Allez hop, petit billet d'humeur cinématographique, puisque je viens de passer une semaine entière à découvrir l'univers de Firefly (série méconnue en France, devenue culte aux USA).

Petit rappel, puisque je compte également vous informer de l'existence de ce petit bijou, que j'ai découvert totalement par hasard.
Firefly, c'est une série de Joss Whedon (Buffy contre les Vampires, Angel) diffusée en 2003 sur la FOX, et arrêtée prématurément au bout de 13 épisodes (pour raisons fiscales si je ne m'abuse).
2 ans plus tard, alors que la série était en train de passer culte aux USA (avec apparemment une fanbase très développée), Whedon décide de clôturer sa saga avec un film de 2 heures, intitulé Serenity.

Je viens de terminer à l'instant le visionnage du film, et je peux donc apporter un éclairage sur l'univers SF du vieux briscard.
Déjà, j'aime pas Buffy, ni Angel. C'est donc avec appréhension que j'ai acquis (illégalement) la saison complète de Firefly, après avoir lu une critique dithyrambique sur un forum US.
Premier constat : rien à voir avec les précédents travaux de Whedon, mis à part le développement poussé (poussif?) des personnages, qui constitue la réelle force de Firefly.

C'est dur d'être objectif, mais pour vous donner un ordre d'idée, aucune série ne m'avait autant accroché (même pas Game of Thrones et Scrubs, et c'est pas rien). J'ai juste passé "a hell of a week", à me poiler sur les remarques débiles de Jayne, à flipper à chaque intervention de River, et à baver devant les scénarios tous plus dingues les uns que les autres.

Je compte pas rédiger un pavé César de 40 pages, donc je vais simplement vous recommander (non, plutôt vous ORDONNER) de regarder au lus vite les épisodes "Serenity", "Out of Gas" et "Objects in Space" qui sont des bijoux comme on en fait plus, et qui surpassent parfois certains standards du cinéma (pour une série, avouez que ça lui accorde forcément du crédit) pour offrir un spectacle hors du commun.

Petit example pour vous aguicher : dans l'épisode "Out of Gas", l'équipage du Serenity est dos au mur, sans oxygène dans le vaisseau, et on assiste à un huis clos super poignant dans lequel on en apprend des tonnes sur chaque personnage, et tout ça en 40 minutes. Un putain de CHEF D'OEUVRE! Nondidiou, j'étais sur le cul pendant l'intégralité de l'épisode.

Et comment ne pas parler du film ("Serenity"), qui représente en quelque sorte l'épisode 14 de la série, et qui clôture l'histoire d'une manière presque parfaite... Un film bourré de clichés, empruntant un nombre de références incalculable (Blade Runner, Star Wars, Matrix, etc. pas des références de merde donc) et qui les rassemble dans un foutoir sans nom, mais diablement jouissif et extrêmement émouvant .

J'ai failli lâcher la larme tiens. Tout est tellement badass dans ce long métrage! (surtout Malcolm, Guy et River). C'est super cliché et prévisible, mais bordel de Dieu! J'ai jamais autant été diverti en regardant un film. Et le mieux, c'est qu'il récompense les fans de la série, et clôturant tous les arcs pour chaque personnage (et de fort belle manière).

Le point fort de l'univers de Firefly, au-delà de son mix étrange entre Western et Sci-fi, c'est bien son casting, et le film nous le prouve une fois de plus.
En conclusion, Firefly/Serenity représente une seule etmême oeuvre, belleà en pleurer, qui fait ressentir des émotions insoupçonnées, et qui divertit à chaque scène.
De l'humour, de la baston, du sci-fi, de l'amour, et surtout une bonne grosse dose de fun.

Le souci c'est que, maintenant, je vais avoir du mal à passer à autre chose. J'ai plein d'images merveilleuses en tête, et je ne voudrais les oublier pour rien au monde.




Voilà, je doute que quelqu'un lira un jour ce pavé, mais si un malheureux pèlerin s'égare sur mon blog et lit ce billet, je ne peux que lui conseiller d'investir dans cette série méconnue mais ô combien prenante qui m'a offert quelques unes de mes plus belles heures de télé.