
2013
Réalisé par Steve McQueen
(Shame)
3 Oscars
(Meilleur Film / Meilleure Actrice dans un Second Rôle / Meilleur Scénario Adapté)
XIXème siècle.
Les États-Unis, quelques années avant la guerre de Sécession.
Solomon Northup, jeune homme noir originaire de l’État de New York, est enlevé et vendu comme esclave.
Face à la cruauté d’un propriétaire de plantation de coton, Solomon se bat pour rester en vie et garder sa dignité.
Douze ans plus tard, il va croiser un abolitionniste canadien et cette rencontre va changer sa vie…
Voici un film intelligemment réalisé, qui montre toute l'absurdité de l'humain sur la notion « maître » et « esclave », de dominant et de soumis.
C'est l'histoire de Solomon Northup qui est un jeune homme noir marié et libre et qui va un jour être enlevé et vendu en esclave.
Ce film nous montre ce qu'est la notion d'esclave, porter un prénom qui n'est pas le nôtre, des coups de fouet violent (jusqu'à t'arracher la peau pour que tu comprennes qui est le Maître) pour que tu puisses même arriver à dire que tu es un esclave. Attacher par des chaines (poing et pied et parfois jusqu'à te mettre un « cage » sur ton visage) pour te transbahuter d'un endroit à l'autre. Être qu'une simple marchandise qui passe d'un propriétaire à l'autre. Un travail forcé surveillé par des personnes qui sont prêtes à te forcer si tu fais pas ton travail (bien évidemment non rémunéré). Et te faire comprendre que tu es une chose qui n'a aucun savoir.
Et toute la force du film, c'est que l'ont vu aussi bien des « noirs » qui pensent que c'est « normal » d'être esclave, d'autres qui veulent se révolter mais ne seront pas compris pas ceux qui pensent que c'est normal d'être esclave. Des noirs qui pourront bien souvent rien faire pour t'aider peur d'une sanction en cas de rébellion. Des blancs qui trouveront l'esclavage inhumain, mais avec les uns qui essayeront d'être plus « humain » tout en étant le « maitre » et d'autres qui feront tout pour que tu deviennes (ou dans le cas de l'histoire de Solomon, redevienne un homme libre). Des blancs qui par contre abuseront de toute leur soi-disant supériorité.
Autant « Django » était une sorte de « vengeance » de l'histoire, là nous sommes dans un film qui montre juste les faits historiques (même si certains pensent que ça n'a jamais existé comme d'autre événement historique).
Pour moi il y a déjà une scène qui m'a marqué, celle où Solomon a voulue se révolter et se retrouve pendu à un arbre (il faut voir la scène en entier pour comprendre toute l'absurdité de la situation). Ce qui m'a marqué aussi, c'est que les uns en lisant "la Bible" comprennent qu'il y a des hommes "blanc" supérieur à d'autres et que d'autres comprennent que tous les hommes (quelle que soit leur couleur de peau) sont égaux et libres.
C'est tiré d'une histoire vraie.
France2 21h05 (sans publicité

)
Durée : 2h10
PS : Un autre film (culte) intéressant ce soir
Blade Runner blog_article413210.html
J'ai déjà la réponse hein...
Tu ne pourras échanger avec eux car l’aveuglement est plus facile à conserver que le discernement l’est à construire
Le 2 poids 2 mesures je ne peux plus, ces films tire-larmes non plus...
en passant, les arabes, les chretiens, les juifs (dans la bible) etc, presque tout les peuples ont eu des esclaves mais a l'envergure de la traite europeenne...et aussi personne n'a jamais accuse tout les blancs d'en ete responsable
C'est pour cela qu'il faut répéter encore et encore que l'intolérance c'est le mal le plus profond du genre humain.
(Que doit-on consommer,avec qui doit-on faire sa vie ou on quoi doit-on croire) on pousse le placement de produits un cran au-dessus.
Savoir d'ou l'époque ou l'on se trouve vient c'est bien mais ça ne tient qu'à nous de voir ou va le monde le passé n'a pas à nous dicté nos actes futurs.
Enfin une chance de le regarder dans des conditions normales.
Pardon pour propagange, c'était dirigé à hijikatamayora13
Imaginer que la littérature ne peut pas être fidèle à la réalité, c'est ignorer le rapport des représentations face au réel.
Django par exemple, est une oeuvre qui tient du fantasme, mais la société dans laquelle les deux protagonistes évoluent fut bien réelle, et le film ne remet pas en cause la vérité historique.
[Commentaire modifié par la modération.]
C'est ce que pensaient bon nombre de propriétaires d'esclaves, de cette façon ils avaient bonne conscience, Colbert aussi.
Par contre ce film fait plus office de devoir de mémoire que de fiction comme la liste de schindler et la couleur pourpre donc je sais pas ce que tu compris mais t'est complétement a cote de la plaque.
Un bon django unchained serait pas mal pour me remonter le moral
fan2jeux On est deux alors ce film est vraiment dur à encaisser c'est clair.