L'OM a remporté un match contre le club de la capital"LE PSG"
Victoire nette et sans bavure de l'OM. Bousculés en première période, les Phocéens ont complètement ettoufés les Parisiens après la pause. Marseille recolle au peloton de tête alors que Paris poursuit son parcours en dents de scie.
Solides et sérieux de bout en bout, les Marseillais dominent logiquement Nancy, grâce au triplé de Niang, le meilleur buteur de la L1 avec 14 buts. L'OM signe un troisième consécutif en huit jours.
Chapeau Niang !
Grâce à un triplé de Niang, et malgré des Nancéiens toniques, l’OM s’est adjugé un 3e succès de rang en championnat qui le place à un point du podium (avec un match en moins).
Attendu au tournant (après la chute de Montpellier à St Etienne), l’OM l’a pris à toute vitesse. Les Olympiens, incroyablement efficaces en ce moment, ont puni trois fois Nancy. Plus exactement, le bourreau s’appelle Mamadou Niang. Auteur d’un hat-trick, le Sénégalais s’empare même de la première place du classement des buteurs avec déjà 14 réalisations.
Trois buts très différents. Le premier de la tête, presque sans extension, sur un bon centre de Kaboré (10e). Le deuxième du gauche, en déséquilibre, en résistant au marquage de Ouaddou, sur un service longue distance de Taiwo, pour redonner l’avantage à son équipe (34e).
Car, entre les deux buts de son capitaine, l’OM s’est fait reprendre de volée. Peu après l’ouverture du score, Dia s’est libéré de Taiwo sur la gauche pour servir… André Luiz, monté apporter le surnombre et conclure de près (13e).
Après être repassé devant, les Marseillais enfoncèrent le clou en deuxième période. Une nouvelle fois par Niang, sur un contre-éclair où Lucho exploita la profondeur offerte par son attaquant pour l’alerter dans l’axe. Le Sénégalais se chargeant du reste (3-1, 67e).
L’OM n’avait pas encore réussi à enchaîner trois succès de rang à domicile en championnat. Grâce à cette série, il se rapproche du podium. Tout en comptant toujours un match de retard, l’équipe marseillaise n’est qu’à un point de Lyon (3e), et 3 de Montpellier (2e).
Dans un match où les deux équipes ont longtemps eu du mal à se départager, l'OM a su faire la différence dans les derniers instants. Ils se rapproche encore un peu plus des premières places.
Cette équipe a franchement de la ressource. En parfaite égalité au classement avant le match, l’OM et Monaco l’ont aussi longtemps été à Louis II.
Dans le jeu comme au tableau d’affichage. Mais cette équipe olympienne sait donner le dernier assaut qui fait la différence, malgré la fatigue et une formation princière qui n’a jamais lâché l’affaire. Certes, il y a un brin de chance quand, juste avant les arrêts de jeu, le centre de Valbuena force N’Koulou à marquer contre son camp ; mais les Olympiens l’ont provoqué.
Plus affutés physiquement - et mentalement - dans les dernières minutes, ils sont allés chercher leur victoire, et les exemples de ce type sont nombreux depuis le début de la saison. Le fameux «état d’esprit» tant recherché par Didier Deschamps prend corps au fil des rencontres. Et sans l’expert en la matière qu’est Brandao, ils l’ont eu en eux à Monaco pour écarter un concurrent dans son antre (la quatrième d’affilée sur le rocher).
Le butin récolté est conséquent en restant toujours à l’affût avant le sprint du printemps. Alors que la partie avait longtemps été indécise.
Car, dans ce match où les premiers instants furent vraiment olympiens, Monaco ne semblait - d’abord - pas dans un grand soir.
L’avantage devenait même carrément pour l’OM quand Valbuena éliminait Mongongu d’un crochet mais butait sur un Ruffier toujours aussi en verve quand il voit Marseille en face (13e). Ce dernier était encore une fois le plus prompt dans la foulée, toujours face à Valbuena (24e).
Une rafale d’avertissements, de l’énervement et les joueurs de la Principauté de revenir alors dans les débats. Le coup franc de Nenê ne passait d’ailleurs pas loin du poteau de Mandanda (32e) pour la première saillie des locaux.
Valbuena force le destin:
Les Olympiens ouvraient pourtant le score quand, dans la surface, Mongongu bousculait Niang dans les airs. Le Sénégalais se chargeait de changer la sentence en but du plat du pied (0-1, 38e, s.p.).
Mais le réveil monégasque n’était pas un leurre et, après un centre dans la course d’Alonso, la recrue Maazou surgissait au premier poteau pour marquer de près (1-1, 40e). But du Nigérien ou de Mbia qui était dans le coup ? La ligue penche pour la 2ème thèse.
Quoiqu’il en soit, les deux formations se retrouvaient à égalité. Cela malgré la volée de Niang qui passait juste au-dessus avant la pause (43e)
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La suite de la partie fut surtout une série de phases à l’avantage d’une équipe puis de l’autre. Après un bon quart d’heure pour l’ASM, l’OM se montrait plus saignant à ce petit jeu. Ruffier exécutait un double arrêt sur une première frappe soudaine de Ben Arfa avant de sortir le tir en pivot de Niang (53e).
Le capitaine olympien était aussi devancé devant le but par un tacle parfait de Mongongu après un gros travail de Valbuena (67e). Et quand Monaco reprenait l’ascendant, Mandanda se couchait bien sur le tir de Coutadeur (74e).
Les dernières minutes s’enlisaient pourtant dans une certaine monotonie. La chevauchée fantastique de Diawara, après un relais avec Niang, conclue par un «extér’» qui passait à quelques centimètres du poteau gauche (85e) prenait alors des airs de chant du cygne.
Avant que Valbuena, vraiment percutant à Louis II, ne délivre son centre synonyme de victoire extirpée mais, au final, méritée.
L'om tient son match référence!! les marseillais viennent de s'imposer 5-1 sur leur terre, dans un match maitrisé du début à la fin.
Les Olympiens ont était intincelant dans le jeu et dans la technique à l'image de cette talonnade décisive de ben arfa pour lucho.
Une grosse prestation qu'il faudra tenter de répéter par la suite.
Comme les joueurs ce soir je vais me contenter de faire le minimum. c'est à dire vous donner le score du match opposant l'olympique de marseille à montpellier, match disputé au stade de la mosson.
L'om vient de battre le mans ( 2-1) au stade vélodrome.
Une victoire qui fait du bien aux olympiens qui restaient sur 3 résultats moyens en championnat.
L'om mit sa patte sur la rencontre directement, on a vu une équipe évoluer bien plus haut que face à bordeaux. Le contraire aurait était inquiétant à domicile.
Il faut dire que DD décida de titulariser Ben arfa et valbuena ensemble, et le paris fut réussit car en adoptant une configuration proche de celle de gerets on retrouva un semblant de jeu.
Malheureusement Le mans ouvrit le score, contre le cours du jeu sur un contre à la 16éme minutes.
Mais l'om ne tarda pas à réagir par l'intermédiaire de Niang de la poitrine servit par une bonne remise de brandao ( 30')
L'issu de la partie se décida en seconde mi-temps que l'om domina du début à la fin, sur un penalty obtenue par brandao que niang transforma ( 56').
Mamadou niang signa donc un doublé mais n'est pas exempt de tout reproche. L'attaquant à complétement oublié brandao seul devant les cages vierges par orgueil pour pouvoir signer un triplet. ( qu'il ne réussit pas) Ceci ne manqua pas d'agacer l'attaquant brésilien qui sortit excédé.
L'om termina facilement le match malgré une légére pression à la fin. Une victoire capitale donc qu'il faudra à tout prix confirmer lors de la prochaine journée.
ps: un excellent ben arfa ça fait plaisir!
sangokan
Les réponses aux questions que l'ont peut se poser après la victoire des Olympiens face au Mans ce mercredi au Vélodrome.
Comment se sont passées les retrouvailles avec le Vél’ ?
Disons-le tout de suite, le Vélodrome n’a pas connu une affluence des grands soirs ce mercredi. Si l’enceinte dépassait de peu les 45.000 âmes, le Vél’ a plutôt bien fêté – même s’il a fallu du temps - ses retrouvailles avec son équipe fétiche, un mois après le dernier match face à Auxerre le 23 décembre (0-2). Logiquement cueilli à froid – comme la température sur place – par la première demi-heure olympienne, les supporters marseillais ont ensuite vite repris les bonnes habitudes. Malgré l’égalisation de Niang, ils en demandaient encore un peu plus pour se réveiller totalement. Le penalty du Sénégalais en deuxième mi-temps finissait de bénir les retrouvailles. Et des «aux armes» de s’envoler dans le ciel.
Depuis quand Valbuena et Ben Arfa n’avaient pas été titulaires ensemble en L1 ?
S’ils étaient tous deux titulaires en coupe à Trélissac au début du mois, cela faisait huit mois que ça n’avait pas été le cas en championnat. Ce n’est pas un très bon souvenir puisqu’il s’agit de la défaite à domicile face à Lyon lors de l’avant-dernière journée de L1 au Vélodrome (1-3) en mai 2009. Si les deux milieux ont joué cette saison en L1 (14 matches chacun), ils n’avaient pas encore été titulaires en même temps depuis le début du championnat. Et l’attelage avait plutôt de l’allure. Valbuena tirait rapidement sur le poteau (6e) et Ben Arfa de se démener malgré la pénible première demi-heure. Et c’était ce dernier qui bottait le coup franc amenant le but égalisateur. Lucho a pu souffler (il rentrait à 5 minutes de la fin à la place de Ben Arfa, applaudi) et la relève a répondu présente.
A combien en est Mamadou Niang ?
L’attaquant et capitaine de l’OM a inscrit ce mercredi son huitième et son neuvième but de la saison en L1. Arrêté un mois pour blessure, il présente là une bonne moyenne. Lors de la sa meilleure saison (2007-08, 18 buts) il en était à dix buts à la même période. Et dire qu’il aurait pu réaliser le triplé.
A quand remonte le dernier but de Le Tallec contre l’OM ?
L’ex-prodige marque rarement contre l’OM mais quand c’est le cas, on s’en souvient. Avant son but ce mercredi, il faut remonter à deux années et demie en arrière. Et ce n’était pas n’importe quand. Alors sous les couleurs de Sochaux, le Breton avait marqué le but égalisateur (2-2) en finale de coupe de France à Saint-Denis. Une tête marquée dans les profondeurs des prolongations, qui amenait les deux équipes aux tirs au but. Le Tallec marquait le sien, on connaît la suite…
M’Bow avait-il déjà joué en L1 ?
Oui et c’était là aussi il y a deux ans presque jour pour jour. Le jeune (21 ans) et athlétique (1m90) défenseur marseillais avait joué 20 minutes à Rennes le 13 janvier 2008 pour une défaite (3-1) au stade de la Route de Lorient qui restera longtemps la dernière en date des Olympiens qui réalisaient par la suite une incroyable série à l’extérieur. Remplaçant son pote du centre de formation, Garry Bocaly, à la pause face au Mans, il a assuré sur son aile droite même s'il n'est pas passé loin de marquer contre son camp (75e) mais l'intervention était salutaire.
L'olympique de marseille et les girondins de bordeaux se sont neutraliser ce soir à chaban delmas ( 1-1).
Un match nul plutôt logique si on regarde le match dans sa globalité.
On pourra toujours en vouloir à l'arbitrage pour le but girondin, où Mandanda est clairement bousculé dans les airs par Chamakh (45') . Mais qu'est ce qu'on a était mauvais en premieré période!!
Ce fut hallucinant à regarder, cette équipe n'a vraiment aucun jeu!! Hallucinant de voir la faiblesse technique de certain sur cette premiére mi-temps, servit par une tactique collective proche du néant!
L'om se produit 0 occasions et 0 tirs au cours de cette période tout en donnant le ballon aux girondins.
Victime d'une injuste, l'om aborda la seconde période différemment mais ne tarda pas à ressombrer. Sur la premiére action franche du match Planus vint provoquer la faut et fut logiquement exclu.
Les Marseillais se retrouvant en supériorité numérique ne profitérent pas tout de suite de cette avantage. Il fallut attendre que bordeaux baisse vraiment le pieds pour que Cheyrou crucifie Rame à la 82'
L'om se fut plus pressant sur les cages de Rame en cette fin de seconde période, notamment grâce à des frappes de lucho et valbuena. Mais malheureusement l'olympique de marseille ne trouva plus le cadre.
Les équipes se quittèrent logiquement ( au vu de la fin de match marseillaise qui sauva un peu les meubles) sur ce match nul.
Bordeaux compte 11 points d'avance sur Marseille, si nous continuons à produire si peu de jeu et si nous ne faisons pas preuve de plus d'implication notamment dans ce qui est de se démarquer, de produire du mouvement, d'agréssivité dans la récupération, il n'est pas certain qu'on puisse rattraper ses 11 points qui nous séparent de bordeaux.
Tout est possible certes, mais au vu de ce match plus que jamais le doute quant à cette équipe crée et voulu par Deschamps est tenace.
Dimanche soir, dans ce Chaban-Delmas où l’OM n’a plus gagné depuis 32 ans se déroulera le choc du championnat. S’il ne sera pas décisif pour le championnat, il reste très important.
BORDEAUX-OM Dimanche 17 janvier 2010 à 21h00 - Stade Chaban-Delmas
Ligue 1 - 20e journée
Arbitre : Laurent Duhamel
Canal+
Elle commençait à nous manquer la L1. Un mois que la joute domestique avait fermé ses portes. Et elle reprend avec du lourd ce dimanche. Laurent Blanc estime qu’il arrive trop tôt, Didier Deschamps se plie au calendrier mais le fait est que le choc du championnat est là. Et bien là.
Si l'histoire entre les deux clubs est, elle, bien longue (ils se disputaient déjà une coupe de France en 1943), le rendez-vous de dimanche pourrait être à classer dans la longue liste de ces duels devenus légende : les coups francs de Waddle, les coups de poignards de Wiltord...
Car, le classement actuel en trompe l’œil masque sûrement ce que la plupart des observateurs annoncent : seront aux prises à Chaban-Delmas les deux principaux concurrents au titre. Cela malgré des Lillois hyperactifs, des Lyonnais blessés dans leur orgueil ou des Montpelliérains rafraîchissants.
«J’attends un match de haut niveau. Dans l’engagement déjà et ça se jouera peut-être ensuite sur des détails comme souvent dans les grands matches» lance Didier Deschamps qui prévient que ses troupes iront en Gironde «pour jouer mais surtout avec de l’efficacité.»
Affiche incontestable, la partie va toutefois mettre aux prises deux équipes dont on ne sait pas vraiment laquelle est la plus en verve. Dans un petit poker menteur dont ils ont le secret, les amis Deschamps et Blanc se passent le relais. Après sa première partie de saison royale (43 points quand même), Bordeaux a battu Rodez en coupe de France et n’a pas joué en coupe de la Ligue là où l’OM a engrangé deux qualifs face à Trélissac et à Saint-Etienne. Alors entre une équipe qui n’a pas totalement repris et une autre qui va jouer son troisième match de la semaine, qui aura l’avantage ? «Lolo aurait préféré jouer mercredi, explique le coach marseillais, ils ont d’autres soucis que les nôtres. Pour nous, il s’agit de récupérer.»
l'om forcément outsider
Au rayon forces en présence, Bordeaux affiche complet alors que l’OM compte quatre joueurs à la CAN et deux blessés, mais peut miser sur deux retours de poids : Niang et Lucho. Le premier a marqué un but en or dans le chaudron et le second a montré de belles choses. «C’est très bien pour eux et pour moi aussi, je préfère avoir tout le monde à disposition» juge le coach. Ajoutez-y un Ben Arfa virevoltant et les Olympiens ont de quoi faire à Chaban.
Et au petit jeu de la pression du résultat, Laurent Blanc la laisse comme de coutume à son adversaire («Le match est beaucoup plus important pour Marseille») ce que son homologue marseillais accepte aisément : «Sur le plan comptable, c’est plus important pour nous que pour eux car ils sont devant (11 points avec un match en moins pour l’OM). C’est une confrontation directe et si on prend des points, ils n’en prendront pas mais ça ne bouleversera pas le classement non plus.»
De ne pas faire de cette partie le tournant de la saison donc. Il n’empêche que le résultat aura un retentissement au moins psychologique, s’il n’est pas mathématique. Tous les objectifs du foot français seront quoiqu’on dise rivés sur la Gironde dimanche soir.
Et s’il loue la «maitrise» des hommes au scapulaire, Didier Deschamps le sait : «Sur un match, nous sommes capables de rivaliser avec Bordeaux.» Quand on vous parle de choc donc, dans ce maudit stade où l’OM n’a plus gagné depuis 32 ans mais n’a aussi plus perdu depuis deux ans. Alors…