Abusé hahahaha !
L'article de Gamekult qui résume tout en français :
Le rétro-gaming est, en soi, parfaitement légal, tout comme les consoles qui le permettent. Mais vous le savez sans doute, le flou subsiste autour des jeux eux-mêmes : la loi n'autorise uniquement l'émulation de jeux dont on possède la copie originale, depuis laquelle il faut extraire la ROM soi-même. Et c'est là que le bât blesse.
Le youtubeur italien Once Were Nerd, spécialisé dans le rétro-gaming, est actuellement dans le collimateur de la justice : le 15 avril dernier, les autorités italiennes – en l’occurrence la Guardia di Finanza – ont perquisitionné son domicile et son bureau, saisissant plus de 30 consoles, dont des modèles des marques Anbernic, Powkiddy ou encore TrimUI. L'enquête porte sur une possible promotion de contenus piratés protégés par le droit d’auteur.
L’affaire repose sur l’article 171 ter de la loi italienne sur le droit d’auteur, qui remonte à 1941 et prévoit jusqu’à trois ans de prison et 15 000 euros d’amende. Les forces de l'ordre ont aussi confisqué son téléphone, promettant de le lui rendre sous quelques jours… pour finalement le faire deux mois plus tard. Pour l’instant, ni les chefs d’accusation précis ni l’identité du plaignant ne sont connus.
Le cœur du problème semble être les consoles testées par Once Were Nerd : celle-ci sont suspectées d'être livrées avec des cartes SD contenant des ROMs protégées. Si le YouTubeur affirme ne jamais avoir promu ni vendu ces machines, il pourrait malgré tout être poursuivi pour avoir présenté du contenu potentiellement illégal. Le vidéaste affirme de son côté ne jamais avoir fait de vidéos sponsorisées, ni utilisé de liens affiliés.
En attendant un potentiel jugement, les autorités italiennes ont toujours la possibilité de fermer sa chaîne. Une affaire qui pose forcément de nombreuses questions sur l’avenir de la création de contenu liée à l’émulation et au rétro-gaming, dans un contexte où les lois sur le copyright de certains pays sont appliquées de façon intransigeante.
Lui il gagne de l'argent en faisant ca d'où le problème !!!
Donc rien à craindre pour les mecs lambdas
C’est comme quand tu roules au delà des limitations . Parfois tu te fais prendre.
Bon après le mec faisait son beurre avec une chaîne youtube spécialisée dans le piratage des consoles...
Pour le cas présent je suis curieux de savoir qui est le plaignant, un concurrent, un constructeur (Nintendo prévient généralement l'intéressé avant de lancer des poursuites) ou une association d’ayants droit comme il en existe dans plusieurs domaines créatifs et représente diverses sociétés d'édition, je penche plutôt pour cette dernière supposition vu la méthode employée.
Et paradoxalement, je parle de jeux physique qui s'ils existent encore est grâce à la dématérialisation des supports (via le dump des jeux etc)
arquion Exactement
egguibs Pas vraiment, mais je pense que l'actualité d'aujourd'hui favorise ce type de consommation.
Si tu achetes des faux au marché ou à l'etranger, peu de chance que tu sois embêter mais s'ils ont envie, tu te feras niquer. Car acheter de la contrefaçon c'est un délit. Que tu sois au courant ou non.
Idem le mec qui te vend un truc volé. Meme si toi tu es de bonne foie et que tu ignores totalement que ca a ete volé, tu l'auras dans le cul
Eux leurs droits ne disparaissent pas quand les consoles ne sont plus dispos.
C'est comme pour les films ou la musique.
J'ai fait bannir une chaîne YouTube, car un petit de peut-être 10 an, expliqué comment craquer la wii.
bref incitation au piratages
il faut obliger a ce que la propriété intellectuelle ai une limité dans le temps qui ne soit pas renouvelable et qui permettent a toute personne de pouvoir avoir acces au cours de sa vie a du contenu publique gratuit de ce qui a exister a par exemple 20 ans après sa naissance
car non seulement la propriété intellectuelle est nuisible pour la créativité, elle l'est pour la conservation des jeux, elle ne protège pas les créateurs mais les industries, et elle est soumise a des abus constant et répétitif qui se cumule dans le temps...
donc pour éviter l'incitation au piratage, il faudra d'abord s'occuper de cette loi abusive et non justifiable
Comme de dire "tous les jobs devraient rapporter le meme salaire" quand on a surtout fait en sorte de ne strictement rien foutre à l'école et de ne pas faire un metier par choix mais car clairement personne ne veut de nous.
Comme de dire "tous les jobs devraient rapporter le meme salaire" quand on a surtout fait en sorte de ne strictement rien foutre à l'école et de ne pas faire un metier par choix mais car clairement personne ne veut de nous.
et pourtant ca devrait être le cas, car tu as autant besoin (voir même plus ) de ton boulanger que d'un chanteur et pourtant ton chanteur va gagner 1000 fois plus que ton boulanger a faire un disque pour laquelle lui ou plutot le label qui l'aura engager va gagner de l'argent pendant 100 ans dessus, alors que ni ton chanteur ni son label n'aurait fait d'étude...
Et si j'ai créer des choses, mais évidement en tant que développeur tu n'as pas droit a la propriété intellectuel de ce que tu fais, tu bosse pour ton patron qui te verse un salaire fin du mois et utilisera ton programme jusqu'a la fermeture de sa boite ou qu'il le remplace ,mais moi le mois suivant si je crée, ou n'améliore pas quelque chose, je perd mon taf...
c'est ca la réalité de la propriété intelectuelle...
Je fais remarquer qu'un Youtubeur se fait striker, mais que ce genre de chose pullulent sur le net en libre accès, les vendeurs ne se cachent même plus, c'est fait au yeux de tout le monde sur les réseaux sociaux, là certainement où ce Youtubeur s'est fourni, mais on ne s'attaque pas à la source...
En général, s'ils ne sont plus en vente et donc plus exploités, il n'y a pas de poursuite car généralement ce sont les ayants droits qui portent plainte.
Après attention parce qu'en jeux rétrogaming encore exploités, il y en a pleins:
- Bon, Nintendo bien sûr.
- Sega
- Neo Geo
- Mega Man
- Castlevania
- Contra
- Les jeux d'arcades dans des compilations
- Et ceux qui sortent en remaster
- Les jeux PS1 sur le truc online Sony
- etc etc
Il y en a beaucoup plus que ce que l'on pense.
Les copyrights et autre sont à renouveler aussi.
Donc beaucoup de jeux qui ne sont plus exploités tomberont dans le domaine public... un jour.
les droit d'auteurs ne protège ni les auteurs, ni les oeuvres, juste l’intérêt de ceux qui les exploites (qui en dehors des livre ne sont presque jamais les auteurs et encore pire dans le jv), surtout qu'une propriété intellectuelle peut se revendre...
mais j'aimerais par exemple savoir combien touche de propriété intellectuelle chaque chara designer d'un jeu, chaque compositeur de musique d'un jeu, chaque world builder, chaque développeurs (car oui le code est aussi soumis a la propriété intellectuelle) ? par contre les dirigeant de la boite qui aura développer le jeu et qui n'auront jamais mis un doigt dedans eux , ils vont avoir droit a eux a toucher pendant 70 ans (voir bien plus vu que au USA par exemple ca peut monter jusqu'a 120 ans) un produit dont la seul chose qu'ils auront fait c'est mettre un peu d'argent dedans ?
du coup oui si les droit d'auteurs n'appartenait qu'a l'auteur durant la vie de l'auteur, dans ce cas, je ne dirais rien... mais ce n'est presque jamais le cas et encore moins dans le jeu video...car oui le jeu video n'est pas une oeuvre collective selon la loi (la bonne blague), le droit d'auteur devient dans le cas du jv un droit d'investisseur, ce qui n'a plus pour but de protèger l’œuvre mais l'investissement qui en est a l'origine
Alors soyons clairs :
Oui, télécharger un jeu commercial actuel sans l’avoir acheté, c’est illégal.
Mais tester une console, parler d’émulation, ou montrer un frontend avec des artworks faits maison ? Ce n’est pas automatiquement du piratage.
La loi demande de posséder l’original ? Très bien. Mais dans 95 % des cas, l’original est :
Introuvable légalement,
Non réédité depuis 20 ans,
Pas disponible sur les stores actuels,
Ou verrouillé derrière une console disparue, sans autre moyen d’y accéder.
Alors quoi ? On enterre tout ce patrimoine culturel ? On laisse mourir la mémoire du jeu vidéo pour faire plaisir à trois avocats qui dorment sur des licences ?
Cyr et compagnie : bravo pour le ban d’un gamin de 10 ans. Sérieusement. Un môme qui montrait comment utiliser une console qui ne se vend même plus depuis 15 ans. Belle mentalité. Tu fais quoi ensuite ? Tu vas signaler les grands-mères qui scannent leurs vieux albums Panini ?
Keiku : ta vision a le mérite de poser un débat… mais elle pêche par excès de simplification. Oui, le droit d’auteur peut étouffer la créativité quand il est manipulé par des ayants droit industriels. Mais la vraie réponse n’est pas de l’abolir, c’est de le réformer intelligemment, notamment sur la durée, la réutilisation, et l’accès aux œuvres orphelines.
À ceux qui crient “t’as jamais rien créé donc tais-toi” : j’ai passé 5 à 10 ans de ma vie à concevoir des projets pour sauvegarder des consoles, des interfaces, des ambiances que plus personne ne veut porter officiellement. Et je ne me suis jamais enrichi dessus.
Ceux qui créent vraiment savent que la reconnaissance ne passe pas seulement par l’argent. Parfois, elle passe par la transmission. Et c’est exactement ce que beaucoup de créateurs rétro essaient de faire, tant bien que mal.
La réalité c’est qu’on est dans un flou juridique complet, et que tant qu’il n’existe aucune volonté politique pour faire une place à l’émulation préservatrice et éducative, les passionnés seront toujours à la merci du premier coup de filet ou de la plainte anonyme.
Mais si certains d’entre vous veulent transformer leur indignation en solution, alors discutons. Sinon, retournez juger sur Twitter. Ici, on crée. On reconstruit. On respecte le jeu vidéo en tant que culture – pas juste en tant que produit.
On a déjà perdu l’accès au physique : les jeux disparaissent des rayons, les consoles ne lisent plus de disques, et même quand on achète un jeu boîte, c’est juste une clé de téléchargement planquée sous un blister.
Et maintenant, on nous coupe aussi l’accès au dématérialisé :
Des jeux retirés du PSN ou de l’eShop sans explication.
Des DRM qui empêchent de relancer ce qu’on a payé.
Des serveurs fermés, des comptes bannis, des accès supprimés.
On nous vend du vent, et quand on veut sauvegarder ce qui a existé, on se fait traiter de pirates ?
Où sont les journalistes ? Les associations ? Les défenseurs de la culture ?
Ça n’a rien à voir avec “craquer une Wii” ou “voler des jeux”. C’est préserver un héritage que même les ayants droit ne veulent plus porter.
Le vrai piratage, c’est de faire disparaître les œuvres.
Il y a un moment où il faut arrêter de sortir le Code Pénal comme un drapeau, surtout quand les éditeurs eux-mêmes ont déserté leur patrimoine. Jl'ai déjà dit mais on a déjà perdu les jeux physiques.
Maintenant on perd aussi les jeux dématérialisés : Nintendo ferme l’eShop, Sony fait disparaître des titres, Steam peut désactiver des accès.
Et demain, ce sont les interfaces, les musiques, les icônes, l’habillage culturel qui disparaîtront, parce que “ça ne se vend plus”.
Sérieusement : qui fait réellement œuvre de préservation aujourd’hui ?
Un éditeur qui laisse ses jeux mourir dans les limbes du copyright ?
Ou un créateur qui recrée une interface à la main pendant 6 mois, juste pour permettre à une nouvelle génération de découvrir un jeu qui n'existe plus nulle part ?
.Posez-vous cette question une seule fois.
Et demandez-vous pourquoi personne ne s'indigne du fait que les deux accès possibles à la culture vidéoludique — physique et dématérialisé — sont progressivement sabrés sans alternative officielle.
Ce n’est pas une zone grise. C’est un désert organisé.
Et ceux qui plantent des graines là-dedans ne sont pas des criminels. Ce sont les jardiniers de la mémoire.
Dans la réalité :
Le chara designer ? Il touche un salaire fixe.
Le compositeur ? Un forfait, parfois des royalties s’il est chanceux.
Le développeur ? Même chose, code signé = code cédé.
Et après ? C’est le producteur exécutif, le CFO, ou même une holding à trois étages qui touche encore des droits 70 ans après, alors qu’ils n’ont parfois même plus les fichiers sources.
Le plus dingue ? Même l'auteur réel ne peut pas réutiliser son propre travail s’il quitte la boîte. Un compositeur de JRPG ne peut pas reprendre ses propres musiques. Un dev ne peut pas rééditer son propre jeu. Et les fans qui tentent de restaurer ou préserver l’œuvre se font menacer.
Donc oui : le “droit d’auteur” dans le jeu vidéo, c’est devenu un droit d’actionnaire, un droit de spéculation.
Et ce système-là ne protège plus rien d’autre que les profits d’une poignée.
Qu’on ne vienne pas nous dire que l’émulation est un manque de respect pour les auteurs : le vrai manque de respect, c’est de les invisibiliser après usage, tout en faisant taire ceux qui perpétuent leur travail.
Je serais l'auteur d'un album de musique, et je tomberais sur une chaînes YouTube qui explique comment pirater mes musique, je mets quoi , un pousse en l'air?
Le piratage, pour moi peut importe si c'est pour une consoles vieille ou récente, c'est une violation des droits intellectuelle.
Après Ça changera rien , mais bon .
cyr Je serais l'auteur d'un album de musique, et je tomberais sur une chaînes YouTube qui explique comment pirater mes musique, je mets quoi , un pousse en l'air?
mais tu n'es pas auteur de musique..., les auteurs de musique tu les entend se plaindre ? non ceux que tu entends se plaindre c'est les labels...
Je comprends ta position, vraiment. Tu veux défendre l’idée que toute création mérite respect et protection et en tant que créateur, je ne peux qu’être d’accord sur le fond.
Mais il faut distinguer deux choses :
Présenter une console ou une interface rétro n’est pas équivalent à expliquer comment pirater un jeu.
Montrer un frontend, une expérience nostalgique, ou un pack de préservation, ce n’est pas diffuser du contenu piraté. C’est raconter une histoire, raviver un souvenir, créer de la mise en valeur ce que, soit dit en passant, les ayants droit eux-mêmes ne font même plus.
Tu parles comme si les “auteurs” étaient en danger, alors que dans 90 % des cas, ils ne touchent plus rien depuis des années. Ce sont les détenteurs de droits souvent des structures qui n'ont ni écrit, ni composé, ni développé quoi que ce soit qui activent les procédures. Et eux, ils veulent juste protéger une rente, pas une œuvre.
Si demain un dev de la PS1 me dit “merci d’avoir remis mon jeu en valeur dans ton projet”, ça me touche 1000x plus qu’un avocat qui m’envoie une mise en demeure 25 ans après sa sortie parce que j’ai osé montrer une interface dans un thème rétro.
C’est ça que je défend ici. Pas le “piratage”, mais la mémoire. La culture. L’accès.
Et comme l’a dit Keiku plus haut : ceux qui crient au crime ne sont que très rarement les auteurs.
Les vrais créateurs, eux, sont souvent contents qu’on se souvienne encore de leur travail.! Là on est en plein dans ce que j’appelle le syndrome du faux auteur offensé : Tu te projette dans une situation imaginaire de création artistique… alors que tu n'as probablement jamais composé autre chose que des posts moralisateur. ????
It has also been discovered by users on the RetroAchievements forums that Salicini was reselling some of the used emulation handhelds on his Telegram – devices which came with MicroSD cards containing games. Salicini previously stated that he never profited directly from selling these handhelds.