Encore dégouté par Burst Limit, les fans de la saga Dragon Ball Z accueille maintenant Infinite World en guise de rattrapage. L'ennui, c'est que qu'Atari rate une nouvelle fois le coche. Messieurs, vous êtes recalés !
La sortie de
Dragon Ball Z : Infinite World est d'une logique certaine. Certains se demandent pourquoi le titre n'a pas vu le jour sur PlayStation 3 et Xbox 360. Les coups de développement, et le peu de succès du premier épisode nouvelle génération aidant probablement à cela. Les développeurs se sont peut être également dit qu'une arrivée de nouveaux joueurs grâce à
Nintendo étaient l'occasion de les rameuter sur PlayStation 2 avec une série forte. Dans ce cas, pourquoi ne pas l'avoir également sorti sur Wii ? Le travail pour l'adaptation Wii, peut être. Oui, cet épisode peut très bien être logiquement pris pour une arnaque. Peut être pas dans le fond, mais dans le fait qu'on nous ressort sans cesse la même recette, avec une unique nouveauté, ici complètement dénué d'intérêt d'ailleurs (pour rester poli). C'est simple, on reprend l'intégralité de la saga, on en fait un mode histoire en apparence sympathoche avec quelques cinématiques bien fidèles à la clé, mais en nombre assez restreint vu l'ampleur de la série, des combats dans l'esprit des épisodes Budokai mais aussi et surtout, attention, tout plein de mini-jeux pour justifier convenablement l'arrivée de cette « suite ». Alors on pourra trouver des sauts dans des anneaux (?), d'autres sauts dans des anneaux, mais cette fois sur le chemin de Kaio (??), un attrape-singe sur la planète de ce dernier (???), et encore d'autres traversées, toujours d'anneaux bien sûr, mais cette fois pour fuir Namek (!). Même si ça s'améliore un peu en avançant, ça reste définitivement creux et on préfère s'attarder sur la baston, cœur du jeu après tout. Et de ce coté, aucun souci : le titre est à la hauteur des précédents épisodes et ce grâce à son nombre assez élevé de personnages (même si moins que
Tenkaichi 3), ce qui le rend nettement plus attractif qu'un
Burst Limit. Mais difficile de ne pas crier au scandale devant l'ensemble et si le titre constitue un excellent choix pour ceux qui ne possèdent aucun des opus précédents (auquel cas, rajoutez sans problème trois points à la note), les autres attendront de leurs cotés un épisode digne de ce nom sur les machines de génération actuelle.