Des articles de meilleure qualité, suffit de liker ! Un flux plus régulier d'articles, suffit de suivre ! Des ententes cordiales entre passionnés de jeux-vidéo, suffit d'envoyer un message ! Un principe d'échange-équivalent tout bénef' pour votre plus grand plaisir !
Il y a deux années de cela environ, j’avais publié un article détente sur les publicités de jeux vidéo dans les revues vidéoludiques des années 90 jusqu’à plus récemment. Dû à la réception très positive à l’époque de cet article que j’ai eu, je me suis décidé sur un coup de tête à me remettre à partir à la chasse aux publicités cultes et la plupart du temps WTF qui ont marqué de leur empreinte ( et de leur potentiel nanardesque ) la commercialisation des consoles de jeux.
Parce que celui d’il y a deux ans ( qui au passage et je l’admets que très tardivement, était un copié collé presque trait pour trait d’un article que j’avais vu dans un numéro de Jeux Vidéo Magazine ) n’était tout simplement qu’un simple petit amuse bouche en comparaison de ce qu’il va véritablement suivre. Le nombre de publicités est tellement copieux que, pour éviter de faire souffrir au scroll les adeptes ici d’articles habituellement plus courts et éviter de paraître comme un skyblog, j’ai décidé de séparer l’intégralité de cet article en six parties, auquel vous pourrez cependant très vite bondir sur la partie suivante ( si ça vous chante ) puisque tous les parties seront publiés à la suite d’une traite ! Et petite info en passant, j’ai décidé de reprendre le moins possible de pubs du précédent article pour éviter de paraître répétitif sur le long, bien qu’il restera quand même certaines pubs récurrentes trop rares pour n’être mentionnés qu’une seule fois.
Alors si comme moi vous trouviez que les intermèdes publicitaires redondants durant la récente cérémonie des Game Awards furent pénible pour vous, dans ce cas laissez moi vous faire (re)découvrir en guise de cadeau de Noël comment on faisait de véritables publicités de jeux vidéo dans les temps anciens !
Donc sans plus tarder, revenons des décennies en arrière jusqu’à la première publicité pour la première console de jeux vidéo commerciale de l’histoire ; la Magnavox Odyssey. Une publicité tout somme classique, montrant une famille on ne peut plus banale de la classe américaine qui prônaient les moult fonctions de la console de jeu, dont l’une de ses caractéristiques en particulier concernait les calques qui permettaient aux joueurs de les placer sur leur poste de télévision ( pourvu que le diamètre de leur poste respectait une taille spécifique par contre ) pour pouvoir débloquer de nouveaux mini-jeux. Pour une première publicité de première console de jeu commerciale, passez votre chemin pour l’originalité.
Même constat pour la publicité de la Coleco Telstar sorti quelque temps plus tard, qui se contentait de montrer la relative facilité à changer entre de multiples jeux intégrés d’office dans la console.

Durant les toutes premières années du jeu vidéo, les publicités se faisaient plutôt sages et convenues, du fait bien sûr d’une industrie tout juste naissante et où les consoles de jeux vidéo n’étaient pas encore devenu la norme d’un secteur habitué à cet époque surtout à la sortie de jeux en bornes d’arcade.
Mais ce n’est qu’à partir de la sortie de consoles au succès plus notable tel l’Atari 2600 que les publicités vont finir par prendre encore plus d’importance d’autant plus que maintenant qu’il y avait plus de concurrence sur le marché, non seulement les fameuses pubs « comparatives » pouvaient dorénavant intervenir en force dans le but de s’envoyer mutuellement des tacles envers l’autre dans la guerre de la puissance, mais cela contraignait aussi les éditeurs de jeux vidéo à sortir plus souvent du moule et à proposer des moyens de communication plus extravagants mais non moins réjouissants à regarder. Et c’est bien évidemment Atari qui ouvre le bal avec ce spot publicitaire foutraque où l’on peut voir une famille américaine des plus banales se faire subitement embarquer dans un trip d’adrénaline pendant une bonne minute... tout ça dans le but de promouvoir le jeu Pole Position sur Atari 2600.
Mais parfois, à force d’insister un peu trop sur l’aspect fantaisiste, on finit par perdre toute forme de pertinence quand à la promotion du veritable jeu. Le spot pour le portage Colecovision de Donkey Kong pourrait presque passer pour une pub mensongère si sur les 30 secondes de publicité, ils ne s’étaient pas décidé à diffuser à peine une seconde de gameplay réel du jeu. À trop vouloir promettre de l’hypothétique, le catalogue de jeux de la Colecovision au final se retrouvera dans une position bien maigre à côté des autres concurrents.
Mais revenons maintenant aux fameuses pubs comparatives qui font le sel de la guerre des consoles à travers des générations. À l’heure où les consoles Sega, Nintendo, Xbox, ou PlayStation étaient encore très peu connus voire inexistantes pour certaines, il y avait la rivalité entre des consoles tels que l’Intellivision de Mattel et l’Atari 2600, comme dans ces publicités où les jeux Asteroids et Baseball sur Atari 2600 sont mis à mal d’une manière humiliante respectivement par les jeux Star Wars et Baseball sortis sur Intellivision.

Au final trop occupé à vouloir casser du sucre derrière le dos de chacun, la Intellivision n’aura jamais su devenir un composant majeur du jeu vidéo du fait de ses performances commerciales modestes tandis que l’Atari 2600 fut emporté dans le gouffre financier provoqué par le krash des jeux vidéo dans le milieu des années 80.
Après d’autres prétendants au podium des consoles de jeux y’en a eu forcément. On pourrait citer les emblématiques Neo-Geo, TurboGrafx-16 et autres consoles NEC à l’étranger : soit des consoles de niche surtout destinés pour les fans réservés d’arcade. Et ce n’est pas en voulant insister sur le sexisme qu’on pouvait renverser la donne quand il s’agissait de communiquer sur la Neo-Geo pas vrai ?
Et que dire du rendez vous manqué de la Panasonic 3DO, un des rares prétendants au trône de l’industrie du JV pour une entreprise jusque là peu enclin au consoles de jeu vidéo. Prétendre au trône serait un peu fort, mais c’était sans compter sur la pub où les autres consoles populaires du marché étaient jetés dans le bac à jouets pour annoncer la venue de la 3DO. Pas sûr que ce fut une bonne approche dans sa position actuelle...
Quand on entend parler du mot « CD » et de l’appellation « 32-bits » dans une même phrase, le premier truc qui arrive en tête s’agit du périphérique Mega CD pour la Mega Drive. Ce que l’on sait peut être moins, c’est qu’il devait aussitôt annoncé déjà faire face à une concurrente directe répondant au nom original de... l’Amiga CD 32. À défaut de se rappeler d’un quelconque jeu de sa librairie ou d’autre chose quand l’Amiga CD 32 est mentionné, on pourra toujours se résumer au contexte historique à travers cette pub qui était avant tout la pour rappeler que le support CD sur 32-bits, ça existait avant que le Mega CD soit sortie.
Les années passent et de nouvelles trouvailles chez Nintendo et Sega ainsi que de nouvelles têtes se présentent dans l’espoir de caresser la couronne du leader du jeu vidéo, tels Sony et sa PlayStation. Toutefois, Atari n’avait pas dit son dernier mot et - voyant la montée en puissance de nouvelles consoles comme la PC-Engine, la Neo-Geo et autres consoles Nintendo et Sega - s’était empressé vers les années 90 de concourir à la course du 64-bit avec la Jaguar. Hélas, en plus d’être un cheval fougueux difficile à contrôler pour les programmeurs, les publicités pour la Jaguar sont tombés dans les travers de Sega en matière de mauvais goût, mais c’était plus pardonnable pour ce dernier parce que c’était un habitué de ce genre de « promotion ». Là, tu as un éditeur de jeux vidéo on va le dire sans langue de bois « has-been » qui joue son va-tout avec une pub où Atari compare de façon assez cru les louanges techniques du Jaguar à de la viande humaine. Bon, c’est pas aussi représentatif de la console que la pub qui finissait par un mec qui vomissait face à la caméra, ça c’était plus que subjectif ( de la part d’Atari en plus ) concernant le réel intérêt de cette console au final.

Comme pour insister sur la nature 64-bits de la machine, la plupart des publicités pour la Jaguar finissait sur le slogan « Do the math » autrement dit faites le calcul. Mais on a beau faire le calcul, difficile de comptabiliser une quantité relevé de jeux sortis sur ce support...au fait la Jaguar a eue des jeux ?
Cette première partie avait avant tout pour but de montrer les pubs de consoles pour la plupart au succès beaucoup plus moindre surtout comparé a ceux des constructeurs récurrents dans le secteur qui vont finir par révolutionner tout un pan du secteur promotionnel dans l’industrie à peine foisonnante du jeu vidéo : Nintendo, Sega, Sony et à la moindre mesure Microsoft.
Et qui de mieux pour commencer la partie dédiée aux 4 Fantastiques qu’avec celui qui en grande partie aida l’industrie du jeu vidéo à persévérer en plein krash industriel pour ensuite revenir au point où il en est de nos jours ?