En Mars dernier, lors de la Game Developers Conference, on avait appris que les créateurs de jeux ne s'inquiétaient finalement pas beaucoup du piratage (voir article Piratage : développeurs rebelles). Les designers interrogés à l'époque (dont Warren Deus Ex Spector faisait partie) parlaient de faux problème, certains allant même jusqu'à se dire ravis que leurs jeux puissent, par ce biais, toucher un public encore plus large. La conférence oubliait cependant de mentionner un point important : la majorité des développeurs actuels ne touche aucune royaltie sur les ventes, ce qui explique en grande partie leur désintérêt concernant le sujet pourtant brûlant des copies illégales.
Plus étonnant, en revanche, est l'article paru récemment dans le magazine financier Forbes. Celui-ci estime en effet que malgré un manque à gagner très grossièrement estimé à 3 milliards de dollars, les éditeurs de jeux vidéo seraient eux aussi laxistes en ce qui concerne la lutte contre le piratage, surtout comparé aux efforts engagés par les industries musicales et cinématographiques dans ce même domaine. Il y a deux ans, la SACEM américaine avait ainsi défrayé la chronique en attaquant des milliers de particuliers en justice (adolescents y compris) pour téléchargement illégal sur le réseau Kazaa.
Selon deux sources anonymes du magazine, ce phénomène serait peut-être lié à la bonne santé du marché. Les ventes de Juin aux Etats-Unis, par exemple, sont en hausse de 5% par rapport à l'année dernière, et un rapport récent de la société Wedbush Morgan Securities prédit 10% de croissance pour l'ensemble de l'industrie jusqu'en 2010. Quand le portefeuille va, tout va, donc. Cependant, l'article vise probablement juste en notant que dans le marché du jeu vidéo, la protection contre le piratage démarre au niveau matériel. En effet, contrairement à la musique et aux films copiés qui peuvent être lus sur n'importe quelle platine, les titres console, eux, doivent obligatoirement passer par la machine du constructeur, laquelle vérifie automatiquement la légalité du disque. L'architecture ouverte du PC, elle, est naturellement plus vulnérable. Mais le recours de plus en plus fréquent à des systèmes d'authentification en ligne (clés CD pour jouer en réseau, Steam pour Half-Life 2, abonnements pour les MMORPG...) donne probablement une idée de ce que sera le futur sur cette plate-forme. Ces dernières semaines, d'ailleurs, des titres comme Battlefield 2, World of Warcraft ou Guild Wars ont dominé les charts.
Bien sûr, cela n'empêche pas les bidouilleurs motivés de trouver (souvent, mais pas toujours) la faille. En ce qui concerne les consoles, par exemple, on peut passer outre la vérification du disque en installant un modchip. Mais l'opération est complexe, coûteuse et, de plus, elle invalide la garantie, ce qui fait reculer beaucoup de joueurs. Mieux protégée, l'industrie vidéo-ludique serait-elle donc mieux lotie que celle du film ou du cinéma ? Selon la société BigChampagne, qui analyse les échanges de fichiers en P2P (peer-to-peer), le partage de jeux sur ces réseaux ne représenterait que 4% des transferts. Encore un stéréotype qui tombe.
posted the 07/20/2005 at 01:40 PM by
megdan
Le titre parle de lui même : Sega ne prévoit pas d'adapter House of the Dead 4 et Virtua Fighter 5 sur console de salon next-gen, au grand damne des joueurs qui espéraient une conversion.
La compagnie a indiqué (pour confirmer) que la carte arcade Lindergh (qui fait tournait ces deux jeux) n’est pas basée sur une console next-gen.
Au moins c'est clair et net ! Mais bon, cela peut encore changer
posted the 07/20/2005 at 01:35 PM by
megdan
Comme un certain Mario, Pac-Man a décidé de varier ses plaisirs. Le flipper est un sport qui semble lui convenir parfaitement et il nous le montrera dès le 1er août, date de sortie de Pac-Man Pinball Advance sur Game Boy Advance. D'ores et déjà disponible aux Etats-Unis où il a récolté des notes assez médiocres, le jeu édité par Zoo Digital en Europe proposera des tableaux faisant référence à l'univers de la boule gloutonne.
posted the 07/20/2005 at 01:32 PM by
megdan
Six ans après The Nomad Soul, Quantic Dream revient avec un nouvel OVNI du jeu vidéo. Toujours aussi original, David Cage part en croisade contre la banalité vidéo-ludique et nous dessert un Fahrenheit à l'attente inattendue. Présentation d’un jeu qui risque de faire l’effet d’une bombe.
A l’exception des heureux possesseurs de The Nomad Soul, Quantic Dream reste encore un nom trop injustement méconnu des joueurs. Il faut dire que le studio français ne s’apprête qu’à sortir son deuxième titre. Mais si la quantité est absente, la qualité semble d’ores et déjà être de nouveau au rendez-vous avec un Fahrenheit ultra prometteur dans son d’approche. Lassé des sempiternels FPS sur la seconde guerre mondiale, des innombrables jeux de voitures tunées, David Cage s’apprête à nous faire vivre une expérience nouvelle, au-delà du simple jeu vidéo.
Silence… Moteur… Action
Raisons d’être de Quantic Dream, l’originalité et l’interactivité sont à la base de toutes ses réflexions. Voyant l’avenir du jeu vidéo dans la caractérisation de nos héros virtuels, les français du studio fondé en 1997 ont tout naturellement décidé de travailler fort en amont, avec la mise en place du plus grand studio de motion capture jamais placé chez un développeur. Doté de 24 caméras et servant aussi pour la publicité ou le cinéma, le studio aura permis à l’équipe de vivre, et ainsi de nous faire profiter de leur prochaine œuvre. Œuvre, tel pourrait être le terme à utiliser désormais quand on parle de Fahrenheit. Plus qu’un jeu, cette production made in France se rapproche en effet plus de la télé et du cinéma que de ce qu’on a l’habitude de voir sur PC et consoles. Personnages travaillés, humanisation et relations poussées entre les protagonistes, tout ceci nous rappelle les séries télé mêlant l’histoire de la série à celle de ses héros. Première expérience du genre, Fahrenheit n’utilise plus le scénario comme simple alibi aux innombrables scènes d’action mais comme le cœur même du jeu. Le joueur va ainsi pouvoir tritouiller le scénario dans tous les sens, l’étirer, le déformer et ainsi influer sur la suite des événements. Difficile de décrire la nouvelle production Quantic Dream sans risquer de gâcher une partie du plaisir, tant l’expérience de David Cage se vit à défaut de se raconter. Prêchant contre notre propre paroisse, on est presque tenté de vous conseiller de ne pas lire la suite pour ne rien gâcher de vos premiers pas dans l’univers de Fahrenheit. C’est pourquoi, si les exemples que nous pouvons vous donner sont innombrables, nous ne nous contenterons ici volontairement que des grosses lignes pour vous laisser l’effet de surprise à la sortie de cette future bombe vidéo-ludique.
Le film dont vous êtes le héros
Débutant le jeu dans le peau de Lucas Kane, vous venez de poignarder un homme dans les toilettes d’un restaurant dans un état de transe. Sans encore savoir ni le pourquoi ni le comment de cette folie incontrôlée, il va désormais falloir penser et agir vite. Le jeu se déroule en effet en temps réel, et rester là, taché de sang, sur les lieux du crime, peut s’avérer fatal si quelqu’un était amené à entrer dans la pièce. Alors que les jeux sont souvent restreints par un nombre d’actions limitées pour des raisons mécaniques dues aux manettes, Fahrenheit a pris le parti pris d’utiliser des actions contextuelles, ouvrant ainsi le champ des possibilités et rapprochant surtout, une fois de plus, cette production d’une véritable série interactive. Actions logiques, stupides ou tout simplement inutiles, tout ce que vous ferez peut potentiellement laisser des indices supplémentaires, influer sur votre mental et aura surtout des conséquences sur la suite des événements. Si beaucoup de jeux ont longtemps fait cette promesse, Fahrenheit nous a montré par l’exemple ce que cela pouvait réellement donner lorsque le concept ne se résume pas qu’à de simples paroles. Le résultat est impressionnant, laissant présager d’une replay value considérable pour un titre annonçant déjà une quinzaine d’heures de jeu.
Découpé en chapitres, le titre désormais édité par Atari ne vous mettra pas uniquement dans la peau de Lucas Kane mais, aussi étonnant soit ce choix, également dans celle des policiers cherchant à le retrouver. L’occasion de découvrir justement par soi-même l’impact de toutes nos actions précédentes, mais aussi de mieux apprécier les personnalités propres à chacun. Pouvant alterner entre la détective Carla Valenti et son partenaire Tyler Miles, la caractérisation tant prise à cœur par Quantic Dream franchit alors une nouvelle étape et, au-delà de leur vie privée, chacun agira ou réagira selon sa propre personnalité. Lucas ne sera toutefois pas seul non plus, et lui aussi devra apprendre à gérer sa relation avec les différents protagonistes (dont on vous laisse le plaisir de découvrir l’identité) mais aussi faire des choix moraux qui, aussi facultatifs soient-ils, auront une conséquence majeure sur sa santé mentale. Si vous tombez dans la dépression, à défaut du traditionnel game-over ce sera le end-of-movie pour vous, avec une fois de plus des variantes différentes selon votre cursus dans le jeu.
Va y’avoir du sport
Histoire de vous immerger encore plus dans son univers, Fahrenheit vous demandera de reproduire les efforts physiques des personnages et vous devrez alors, dans certains contextes, reproduire avec un stick analogique les mouvements de votre avatar, ou encore transpirer avec lui dans des passages à la track & field utilisant les gâchettes. Plus spectaculaires encore, différentes séquences à la difficulté paramétrable vous demanderont de coordonner vos mouvements sur les deux sticks analogiques en même temps lors de séances de combats, de fuite ou encore de basket. Véritables moments d’action interactifs, ces passages bénéficient une fois de plus de mises en scène et de chorégraphies cinématographiques pour un rendu ultra dynamique.
Des influences du petit et du grand écran
Multi fenêtrage façon 24 heures chrono (la série TV), interface vierge évitant tout ce qui est menu, caméras prédisposées aux effets cinématographiques, le rendu est digne des meilleures séries actuelles, au point qu’il est parfois difficile de discerner s’il s’agit d’une cinématique ou si le détenteur du pad est en fait en train de jouer. L’analyse est pourtant simple, Fahrenheit ne dispose finalement que de deux cinématiques servant à présenter les principaux protagonistes du jeu, tout le reste n’est que pur gameplay. Avec un postulat de départ qui n’est pas sans rappeler le film Memento, douze heures de motion capture, cinquante acteurs ayant participé pendant trois mois et demi, un doublage français interprété par les doubleurs officiels de Keenu Reeves, Brad Pitt, Angelina Jolie ou encore Will Smith, Quantic Dream n’a pas fait dans la demi-mesure et nous offre sa dernière œuvre sur un plateau d’argent. Au-delà du travail d’écriture et de scénarisation, la galette du jeu elle-même se présente comme un DVD. Chapitres, making of, jeux de photos, les bonus incluent même des scènes non intégrées au jeu pour prolonger l’expérience. Alors que beaucoup s’inspirent du cinéma pour leurs cinématiques, Fahrenheit y puise sa source pour tout le reste.
Frais, original et radicalement différent, Fahrenheit nous a hypnotisé et piégé de ses charmes. Vous l’aurez compris, c’est un véritable coup de foudre pour l’œuvre de David Cage qui nous envahit et une chose est sure : il y aura un avant, et un après Fahrenheit.
Pour tout ceux souhaitant en découvrir plus sur les coulisses de cette production française, mais aussi sur le très attendu The Nomad Soul 2 alias Omikron 2, nous vous invitons à consulter notre interview de David Cage, disponible en page suivante avec en prime une centaine de nouveaux screenshots de la version PS2
posted the 07/20/2005 at 01:30 PM by
megdan
Après s’être rendu mondialement connu avec la série des Tony Hawk, Neversoft a décidé de changer de monture en optant pour les purs sangs de l’Ouest sauvage dans Gun. Attention car la violence règne dans cet univers sans foi ni loi. Premières impressions depuis Los Angeles.
Chaque visite de studio de développement réserve ses petites surprises. Chez Neversoft, basé à Santa Monica à Los Angeles, nous nous attendions à voir une cohorte de skaters californiens et c’est un drôle de bonhomme affublé d’un long coutelas, d’un chapeau de cow-boy et d’une moustache de redneck qui nous accueille. Mais quel est donc cet étrange personnage et que nous veut-il ? Il s’agit simplement de Joel Jewett, président de Neversoft venu nous présenter leur tout nouveau projet : Gun. C'était quelques semaines avant l'E3...
Séquence émotion
La genèse de Gun provient d’une interrogation fondatrice de la part des employés de Neversoft : que faire après Tony Hawk ? A la recherche d’une niche que personne n’avait traitée, leur choix s’est porté sur le western. Même si on leur objectera que dans un passé récent, Red Dead Revolver avait rendu hommage à sa manière à sa variante spaghetti, il est vrai que la conquête de l’ouest n’est pas, et de loin, une époque aussi rabâchée que la seconde guerre mondiale dans l’univers des jeux vidéo. Pour nous autres, pauvres européens peu rompus à l’histoire de la fondation des Etats-Unis, Joel Jewett nous fit un petit cours de rattrapage à la pointe de son coutelas. Forcément, ça incite à rester attentif… La période qui va servir de trame à Gun se situe donc dans la seconde partie du XIXème siècle, grosso modo entre 1860 et 1890, juste après la guerre de sécession. La migration vers l’ouest s’accompagne alors du développement du chemin de fer en direction de la lointaine Californie tandis que la ruée vers l’or fait tourner les têtes, que les indiens n’apprécient que modérément de voir arriver des visages pâles sur leur terres ancestrales et que la cavalerie doit intervenir un peut partout. C’est sur cette base que Joel Jewett et son équipe ont décrété : We could make a killer video game. Le choix s’est porté immédiatement sur un jeu d’aventure/action qui aurait un traitement réaliste, à la fois violent et sanglant. Pour appuyer ses dires, Joel Jewett nous fit un petit cours historique sur… le scalp ! Initié par les blancs pour compter les cadavres, ce découpage circulaire de la calotte crânienne fut ensuite repris par les indiens pour des raisons religieuses, la légende voulant chez eux que les morts aient le même aspect que chez les vivants. Après une démonstration in vivo sur la tête d’un journaliste allemand apparemment peu rassuré, il était temps de rentrer dans le cœur du sujet.
La poudre va parler
Pour Gun, Neversoft a voulu, avant tout, proposer des personnages d’une certaine épaisseur et s’est donc attaché les services de Leonard Johnson, un scénariste d’Hollywood. Au premier rang du casting, on retrouve bien évidemment le héros, Seth White (nom provisoire), un jeune homme sans histoire a priori. En compagnie de son père, Ned, il se rend à un rendez-vous avec une femme sur un bateau à vapeur sur une rivière du Montana. Peu avant la rencontre, une dispute éclate entre la femme et un étrange prédicateur. C’est à ce moment précis que des soldats rebelles prennent d’assaut le bateau à vapeur, entraînant une fusillade. C’est à ce moment que Ned jette son fils par dessus bord en lui criant qu’il n’est pas son père (soit l’exact contraire d’une scène de L’Empire contre-attaque !) et que le bateau explose. Seth se réveille ensuite au bord de la rivière, marquant le début de vos aventures dans le monde impitoyable de Gun. Avec sa vue à la troisième personne, on pourrait croire que Gun n’est qu’un Red Dead Revolver un peu plus adulte mais les premières séquences de gameplay vont vite nous prouver qu’il n’en est rien et que le jeu de Neversoft va aller bien plus loin que celui de Rockstar Games. La première surprise est visuelle puisque Gun propose des paysages à perte de vue.
Sur votre cheval, vous chevauchez allègrement en effet dans des espaces ouverts impressionnants sans le moindre temps de chargement. La première phase qu’il nous a été possible de voir se déroulait dans un saloon, lieu archétypal de la vie au far west. A la recherche d’une danseuse prénommée Jenny, vous n’allez pas avoir le temps d’aller discuter avec elle puisque dès votre arrivée, elle va être prise en otage. Se déclenche alors un gunfight pendant lequel la vue va passer à la première personne. A la manière d’un Max Payne, vous allez pouvoir ralentir le temps afin de mieux viser, votre jauge de ralenti se remplissant en tuant des ennemis, par des tirs en pleine tête, par exemple. Avec votre pétoire ou de la dynamite, il va falloir que vous nettoyiez complètement le saloon pour aller délivrer la belle. Rien à redire, tout est fluide alors que l’action ne s’arrête pas jusqu’au sauvetage final, e moteur graphique maison, évolution de celui utilisé sur les derniers Tony Hawk tenant impeccablement bien la route. Ne vous méprenez toutefois pas sur cette première séquence de jeu, Gun n’est pas un simple Max Payne à la sauce Clint Eastwood. En effet, votre personnage va évoluer au cours du jeu et de nombreuses missions optionnelles seront présentes pour booster vos caractéristiques (Gunhand – Quickdraw (pour la jauge de ralenti) – Melee – Horse Health – Health). De plus, votre arsenal va s’améliorer au fil de vos missions pour atteindre la quarantaine d’armes upgradables disponibles. Ce petit aspect jeu de rôle, couplé à une douzaine de changements d’aspect durant le jeu, concourt à faire de Gun un jeu prometteur.
Pull the trigger
Et ce ne sont pas les autres séquences que nous avons pu voir qui ont fait fléchir notre enthousiasme. Dans l’une d’elles, vous devez, par exemple, défendre des ouvriers chinois qui travaillent sur un pont contre les assauts d’une tribu indienne. Vous devrez également escorter une diligence et depuis votre cheval, abattre les bandits qui vont tenter de s’en emparer. C’est l’occasion pour nous de découvrir que votre cheval peut également faire office d’arme en piétinant un ennemi (eux-mêmes pouvant également vous rendre la pareille). Toutefois, votre cheval ayant également une jauge de vie, il va falloir prendre soin de lui. Si vous veniez à perdre votre monture, vous devrez poursuivre vos périples à pied en attendant de trouver un autre destrier. Et si vous voulez vous approprier celui d’un autre cow-boy, méfiez-vous car dans Gun, tout le monde est armé ! D’autres exemples de missions nous ont été donnés par l’équipe de Neversoft : ramener des troupeaux, s’échapper de prison, sauver un ami casseur de coffres de la pendaison et même rejoindre le clan des Blackfeet lors d’une attaque du fort des soldats rebelles. Cette mission, plutôt impressionnante, commence à bord de canoës depuis lesquels, vous allez tirer à l’arc sur vos premiers ennemis avant de s’introduire dans le fort et d’aller à l’assaut d’un nid de mitrailleuse particulièrement meurtrier. Si jamais la vie venait à manquer, il vous suffit de boire une fiole pour refaire le plein. A ces diverses missions viendront s’ajouter des combats face à des boss auxquels nous n’avons malheureusement pas pu assister mais au sujet desquels Neversoft annonce des gameplay largement diversifiés où l’environnement aura son rôle à jouer.
Si bien des détails restent à découvrir sur ce Gun, notamment le doublage qui devrait être assuré par des voix connues, Neversoft tient déjà là une bonne base pour faire LE jeu de western. S’il ne contiendra probablement pas de mode multijoueur sur cette édition prévue pour Noël sur PS2, Xbox, GameCube et Xbox 360, il le sera par la suite car Neversoft compte bien faire de Gun une nouvelle franchise. C’est tout le mal qu’on leur souhaite…
posted the 07/20/2005 at 01:22 PM by
megdan
Malgré la chaleur, le bar d’un restaurant branché a pu voir défiler des journalistes qui, chose rare, au lieu de s’abreuver plus que de raison, s’enfermèrent dans une salle obscure. La présentation de Nuit de folie pouvait commencer. Que ce soit pour s’amuser et faire la fête, ou pour flirter, faites chauffer la penderie : ce soir je s’rai la plus belle pour aller danser yeah yeah yeah !
Pour un flirt avec oit, je ferais n’importe nawak
Ceux qui ne connaissent pas le principe des Sims, nous vous renvoyons sur le test excellent de Monsieur Pan, notre rédacteur. Pour les autres, sachez que la romance occupe une très large place dans ce nouveau disque des Sims. Comme toujours, les affinités sont déterminées par leur personnalité, leurs aspirations et même leur signe astral. Là, une sorte de radar vous permettra de déterminer, dans un lieu quelconque, vos cibles potentielles.
Au fur et à mesure de votre approche, un baromètre indique votre côte, et les menus évolueront en fonction. Ainsi, au milieu d’un slow, vous pourrez tenter une main aux fesses ou un baiser langoureux, mais attention, le râteau n’est jamais très loin.
Des amusements pour tout le monde
Bien débuter sa soirée, peut rimer avec dîner. Au restaurant, pour éviter la faute de goût, n’oubliez pas que les Sims ont des affinités culinaires. Ensuite, c’est parti pour les soirées branchées, dans les boîtes de nuit ou les salons cosys. Une platine DJ ainsi qu’un karaoké font leurs entrées, véritables tremplins à votre sensibilité musicale. Nous avons même eu droit à une démonstration hilarante d’un Sim massacrant ce qui était encore une chanson avant qu’il ne s’en empare. Si le clubbing n’est définitivement pas votre truc, vous pourrez vous rabattre sur le casino et ses tables de poker ou même le bowling, pour des ambiances différentes. Quoiqu’il en soit, plus vous vous acharnerez sur une activité, et plus votre compétence augmentera, rien n’est jamais perdu. Ainsi, vous l’avez compris depuis longtemps, Les Sims : Nuit de Folie vous emmène dans les profondeurs de la nuit.
Et tellement plus encore
Tout est paramétrable, modifiable dans les moindres détails, couleurs, formes, taille ou emplacements. Ce ne sont pas moins de 125 nouveaux objets qui vont s’offrir à vous à la rentrée, du plus anodin comme le photomaton, au plus important comme la voiture ! Cinq modèles différents que vous ne conduirez pas, mais qui vous conduiront, vous et vos amis, là où ça vous chante. La présentation aux journalistes s’est achevée sur les Sims Vampires, séducteurs devant l’éternel. Eh oui, dans cette extension, il y aura des Sims Vampires…
Capables de se transformer en chauve souris pour se déplacer plus vite, dormant dans un cercueil au fond d’un caveau, et n’aimant définitivement pas le jour, on se rend compte que l’esprit des Sims s’éloigne de plus en plus dela simple simulation de vie. Mais après tout, pourquoi pas… En ce qui vous concerne, vous avez jusqu’à la rentrée pour profiter du soleil.
Projet en cours réalisée par Mathias Lavorel
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posted the 07/20/2005 at 01:17 PM by
megdan
Codemasters a mis à disposition une nouvelle série d'images de TOCA Race Driver 3 . Prévu pour le mois de février 2006, le jeu propose 100 championnats à travers 35 disciplines automobiles. Outre le DTM, les 4x4 Monster Series et V8 Supercars Series, ce troisième opus accueille dorénavant la F1. De la BMW-Williams à la Williams-Renault qui a conduit Damon Hill à la victoire en passant par le bolide de Nelson Piquet, la Lotus 49 et la vénérable Mercedes-Benz W25 Silver Arrow des années 30, les Formule 1 offrent un nouveau défi. Certains championnats proposeront désormais séances d'essais, réglages et qualifications.
Source : Codemasters
posted the 07/20/2005 at 01:12 PM by
megdan
Caractéristiques Microsoft Xbox 360 Sony Playstation 3 Nintendo Revolution
Constructeur Microsoft Sony Nintendo
Nom Xbox 360 Playstation 3 Revolution
Site officiel Xbox 360 Playstation 3 Revolution
Date de sortie Noël 2005 Printemps 2006 2006
Prix ? ? ?
Processeur Technologie PowerPC d'IBM, avec 3 noyaux, chacun cadencé à 3.2 Ghz, avec 1 Mo de cache de niveau 2. Ce processeur est capable de calculer 9 milliards d'opérations par seconde. Processeur CELL PowerPC d'IBM avec un noyau cadencé à 3,2Ghz, 512Ko de cache de niveau 2, 7 x SPE à3.2 GHz, 7 x 128b128 SIMD GPRs, 7 x 256 Ko SRAM pour SPE Processeur IBM Broadway
Mémoire 512 Mo de GDDR3 RAM cadencée à 700Mhz. 256Mo de XDRam cadencée à 3.2GHz et 256MB GDDR3 VRAM cadencée à 700MHz 512 Mo de mémoire flash interne.
Bande passante de la mémoire 22,4 Go/s de vitesse de port mémoire, 256 Go/s de vitesse de bande passante de l'EDRAM, 21,6Go/s de front-side bus. Mémoire principale : 25.6Go/s ; VRAM : 22.4Go/s, RSX : 20Go/s (en écriture) + 15Go/s (en lecture), SB : 2.5Go/s (en écriture) + 2.5Go/s (en lecture).
?
Graphique Processeur graphique de technologie ATI cadencé à 500 MHz avec 10 Mo de DRAM capable de calculer jusqu'à 500 millions de triangles par seconde et 48 milliards d'opérations d'ombres à la seconde, anti-aliasing inclus à 16 milliards d'échantillons par seconde (MSAA par 4). Résolution maximale de 1080p. Performance de virgule flottante : 1 teraflop.
Puce graphique développée par Nvidia, baptisée RSX « Reality Synthetizer » pourra effectuer ses calculs sur les pixels avec 128 bits de précision et à une résolution maximale de 1080p. 300 millions de transistors et une cadence de 550Mhz. Performance de virgule flottante : 1.8 teraflops Chipset graphique ATI Hollywood
Son Support 48Khz 16 bit, avec 320 canaux de décompression indépendants, un processeur 32 bit, avec une sortie son multicanal. Possibilité de personnaliser sa playlist pour les jeux.
Dolby 5.1, le DTS et le LPCM ?
Connectiques 3 ports USB 2.0, 4 ports manettes sans fil, 2 ports pour carte mémoire (64 Mo l'une), caméra vidéo. 6 ports USB 2.0 (4 ports USB 2.0 en façade et 2 à l'arrière), un port Memory Stick (standard/duo et pro), un port SD (standard et mini) et enfin un port CompactFlash (Type I et II). Port de carte mémoire SD qui permettra d'augmenter la mémoire flash interne. 2 ports USB 2.0.
Lecteur Lecteur de DVD-ROM 12x double couche. Lecteur Blue-Ray slot in (principe du mange disque) Port média unique à chargement automatique type slot in
Disque dur Disque dur de 20Go inclus. Disque dur externe de 80 Go en option, de 2,5 pouce.
Réseau Protocoles Wi-Fi 802.11a, 802.11b et 802.11g, port Ethernet par défaut. Connexions Ethernet (10BASE-T, 100BASE-TX, 1000BASE-T, une entrée et deux sorties), une connexion Wi-Fi IEEE 802.11 b/g, ainsi qu'une connexion Bluetooth 2.0. Système réseau mondial à base de Wi-Fi
Online Oui. Intègre le système Xbox Live par défaut avec accès au Marketplace, Gamer profile, Voice chat… Oui. Basé sur 4 grandes lignes : communauté, communication, commerce et contenu (musiques et vidéos à télécharger) Oui. Il sera ainsi possible de télécharger les jeux de toutes les anciennes consoles de salon de la marque (SNES, NES et N64) pour y jouer sur Revolution.
Formats lisibles DVD-Rom x12 double-couche compatible DVD-Video, DVD-Rom, DVD-R/RW, DVD+R/RW, CD-DA, CD-Rom, CD-R, CD-RW, WMA CD, MP3 CD, JPEG Photo CD. CD Playstation, DVD et CD Playstation 2, les CD audio, les CD-Rom, CD-R et CD-RW, les CD-DA et CD-DA (Rom) les SACD, les SACD Hybride, SACD HD DualDisc, DVD-Rom, DVD vidéo, DVD-R, DVD-RW, DVD-R+, DVD-RW+, Blu-Ray Disc PS3, BD-Rom, BD-Vidéo, BD-Rom, BD-R et BD-RE. Mini-DVD GameCube (8cm) et DVD de la Revolution (12 cm).
Rétrocompatibilité Oui Oui (PS1 & PS2) Oui
Manettes sans fil Oui (4 ports) Oui (technologie Bluetooth : 7 manettes connectées en même temps) Oui
Les jeux
Voici une liste non exhaustive des jeux annoncés sur chacune des consoles, classés par éditeurs. Cette liste est bien entendu amenée à être complétée dans les mois qui viennent.
Editeur Microsoft Xbox 360 Sony Playstation 3 Nintendo Revolution
2K Games Prey
Top Spin 2
The Elder Scrolls IV: Oblivion ? ?
2K SPORT Amped 3
College Hoops 2K6
NBA 2K6
NHL 2K6 ? ?
Activision Call Of Duty 2
Tony Hawk's American Wasteland ? ?
Atari Test Drive Unlimited ? ?
Bandaï ? Gundam World ?
Capcom Dead Rising Devil May Cry 4 ?
Electronic Arts Fifa 06
Nba Live 06
Le Parrain
Need for Speed : Most Wanted
Tiger Woods PGA Tour 06 Fifa 06
Fight Night Round 3
Need for Speed : Most Wanted Fifa 06
From Software eM eNCHANT arM ? ?
ID Software Quake IV ? ?
Koei ? Ni-oh ?
Konami ? Metal Gear Solid 4 ?
Majesco Sales The Darkness The Darkness ?
Microsoft Dead Or Alive 4
Gear Of War
Kameo : Elements of Power
Perfect Dark Zero
Project Gotham Racing 3
Lost Odyssey / /
Midway - Stranglehold Stranglehold ?
Namco Frame City Killer
Tekken 6 ?
Nintendo / / ?
Sega Condemned : Criminal Origins
Full Auto ? ?
Sony / Vision Gran Turismo
MotorStorm
Killzone 2
Formula 1
The Getaway 3 /
Square Enix Final Fantasy XI Online ? ?
THQ The Outfit
Saint's Row ? ?
Ubisoft Ghost Recon 3
King Kong
The Elder Scrolls IV : Oblivion King Kong
Killing Day King Kong
posted the 07/20/2005 at 01:09 PM by
megdan
Sony Europe prépare une troisième version du jeu EyeToy : Play pour tous les possesseurs de la mini-caméra numérique compatible PS2. Réalisé en collaboration avec Kuju Brighton, cette nouvelle itération proposera des modes de jeu un peu plus variés que d'habitude, qui combinent à la fois mini-jeux musicaux, épreuves sportives et jeux d'action plus classiques, sans oublier des modes plus festifs jouables à quatre et une cinquantaine de micro-jeux. Beach-volley, bowling, simulation de DJ, orchestre familial, entraînement militaire (!), il faudra dans tous les cas s'agiter joyeusement devant la caméra, comme le font ces vrais gens castés pour les photos (voir ci-dessous). Les joueurs auront également la possibilité de mapper leur visage et celui de leurs amis pour les voir apparaître à l'écran. EyeToy : Play 3 sortira dans le courant du mois de novembre.
posted the 07/20/2005 at 01:06 PM by
megdan
posted the 07/20/2005 at 12:57 PM by
megdan