Les ONG environnementales tirent la sonnette d'alarme. Depuis jeudi 13 août, l'Homme a consommé la totalité des ressources que la planète est en mesure de renouveler en un an. Un phénomène qui s'accélère selon Global Footprint Network.
Champ de pétrol en Californie (Etats-Unis).
Le «jour du dépassement», ou l'«overshoot day» en anglais, tombe cette année le 13 août, selon l'ONG Global Footprint Network. Ce n'est pas (encore) la fin du monde, mais ça pourrait y ressembler dans quelques dizaines d'années si l'on continue à vivre et à consommer au-dessus de nos ressources. Cette année, «il aura fallu moins de huit mois à l'humanité pour consommer toutes les ressources naturelles renouvelables que la Terre peut produire en un an», déplore l'organisation qui évalue, tous les ans, le jour à partir duquel l'empreinte écologique de l'humanité dépasse la capacité écologique de notre planète.
Le phénomène ne va pas en s'arrangeant. L'ONG constate en effet que ce processus d'épuisement des ressources naturelles va même en s'accélérant. En 1970, le «jour du dépassement» n'était survenu que le 23 décembre. Dix ans plus tard, en 1980 c'était le 3 novembre ; en 1990: le 13 octobre ; en 2000: le 4 octobre ; en 2005: le 3 septembre ; en 2010: le 28 août et l'an dernier c'était 17 août. «Si l'on continue à ce rythme, en 2030 il nous faudra l'équivalent des ressources de deux planètes Terre pour soutenir notre consommation annuelle», explique au Figaro Diane Simiu, directrice des programmes du WWF France. Aujourd'hui, selon Global Footprint Network, il faut déjà 1,6 planète pour subvenir aux besoins actuels de l'humanité.
«Revoir nos modes de consommation»
Pour parvenir à ces projections, l'ONG prend en compte l'empreinte carbone, c'est-à-dire la capacité de la biosphère à absorber les émissions de CO2 issues des énergies fossiles (gaz, pétrole, charbon); les ressources consommées pour la pêche, l'agriculture et l'élevage ; la construction (bois) ; et les ressources en eau. «Nous sommes sur une mauvaise pente», souligne auprès de l'AFP Pierre Cannet, responsable énergie/climat au WWF France. Ces projections sont révélatrices du «rythme incroyable et non durable du développement mondial», précise-t-il.
Pour réduire notre empreinte écologique, et donc reculer ce fameux «jour du dépassement», Global Footprint Network préconise de réduire nos émissions de CO2 de 30% par rapport à leur niveau actuel pour ralentir le réchauffement climatique. «On éviterait ainsi que les épisodes de sécheresse, comme celui qui touche la Californie aux États-Unis cet été, deviennent des phénomènes courants», souligne Diane Simiu de WWF, qui en appelle à la responsabilité des gouvernements à quatre mois de la Cop 21, la conférence climat qui se tiendra à Paris en décembre. «Au quotidien, notre mode de consommation est aussi à revoir», ajoute-t-elle, conseillant à chaque citoyen et consommateur de commencer déjà par «réduire le gaspillage alimentaire, manger moins de viande, et consommer des produits labellisés».
On y échappera pas, et les médias essayent d’étouffer ce genre de sujet, ça aide pas.
Donc sans un investissement majeur, crédible et réel de toute part par une union de toutes les classes politiques, médias, industries, associations... avec les peuples, tu peux espérer longtemps. C'est tout les rouages de la consommation qu'il faut revoir.
Aujourd'hui trop peu de leaders prennent de vraies responsabilités vis à vis de ce problème. Mais j'ai envie d'y croire.
If You Wanna Make The
World A Better Place
Take A Look At Yourself, And
Then Make A Change
Mais c'est vrai que mettre en titre " A partir d'aujourd'hui", c'est plus vendeur...
Les mentalités changent, mais faut arrêter d'attendre que ça viennent d'en haut, ils sont pieds et poings liés, entre la nécessité de maintenir la croissance et d'infléchir la courbe du chômage, les pressions des grands groupes et leur bonne foi de vraiment vouloir changer la donne. Malheureusement, certains sont toujours autant égoïstes, que ce soit en haut mais surtout en bas de la pyramide.
J'aime pas dire ça, mais malgré tous les efforts qu'on mettra en oeuvre, on reste globalement à la merci des pays émergeants, Chine et Inde en tête. Si ils refont nos erreurs, on est définitivement cuit. Ou tout du moins, on va vivre un sale moment, mais l'humanité survivra. Comme on a su le faire.
- travail à distance , car dans beaucoup de métiers c'est faisable
- Plus vélo comme en chine, on fait du sport et c'est la santé
Pourquoi est-ce que, comme au niveau Européen et au niveau des pays, ont continuent à subventionner de la bouffe qui finit aux ordures? Car on a peur de ce qui c'est passe entre la première et seconde guerre mondiale? Laissez-moi rire. Les américains n'ont pas eu ce problème, et ils bouffent pourtant la même politique. Les fermiers, que ça soit en Europe ou aux USA, devraient apprendre à gérer leur patrimoine, en lieu de tj ce reposer sur Bruxelles/Washington pour venir leur torcher le cul....
Mais bon, voir les ong s'attaquer à leur porte-monnaie, faut pas trop rêver. Apres, c’est sûr que le citoyen peut utiliser moins d’eau. Mais je comprends pas pq l’agriculteur est tj une personne intouchable…