Sorti en 2005, Splinter Cell : Chaos Theory est souvent considéré comme le pinacle de la série Splinter Cell et l’un des meilleurs jeux d’infiltration de tous les temps.
Plongeant les joueurs dans un univers de techno-thriller réaliste, ce troisième opus signé Ubisoft Montréal transporte Sam Fisher, l’agent d’élite d’Echelon 3, dans une aventure haletante où l’équilibre géopolitique mondial peut être bouleverser.
Vingt ans après sa sortie, ce titre reste une référence incontournable, tant pour son gameplay raffiné que pour son ambiance immersive.
Une intrigue captivante au cœur des tensions internationales
L’histoire de Chaos Theory se déroule en 2007, dans un monde au bord du chaos, où cyberattaques, provocations militaires et conspirations internationales menacent de déclencher une guerre mondiale.
Le joueur incarne Sam Fisher, un agent secret de la branche clandestine de la NSA, Echelon 3, chargé d’infiltrer des zones à haut risque pour neutraliser des menaces et démêler une conspiration complexe.
L’intrigue débute par l’enlèvement d’un ingénieur américain, Bruce Morgenholt, au Pérou, par un groupe de guérilla.
Ce dernier travaillait sur des algorithmes informatiques révolutionnaires, et son kidnapping n’est que la première pièce d’un puzzle bien plus vaste.
De New York à Tokyo, en passant par la Corée du Nord, un cargo en haute mer ou une banque à Panama, Sam Fisher parcourt des environnements variés, chacun révélant des indices sur une machination impliquant hackers, organisations criminelles et officiers militaires corrompus.
Les cyberattaques, orchestrées via des algorithmes capables de paralyser des infrastructures critiques (réseaux électriques, communications, systèmes bancaires), servent de toile de fond à une réflexion sur la guerre de l’information et la manipulation technologique.
Les dialogues, souvent transmis via le communicateur de Sam par son équipe – Irving Lambert, le directeur d’Echelon 3, et Anna Grímsdóttir, l’experte technique – renforcent l’immersion en offrant des mises à jour en temps réel sur la situation géopolitique.
Ces échanges, teintés d’un réalisme saisissant, ancrent le joueur dans l’urgence et la tension de chaque mission.
Un gameplay révolutionnaire qui redéfinit l’infiltration
Chaos Theory marque une avancée spectaculaire par rapport à ses prédécesseurs, Splinter Cell 1 et Pandora Tomorrow.
Le gameplay, déjà solide, a été enrichi de nombreuses innovations qui offrent une liberté et une profondeur inégalées.
Parmi les ajouts les plus marquants :
-La jauge de bruit : Une interface intuitive indique le niveau de bruit produit par Sam et le compare à celui de l’environnement, permettant une gestion précise de la discrétion.
-Les différents niveaux de vitesse : La vitesse des mouvements de Sam est également améliorer, bénéficiant par la même occasion de plusieurs degrés de vitesse d'une extrême précision pendant les déplacements. (A la manette)
-Le couteau multifonction : Sam peut désormais menacer un ennemi au corps-à-corps avec son couteau, l’interroger ou l’éliminer discrètement. Cet outil permet aussi de couper des tissus, comme des toiles de tente, pour créer de nouveaux chemins.
-Des options de combat enrichies : Fini le besoin d’assommer un ennemi avant de l’éliminer. Sam peut désormais tuer directement au corps-à-corps ou par une attaque surprise au couteau. Il est aussi possible d'assommer ou de briser la nuque d'un ennemie tout en étant suspendu au plafond.
-La possibilité de changer d’épaule en visant améliore également la précision, l'éfficacité et le confort dans les situations tendues.
-Le mode secondaire du pistolet : Une fonction révolutionnaire permet de désactiver à distance des sources lumineuses (ampoules, écrans d’ordinateur) ou des appareils électriques pour distraire les ennemis ou passer inaperçu. Cet ajout est l’une des innovations les plus emblématiques de la série.
-L’E.E.V. (Enhanced Electronic Vision) : Cet outil permet de pirater à distance des disques durs ou des ordinateurs portables sans avoir à interagir physiquement avec un clavier, rendant les missions d’infiltration plus fluides.
-Choix d’équipement : Avant chaque mission, le joueur peut sélectionner un kit orienté action, infiltration ou hybride, offrant une personnalisation stratégique selon le style de jeu.
-Objectifs secondaires et notation : Pour la première fois, le jeu propose des objectifs secondaires et une note final, qui enrichissent l’histoire et influencent une note sur 100 à la fin de chaque niveau. Cette note évalue le nombre d’ennemis tués, assommés, les alarmes déclenchées ou les corps découverts, incitant à la rejouabilité pour atteindre la perfection.
Ces améliorations confèrent au gameplay une richesse et une flexibilité rares.
Chaque niveau offre plusieurs approches – discrète, agressive ou hybride – et des chemins variés, renforçant le sentiment de liberté.
Même en 2025, Chaos Theory reste incroyablement agréable à jouer, surpassant de nombreux titres modernes par sa profondeur et sa précision.
Les deux premiers opus, bien que solides, semblent presque des prototypes en comparaison.
Une immersion renforcée par l’humour et la technique
L’un des charmes de Chaos Theory réside dans l’humour caustique de Sam Fisher, au sommet de sa forme.
Lors des interrogatoires, il n’hésite pas à se moquer des ennemis ou à les intimider avec un ton mordant, tandis que les réponses des PNJ, souvent paniqués ou maladroits, apportent une touche de légèreté et d'humour.
Ces dialogues, si savoureux, incitent à interroger chaque ennemi, ne serait-ce que pour découvrir leurs réactions.
La motion capture est un autre point fort. Elle est à un tout autre niveau comparé aux précédents opus, et fait même encore mieux "que certains" jeux actuel.
Le niveau de détails et des mouvements de Sam est poussé à l'extrême.
Les mouvements de Sam, sont fluides et réalistes, et s’adaptent même à la proximité des ennemis, renforçant l’immersion.
Les expressions faciales, notamment celles de Sam lorsqu’il fronce les sourcils ou intimide un adversaire, ajoutent une couche de réalisme et d'immersion rarement vue à l’époque.
Les jeux d’ombres et de lumières, marque de fabrique de la série, sont sublimés dans cet opus, offrant des mécaniques de furtivité où chaque recoin sombre devient un allié.
Les niveaux, conçus avec soin, éliminent totalement les temps de chargement (sauf pour un niveau divisé en deux parties en raison de sa taille), qui étaient déjà rares et quasi instantané sur les versions PC des précédents volets. Je n'ai pas vérifier pour les versions consoles du 3.
Sur PC, cette fluidité est particulièrement appréciable, et les environnements, riches en détails, et avec plusieurs voies accessible, permettent de multiples approches, renforçant la rejouabilité et l’exploration, ainsi que le plaisir de jeu et sa découverte et redécouverte.
Des graphismes et une optimisation impressionnants
Graphiquement, Chaos Theory était en avance sur son temps.
La version PC, en particulier, est beaucoup plus jolie que les deux épisodes précédents, à tel point que l'on dirait "presque" un jeu Xbox 360. En tout cas, la version PC. Qui a aussi accès à plusieurs options graphique intéressante, surtout pour l'époque.
Le jeu est parfaitement optimisé, offrant 60 FPS constants sans ralentissements ou micro-freezes, même sur des configurations modernes.
Contrairement à Pandora Tomorrow, où j'ai du réinstaller Windows 7 sur un autre disque dur pour y jouer sans problèmes, Chaos Theory fonctionne sans accroc sur Windows 10.
(Mais depuis quelques jours, Pandora Tomorrow a de nouveau fait son apparition sur Steam, et les moddeurs de l'époque ont déjà en partie corriger "certains" problèmes de la version steam.)
La communauté de moddeurs a également contribué à l'amélioration du jeu.
-Des mods permettent d’ajuster le champ de vision (FOV) et l'interface automatiquement ou manuellement pour les écrans larges.
-Le support des manettes Xbox, qui étaient déjà compatible, mais qui n'avait pas certaines touches utilisable, n'est désormais plus un problème.
-La restauration des fonctionnalités sonores avancées qui n'étaient plus disponible sur les machines récente.
-L'amélioration de qualité visuelle des cinématiques.
-La possibilité de changer la couleur des lunettes de visons nocturnes de Sam, ou le fait de faire en sorte que l'on ne vois pas la lumière de ses lunettes quand on est dans l'obscurité pour plus de réalisme.
Et aussi, un truc très important que l'on peux faire, et que je conseille de faire, est que, à l'aide d'un des fichiers ajouté par le Mod pour les écran large, est d'aller dans le fichier et de modifier la ligne qui gère les ombres du jeu et de la mettre sur 4096, afin d'avoir des ombres extrêmement belles et nettes, mais n'allez pas plus haut car même avec un PC haut de gamme, cela pourrait causer des ralentissement, et la différence serait à peine visible. Et ne touchez pas non plus au filtre des ombres.
Ensuite, en jeu, désactivez les options "ombres douces de haute qualité" et "assignation des ombres matérielles", sinon vos ombres seront floue et pourait déconner.
Même si votre résolution ne depasse pas 1920x1080, installez quand même le mod pour écran large, pour ne pas avoir une interface énorme en jeu.
Tous cela et plus encore, est trouvable ici :
La bande-son, composée par Amon Tobin et Jesper Kyd, est l'une des meilleures de la série.
Chaque mission bénéficie de thèmes uniques, alternant entre exploration, tension et combat, et qui s’adaptent dynamiquement à l’action et la situation.
La version française, de nouveau portée par le talentueux Daniel Beretta dans le rôle de Sam Fisher, est tout aussi remarquable, avec des doublages soignés qui renforcent l’immersion.
Les autres doubleurs sont excellents aussi.
Durée de vie et rejouabilité
Avec ses 10 missions, toutes brillamment conçues, Chaos Theory offre une campagne d'environ 8 à 10 heures, mais encore une fois, sur ce genre de jeux, tout dépend du talent de la personne et de son approche, action ou infiltration, et de la difficulté choisis, et aussi de si la personne se fiche de se faire repérer ou non.
Les objectifs secondaires et le système de notation incitent à rejouer chaque niveau pour optimiser son score, tandis que la variété des approches garantit une expérience renouvelée.
Un prix abordable
Actuellement en promotion sur Steam à 2,49 € pendant un peu moins de deux semaines, Splinter Cell : Chaos Theory est une aubaine pour tout amateur de jeux d’infiltration.
Conclusion : Une référence indémodable
Splinter Cell: Chaos Theory est un tour de force, fruit de la passion d’Ubisoft Montréal.
On peux clairement voir que les devs ont aimer travailler sur ce jeu.
Son gameplay riche et innovant et poussé à l'extrême avec des tonnes de rajout utile, son intrigue captivante, son humour savoureux, ses dialogues bien écrit, sa bande-son génial et immersive et sa réalisation technique irréprochable en font un titre qui transcende les époques.
Vingt ans après sa sortie, il reste une référence absolue, surpassant de nombreux jeux modernes par sa profondeur et son attention aux détails.
Pour moi, et beaucoup d'autres, il s’agit non seulement du meilleur épisode de la série, mais aussi de l’un des plus grands jeux d’infiltration jamais créés.
Un chef d'oeuvre du jeu d'infiltration.
La barre de bruit était déjà dans les anciens non?
Il est très bon, mais c'est aussi celui qui a amorcé le virage action. Un peu le RE4 de la série.
C'est 20 fois plus beau que le dernier pokemon 20 ans plus tard ????
taiko
Non, la barre de bruit n'était pas disponible dans les anciens.
Sa première apparition est bien dans Chaos Theory.
mais c'est aussi celui qui a amorcé le virage action.
Pourtant j'ai fini le jeu sans tuer et sans assommer personne (hors les rares que le scénario et le 100% demandent.)
Cet épisode a même été pensé pour, contrairement aux deux précédents, et on le ressent grandement.
Mais après, comme je l'ai dit dans le test, ca dépend du style de jeu choisis, de la manière de jouer, et du talent des gens.
C'est 20 fois plus beau que le dernier pokemon 20 ans plus tard ????
20 fois plus beau je sais pas, mais c'est vrai qu'il est plus beau, et pourtant le jeu a 20 ans.
je garde un excellent souvenir du jeu surtout que je l'ai fait sur xbox qui est une bien meilleure version que celle ps2, en plus il y a avait du bump mapping (pour simuler les surfaces de manière réaliste et donner un effet de volume comme par exemple les cailloux au sol, le sable, textures de pierre dans un mur, etc le tout avec un effet de lumière) c'était un truc de dingue à l'époque
adamjensen mais alors le bruit était quand même géré. Je me vois dans le tuto dans le un, faire la salle du son.
Après oui il laissait la possibilité de le faire en infiltration. Mais te laissait le moyen de t'en sortir ++ si ça partait en live. Ce qui laissait une grande porte ouverte. Après il était plutôt bien équilibré oui.
En tout cas une des plus grands séries de jv. Étrangement c'est peut-être blacklist que j'ai le moins aimé pour ces environnements alors qu'il était plébiscité et j'ai plutôt bien aimé le mal aimé double agent pour son originalité.
Persso le meilleur pour moi c'est Double Agent SD
Même le blacklist est pas mal sur wii U.
Vous avez vu ce que les gens achètent aujourd'hui ? des bouses à remaster.
On change la console, mais on ressort les mêmes jeux.
Il est très bon, mais c'est aussi celui qui a amorcé le virage action. Un peu le RE4 de la série.
C'est 20 fois plus beau que le dernier pokemon 20 ans plus tard ????
Non, la barre de bruit n'était pas disponible dans les anciens.
Sa première apparition est bien dans Chaos Theory.
mais c'est aussi celui qui a amorcé le virage action.
Pourtant j'ai fini le jeu sans tuer et sans assommer personne (hors les rares que le scénario et le 100% demandent.)
Cet épisode a même été pensé pour, contrairement aux deux précédents, et on le ressent grandement.
Mais après, comme je l'ai dit dans le test, ca dépend du style de jeu choisis, de la manière de jouer, et du talent des gens.
C'est 20 fois plus beau que le dernier pokemon 20 ans plus tard ????
20 fois plus beau je sais pas, mais c'est vrai qu'il est plus beau, et pourtant le jeu a 20 ans.
Après oui il laissait la possibilité de le faire en infiltration. Mais te laissait le moyen de t'en sortir ++ si ça partait en live. Ce qui laissait une grande porte ouverte. Après il était plutôt bien équilibré oui.
En tout cas une des plus grands séries de jv. Étrangement c'est peut-être blacklist que j'ai le moins aimé pour ces environnements alors qu'il était plébiscité et j'ai plutôt bien aimé le mal aimé double agent pour son originalité.
Le bruit, en lui même, était effectivement disponible depuis le 1er épisode.
En tout cas une des plus grands séries de jv.
C'est clair.