Bonsoir à tous !
Aujourd'hui, un petit billet pour vous parler d'une vidéo que je trouve intéressante, provenant d'une super chaîne youtube :
Science étonnante. Je suis assez fan de vulgarisation en général, et youtube est vraiment une mine d'or dans ce domaine (et pas seulement pour e-penser, contrairement à ce que certains fans hardcore pensent).
Bref, la dernière vidéo de
science étonnante sortie récemment concerne les coûts irrécupérables, un biais cognitif du cerveau, la voici :
Pourquoi la publier comme ça ici? Simplement parce que ce comportement me rappelle fortement ma propre expérience concernant les jeux vidéos (idée qu'on retrouve dans les commentaires d'ailleurs

). Un jeu que je paye (et à fortiori que je paye
cher), me pousse généralement à me forcer à le "rentabiliser". Disons que même si je m'emmerde dessus, je vais être plus enclin à me dire "essayons encore un peu", malgré le fait que j'aie assez peu de temps pour jouer. Un exemple récent : j'ai gagné Dragon Quest Heroes, que j'ai donc essayé. Je l'ai trouvé nul (vraiment nul), j'ai joué 1h et je l'ai plus jamais touché.
J'avais également eu ce type de discussion avec des membres de gamekyo concernant l'époque des linkers DS, lors de laquelle on s'était fait la même réflexion concernant le fait qu'on ne "s'investissait" pas de la même manière dans un jeu pour lequel on a pas sué pour l'acheter.
Bref, j'ai trouvé intéressant d'apprendre que cet effet a été étudié et porte même un nom, même si ça ne changera peut être pas ma manière d'appréhender les choses, en être conscient est toujours un plus à mes yeux.
J'attends vos avis / vos expériences à ce sujet avec plaisir

.
Impair Pour les jeux obtenus via le piratage (linker etc...) ça dépend, j'ai connu la licence Queen's Blade sur PSP grâce au piratage, j'ai fini le premier plusieurs fois. J'ai ensuite acheté en import le 2 à sa sortie en collector (je suis fan) et j'ai aussi beaucoup aimé mais je l'ai fini moins de fois et pourtant cette fois je l'avais eu à la sueur de mon front. Ce genre de réflexion est effectivement valable pour beaucoup de joueurs et dans beaucoup de cas mais pas tout le temps
Je suis certain d'avoir fait plein de fois ce genre de choix, dernièrement encore, tant qu'on parle de jeux vidéo. J'avais acheté Thief sur Xbox One, plus je jouais au jeu plus c'était vraiment à chier. Et ben je me suis quand même forcé à le finir, pour me dire que c'est bon, je peux le bazarder maintenant.
momotaros Pour le piratage, je te suis complètement. J'ai évidemment eu des jeux obtenus de cette manière qui m'ont marqués et auxquels j'ai énormément joué, mais le point que je voulais soulever est qu'entre deux jeux de merde, je vais avoir tendance à me forcer à avancer dans celui que j'ai payé alors que je vais bazarder celui qui était gratuit.
potion2swag Je partage ton avis
Moralité on apprends de ses erreurs passer
Moralité on apprends de ses erreurs passer
Plusieurs critique de ces expériences sont possible, tout d'abord il ne parle pas des couts relatifs avec l'expérience de l'avion, tout le monde est capable de comprendre que proportionnellement 1M sur 10M c'est moins important que 1M sur 1M; il y a pas mal d'expérience qui montre que l'on va préférer par exemple acheter un livre 5€ + une TV 800€, plutot que le même livre 7€ + la TV à 798€.
De plus le billet ne s'interroge pas sur l'aspect plus dynamique de la chose. Dans la vie à chaque chose que l'on fait, on se projette, on simule mentalement notre avenir même immédiat, lorsque tu te paye un voyage au ski ou un jeu, tu le fais avec un objectif, qui généralement est que "ça va te faire du bien" à partir de là tu vas te créer ton petit film de façon non consciente, et en fonction de ce que c'est tu vas t'impliquer émotionnellement et comportementalement, donc forcement qu'après autant d'engagement tu ne peux pas abandonner (ça marche aussi pour les relations sociales).
Le coup des billets de théâtre prouve aussi bien le fondement de ma pensé aussi bien pour les coups relatif que l'engagement, celui qui achète les 5 place plein pot par du principe qu'il va devoir aller voir 5 piece pour rentabiliser, alors que celui qui va payer 50% moins chère lui peut se contenter de n'aller voir que 50% des pieces pour être rentable.
Pour le coup des 2 voyages au ski, il serait intéressant de voir à quel point le choix des régions impact justement cet engagement, où se situe l'université par rapport aux 2 lieux, d'où sont originaires les étudiants, car tout ça joue forcement dans la balance.