, c'est un bon scénar, une bonne BO, et une émotion. Oui, une émotion. Et des personnages touchants, attachants.


Bah je suis super heureux de lire dans ces reviews et ces tests que tout est là dans Majin! C'est un jeu qui pourrait rentrer dans mon top très aisément, pourvu que j'accroche à l'ambiance.
Je m'engage par la présente d'acheter ce jeu dans les pluys brefs délais et de le saigner comme jamais. Vous devriez faire pareil, au lieu d'aller acheter des jeux certes très réussis (Black Ops, F3 : New Vegas) mais que vous oublierez dans un an.

Majin, les gens, c'est un jeu qui peut devenir culte, alors passez pas à côté nondidju.


PS : Ce furent les paroles d'un joueur heureux. Heureux de retrouver son jouet favori disparu depuis de longues années. C'est le retour des jeux à ambiance, qu'on s'le dise.

Cet article peut comporter quelques spoilers, donc ne lisez pas tout si vous ne voulez pas que la fête soit gâchée.



Je viens de terminer Fable III, à l'instant. Environ 25 heures de jeu il me semble, la majorité des habitants sauvés, tous les bons choix effectués, et une trésorerie super blindée (merci les spéculations sur les propriétés, ça rend le jeu tellement facile...).

Une assez bonne impression, mais j'en attendais bien plus. Tout d'abord, le scénario est assez risible, c'est en fait davantage un prétexte pour contrôler un roi et faire des choix plus conséquents et plus graves que dans les précédents opus. Les alliés sont eux aussi assez inexistants et certains sont simplement chiants (Page, Kalin). D'autres ont une personnalité géniale mais vraiment peu exploitée (Ben Finn, Savin).
Je dois quand même dire que toute la partie sur l'arrivée à Aurora était DANTESQUE, et je pèse mes mots. L'ambiance est dingue, et tout le côté mélodramatique à la sortie de la grotte est vraiment bienvenu. J'étais à fond avec Walter. Sincèrement, je me rappellerai encore longtemps de cette (courte) heure de jeu. Oui car, à part ça, le jeu n'est ni plus ni moins qu'un Fable II amélioré. On prend son pied sévèrement, mais c'est juste une aventure de plus en Albion.
Certains passages du scénario sont traités d'une manière déplorable (la révolution à Bowerstone par exemple). Le méchant roi (ouh qu'il est méchant) n'aapparaît en tout et pour tout que trois fois dans tout le jeu. Bref, vous l'aurez compris, grosse déception sur le scénario (sans parler de la fin, assez ridicule il faut bien le dire).


CEPENDANT, le jeu reste réellement magique, et j'ai même préféré les environnements et l'ambiance de ce jeu à ceux de Fable II. Contrairement à ce que les critiques affirment, le décor steampunk donne une aura différente mais on ressent bien l'ambiance Fable. Au final on se retrouve avec de endroits assez laids (Bowerstone, les grottes) mais aussi des endroits somptueux (les portes démoniaques plus belles que jamais, surtout celle sur la Lune, mais aussi et principalement Driftwood, une zone annexe somptueuse).

Le gameplay est vraiment bon, on se fait moins chier que dans Fable II. Les finish move sont, au choix, hilarants (le craquage de nuque par l'entrejambe) ou très classes. On peut combiner les sorts, et ça c'est trop jouissif (à condition qu'on expérimente un peu). Et pour moi qui joue surtout au fusil, les head shos en pagaille avec des ralentis, ça le fait grave. Sinon, le système de progression du héros a changé, et il est ni moins boin ni vraiment meilleur, je sais pas trop quoi en penser d'ailleurs (surtout que Thérésa sert tellement à rien...).

Au niveau des musiques, et là gros coup de gueule, c'estNUL! Nan franchement, après la formidable BO du 2, on se retrouve avec des pistes inexistantes et inaudibles, majoritairement repompées. Seul le thème de Brightwall s'en sort avec les honneurs.

Pour les quêtes, ça s'est vraiment amélioré, puisqu'on a droit ici à des scènes totalement scénarisées et souvent hilarantes (la quête du jeu de plateau avec le "préservatif légendaire" est particulièrement savoureux).


Au final, j'ai beaucoup apprécié parcourir ce jeu, mais il ne restera certainement pas dans les annales. Beaucoup de choix sont discutables, et il n'y a en tout et pour qu'un seul passage à vocation culte dans tout le jeu. Tout de même, devenir le roi d'Albion, c'est le pied. J'aurais simplement préféré jouer plus de 5 heures au moins en tant que roi, alors qu'au final on y passe deux secondes en fin de jeu.


La fin laisse présager la sortie rapide de Fable IV, ce qui j'espère ne tardera pas car, et ce sera mon dernier mot, on prend quand même un sacré plaisir en Albion, malgré tout.


"Pavé César"!

Bonjour tous!
Alors voilà, je viens à l'instant de terminer Psychonauts sur PS2, et j'ai passé 10 heures mémorables. A vrai dire, il m'a fait beaucoup penser à l'un de mes jeux préférés (si ce n'est mon préféré tout court), à savoir Beyond Good and Evil.
Ces deux jeux ont été acclamés pas la critique, et méritaient vraiment davantage de reconnaissance de la part des joueurs, qui sont nombreux à être passés à côté de ces deux perles.

Bon, venons-en au fait. Je suis un peu en dèche de bons petits jeux comme ceux-là et j'aimerais que vous me dirigiez vers des softs pas très connus et que vous avez particulièrement apprécié. Je suis ouvert à toute proposition (hum :8 ).

Je me devais de vous faire partager mes coups de coeur musicaux, poussé par un sentiment de nostalgie exacerbée. Les RPGs, ce ne sont pas que un gameplay et des graphismes, ce sont aussi et surtout la bande son.
J'ai récemment tenté de définir les thèmes musicaux qui m'ont le plus marqué dans ma vie de gamer, que je vais condenser ici.


Sans ordre particulier :


Xenogears - Stars of Tears
Chrono Cross - Dream of the Shores
The Legend of Zelda : Ocarina of Time - Gerudo Valley
The Legend of Zelda : The Wind Waker - Dragon ross
Wild Arms - Filgaia Overworld
Suikoden III - Intro Theme
Folklore - Where the Soul Goes
Shadow Hearts : Covenant - Ending Theme
Final Fantasy VI : Terra Theme
Final Fantasy IX - Title screen Theme
Chrono Trigger - Wind Scene
Chrono Trigger - Frog's Theme
Mana Khemia - Nefertiti
Skies of Arcadia - Kingdom of Ixa'taka
The Legend of Mana - Title theme
Starfox Adventures - Thorntail Hollow


En toute honneteté, si je devais n'en citer que quatre, ce seraient Thorntail Hollow (Starfox Adventures), Dream of the Shore (Chrono Cross), Filgaia Overworld (Wild Arms), ainsi que Wind Scene (Chrono Trigger). Allez, on va rajouter le thème d'intro de Suikoden III, parce qu'il poutre quand même méchamment. Ce sont tous des thèmes exceptionnels, et je les écoute régulièrement, pour me réimprégner de ces ambiances.



Si vous en avez d'autres à me faire (re)découvrir, n'hésitez pas

Juste incroyable... Et dire qu'il rese un an de développement!
J'ai jamais vu une mise en scène aussi tarée et jouissive. J'appréhendais un peu la baisse de tension due au nouvel environnement, plus "ouvert" et moins glauque donc.
Bah franchement, je me suis outrageusement fourvoyé, parce que c'est de loin les 10 minutes de gameplay les plus intenses, les plus jouissives et les plus folles que j'ai pu voir. "Il s"emballe, il s'y croit déjà". Non, sacrebleu, non!
Et je rajouterais même un tabernacle!
J'ai pris une énorme claque, et j'espère m'en prendre une pendant tout le jeu.

Bioshock était magique, Bioshock 2 exceptionnel, celui-là s'annonce défnitivement dantesque. Bordel de m****, j'en peux déjà plus d'attendre.

Je m'excuse par avance d'écrire un nouvel article simplement pour faire part à tous de mes impressions sur ce Star Ocean. Je me devais absolument de le faire, c'est une façon pour moi de faire le point sur ces 60 magnifiques heures de jeu.

J'ai fini les trois précédents Star Ocean, je les ai adorés. C'est pourquoi j'étais très déçu de voir tous les mauvais retours sur The Last Hope. J'ai préféré m'abstenir d'y jouer, afin de ne pas être déçu. J'ai failli passer à côté d'une perle rare...

Pendant les 3 premières de jeu, j'avais constamment envie de laisser tomber, j'étais atterré par tant de niaiseries, d'animations faciales bouseuses, de scènes toutes plus ridicules les unes que les autres. J'ai trouvé la planète Aes affreuse, et je me suis vraiment dit que les mauvaises critiques étaient fondées. J'ai tout de même continué, "juste pour voir", et heureusement! Heureusement que l'OST et les combats m'ont accroché, parce que sinon j'aurais lâché l'affaire directement.

Bon, long story short comme disent les keupins anglais, je vous donne mes impressions à chaud, juste après avoir vu ce qui restera pour moi l'une des plus belles fins de RPG. Et Dieu sait si cette fin n'est pas populaire auprès des joueurs... Je sais vraiment pas ce qu'il leur faut, parce qu'elle envoie du pâté sévère. Y'a tout : de l'émotion, un côté très épique, et même une ou deux petites morales bien bidons (ça, je vous l'accorde, c'était pas indispensable).

J'ai tout simplement adoré les personnages, et c'était pas donné au début. Edge et Remi qui ressemblent à des poupées de cire, aussi bien physiquement que mentalement, Lymle la gamine insupportable, Sarah et Meracle même chose, ... Et pourtant, je me suis vraiment attaché à eux, au point que je suis vraiment dégoûté de devoir les laisser vaquer à leurs occupations. Finalement, tous les clichés dont le jeu est bourré s'estompent progressivement 'exceptés peut-être pour Edge et Reimi), et on découvre certains traits de caractère qu'on attendait pas. Des personnages comme Crowe, Bacchus, et Myuria, bien que vus déjà 100 fois dans les autres RPGs japs, ont une profondeur incroyable, quand on prête attention aux moindres détails. Alors ok le chara-design est dégueu, mais on s'y fait et finalement, ils ont une bonne bouille nos petits héros. Même Lymle m'a plu au final, et je dirais même que c'est un de mes personnages préférés.

Mais bon, on dira ce qu'on voudra, la vraie star du jeu, c'est quand même Faize... Géniallissime ce personnage, je m'étais pas autant attaché à une personne virtuelle depuis bien longtemps. J'ai suivi toutes ses émotions, toutes ses douleurs, et j'étais vraiment "avec lui", toujours. Les scènes sur Roak sont juste somptueuses, et que dire de la fin... Sa relation avec Edge est simple, cliché, mais tellement touchante.

J'ai pas décroché une seule seconde, j'ai geeké comme un malade, simplement parce que j'étais hypnotisé. Le gameplay est superbe lui aussi. On sent bien que Star Ocean 3 est passé par là. Ca décape sec, de loin le meilleur système de combat d'un RPG de cette génération (même si au final j'ai utilisé essentiellement un personnage, à savoir Bacchus). L'item creation est très bien pensé, même si j'avoue avoir une préférence pour celui du troisième opus.

Les musiques sont somptueuses, même si elles tirent leur esence des autres SO. C'est du déjà-vu, mais c'est très agréable à l'oreille. La mise en scène est juste dingue, toutes les cutscenes sont doublées, on se croirait dans Metal Gear Solid.

Comme vous l'aurez compris, j'ai été énormément surpris. Je ne m'attendais pas à un tel jeu. Alors oui, il a quelques défauts énervants, comme l'inutilité de l'item creation jusqu'à la toute fin du jeu, les effets graphiques qui font mal aux yeux, le chara-design tout pété, la niaiserie ambiante presque insupportable... Ca fait beaucoup pour un seul jeu, mais quand les qualités sont omniprésentes, on n'y fait même plus attention. Ce qui sauve le jeu, c'est son côté humain et épique, symbolisé par toute la fin du jeu (de En II à Nox Obscurus). Au passage, meilleur donjon de fin dans un RPG... Sincèrement, j'ai été bluffé.





Et puis Faize MERDE! Vraiment énorme ce perso... Si j'avais un conseil à donner à tous les détracteurs de ce genre de jeu purement japonais, c'est de passer outre les abberrations scénaristiques et autres scènes perverses pour profiter un max de ce que peut offrir le gameplay et ses possibilités.

J'ai aimé The Last Hope. Sincèrement. Humblement. Et même si je ne m'avancerai pas en disant que c'est un des meilleurs RPGs jamais créés (il en est loin, ne nous voilons pas la face), c'est devenu l'un de mes préférés, tout simpelment parce qu'il a une âme. Oh et puis merde, C'EST le meilleur RPG de cette génération. Ca y est je l'ai dit.







...




Et puis FAIZE quoi!

Après la pathétique prestation de l'"équipe" de France, je me devais de vous faire part de mon sentiment, proche de la haine, vis-à-vis de ce groupe d'enfants gâtés attirés davantage par le flouz que par la défense de leurs couleurs.

Comment ne pas aborder l'affaire Gourcuff? Comment ne pas évoquer cet évincement absurde, illogique etcruel pour celui qui est amené à devenir le meneur de jeu de l'ère Blanc? Ces "joueurs" qui prétendent mériter davantage que lui, c'est-à-dire les caïds, j'ai nommé Ribery et Anelka, ne méritent même pas de porter les couleurs bleues. C'est une trahison à l'échelle nationale, que le charisme de moule et l'influence proche du néant de Monsieur Raymond n'a su enrayer.

Parlons-en de Raymond d'ailleurs. Tout a déjà été dit, et je n'en rajouterai pas des tonnes. Simplement, ce mec mérite d'être hué et pointé du doigt par la presse du monde entier, pour son incompétence chronique pendant maintenant 6 ans. Il n'aura apporté que misère à cette équipe, et c'est un crime pour tous les supporters. S'obstiner à coserver Anelka, le diable en personne, qui ne joue que pour lui-même, c'est ridicule. Le pauvre Govou ne mérite pas les flots d'injures qui lui sont destinés : il est mauvais et ce n'est pas de sa faute si Raymond s'entête à le sélectionner.

Reste à analyser les performances des Bleus hier soir. Pour tout vous dire, je me suis vraiment demandé ce qu'ils doutaient sur le terrain. N'auraient-ils pas mieux fait de rester à la maison, si c'est pour tâcher l'image de la France aux yeux du monde entier? Toulalan, Malouda, Lloris, Diaby ont beau essayer de sauver les meubles, ils ne peuvent rien quand il s'agit de jouer avec des partenaires sans âme, sans conviction, sans étincelle, sans jeu tout simplement.

Ma haine vient surtout du comportement des "tauliers", qui n'ont fait que proposer des contre-attaque aux Mexicains, sur un plateau d'argent en plus. Ribéry et Anelka ont été nullissimes, en dessous de tout, et rien que pour ça ils doivent être jugés pour faute professionnelle.

Je n'ai aucune envie en regardant un match de l'EDF, aucune envie de supporter ces Bleus qui auraient gagné à laisser les Irlandais tenter leur chance, voire même laisser jouer les Bleuets, qui eux auraient mouillé le maillot.

Rien ne pourra calmer ce flot de haine qui s'est emparé de moi. On est loin de l'Euro 2000, où tout était si facile. Là, on rame face à des nations d'un niveau très faible, et tout ça à cause de ce pauvre Escalettes. Je dis pauvre parce que j'aimerais pas être à sa place, il risque de s'en prendre plein la tronche, au même titre que Domenech. Ces deux-là ont fait perdre 6 ans à l'EDF, alors que les autres nations n'ont cessé de progresser. Il faudra des années pour panser ces blessures, et c'est ça qui me fait le plus mal.

J'ai foi en Blanc, vraiment. Hâte de le voir décrédibiliser le taff d'écolier de Raymond.

Ca fait un moment que l'E3 perd de sa superbe année après année... De boom médiatiques (la Wii en tête) un peu foireux aux nouveautés insipides et sans saveur, j'ai souvent été déçu.

J'essaie d'être pragmatique et objectif, mais là, on se demande vraiment si ce salon se déroule aux States, parce que Microsoft est à la rue. Quelle déception cette conférence! Je m'attendais à beaucoup mieux. Je ne parlerai même pas de la conf de Sony, qui a éclipsé le seul jeu que j'attend vraiment sur ce support, à savoir The Last Guardian. J'espère voir un trailer du jeu dans les prochains jours, mais j'en doute.

C''est donc Nintendo qui sort grand gagnant, et je ne m'en réjouis pas tellement. La conf était pas aussi fabuleuse que certains ont bien voulu le dire. Abscence de Ninokuni, Skyward Swords très moche (enfin bon, ça se voit qu'ils en sont à un stade peu avancé du développement), pas de The Last Story, pas de date européenne pour Xenoblade...

Je ne sais pas trop quoi penser de cette 3DS, je sens le coup fourré à la manière de la Wii il y a 3 ans (gameplay pseudo-révolutionnaire). En revanche j'ai sali mon pantalon en voyant les images du remake d'OOT, du nouveau Paper Mario et celles du remake de MGS.

Côté Wii pas grand chose à se mettre sous la dent, même si DK Country et Kirby m'ont l'air vraiment attrayants.



Si je devais retenir deux jeux sur les 3 consoles présentés dans ces conf, ce serait Epic Mickey et Majin. Le premier parce que les cinématiques et le gameplay super original, ça fait foutrement envie. Et bordel, quelle direction artistique phénoménale, quelle bande-son! Il me tarde, j'ai hâte de voir les premiers retours du salon concernant ce jeu.

L'autre, c'est Majin, un jeu passé totalement sous silence et qui semble gnérer l'indifférence des internautes. Allez voir le trailer et revenez ici me dire que vous n'avez pas chié dans votre froc. Il a l'air démentiel ce jeu, plein de poésie et possédant une bande-son encore une fois hors normes.


Bon, allez, plus qu'un trailer de The Last Story, Ninokuni et The Last Guardian et je pourrai affirmer timidement que cet E3 n'est pas à jeter.

Encore une fois, je le répète, allez voir le trailer de Majin, je vous assure que vous ne serez pas déçus.

Nouveau blog tout propre qui sera certainement orienté vers mes délires de gamer, et en voici un. Je viens de finir Chrono Cross (Playstation) pour la première fois.

J'avais littéralement adoré son prédécesseur, Chrono trigger (sorti sur Super Nintendo), véritable ode à l'aventure et au dépaysement. Je considère d'ailleurs ce dernier comme mon jeu favori. Chrono Cross reprend ce qui a fait les beaux jours de Chrono Trigger en les remaniant, pour ne pas dire en les améliorant. J'ai beaucoup aimé jouer à ce jeu, que j'ai dévoré en une semaine. Cela dit, force est de constater que la magie de Trigger n'a pas vraiment opéré. Je m'attendais à mieux de la part du successeur du Saint Graal vidéoludique. Je n'ai pas été déçu, loin de là, mais jamais il ne prendra la place de Chrono trigger dans mon coeur.

Etait-ce mieux avant? C'est l'éternel débat qui anime les amateurs de RPGs ces temps-ci. Seiken Densetsu, FF6, Dragon Quest 5, ... resteront-ils toujours un cran au dessus de leurs infinis successeurs? La nostalgie brouille le coeur des fans et les incite bien souvent à critiquer le jeu-vidéo actuel. Pourtant, les idées déjà vieilles des jeux précédemment cités sont sans cesse améliorées et concrétisées.

Alors la nostalgie joue-t-elle un réel rôle ans l'approche des jeux-vidéo? Existe-t-il un RPG, un seul, qui vous ait touché plus qu'un autre? Si oui, pensez-vous qu'il aura un jour droit à un digne successeur?