Pour le PDG de Capcom, l'autre problème de Monster Hunter Wilds, c'est le prix de la PS5
Kenzo Tsujimoto, PDG de Capcom, a déjà reconnu publiquement que l'une des causes des ventes décevantes de Monster Hunter Wilds sur la longueur (seulement 500.000 unités au printemps) venait d'un manque de contenu aussi bien dès le départ qu'avec les premières mises à jour, d'où le besoin impératif de passer la seconde sur le sujet.
Mais dans une session de questions/réponses faite aux actionnaires, l'homme pointe un autre problème. Même si le PC représente désormais une large part d'audience, le Japon fait que la PlayStation 5 se maintient, temporairement ou pas, comme plate-forme lead de la franchise et que s'il était facile d'attirer en Day One ceux qui possédaient déjà la console, les choses se sont compliquées ensuite à cause du prix.
En août 2024, le prix de la PlayStation 5 de base a subi une augmentation de près de 20 % pour atteindre les 80.000 yens. « Si l'on ajoute le prix du jeu et de l'abonnement online, cela représente environ 100.000 yens [ndlr : environ 600€] à dépenser d'un coup. Ce montant est élevé, surtout pour les jeunes joueurs. »
Tsujimoto évoque donc le besoin vital de « surmonter cet obstacle », déjà on l'imagine par des promotions du jeu lui-même, et pourquoi pas la tentative d'un portage bricolé sur Switch 2. Car il le dit lui même : avec un prix d'appel de seulement 49.980 yens (environ 300€, pour la version lockée en japonais), la dernière de Nintendo a reçu un « accueil bien meilleur que prévu ».