C'est sans doute le tueur en série le plus connu au monde et pourtant son identité n'a jamais été formellement connue… Du moins jusqu'à aujourd'hui. The Daily Mail affirme savoir qui se cache derrière celui que l'on appelle Jack l’éventreur, ce meurtrier de prostituées qui a sévi à Londres à l'automne 1888.
L'affaire menant à ces révélations et qui a duré près de 7 ans, est digne d'un roman policier. Tout commence en mars 2007, quand un homme d'affaires britannique de 48 ans, Russell Edwards, décide d'acheter aux enchères un châle qui aurait appartenu à l'une des victimes du tueur, Catherine Eddowes.
Des marguerites
Le propriétaire de l'étole se présente comme le descendant de l'un des officiers de police présents à l'époque sur la scène du crime. Ce dernier, Amos Simpson, l'aurait récupérée pour la donner à son épouse. La pièce de tissu s'étant ensuite transmise de génération en génération... sans jamais être lavée ! De quoi faire douter les spécialistes de l'authenticité du châle.
Mais Russell Edwards se focalise lui sur un motif récurrent imprimé sur le tissu : des marguerites. Elles sont l'emblème de la fête de Saint-Michel célébrée alors le 8 novembre chez les orthodoxes et le 29 septembre chez les autres chrétiens. Des dates qui correspondent aux jours des meurtres de Mary Kelly, d'Elizabeth Stride et Catherine Eddowes.
Estimant que la prostituée ne pouvait pas s'offrir ce type d'étole l'enquêteur amateur suppute que c'est Jack l'éventreur qui l'aurait délibérément laissée comme un indice près du cadavre pour renseigner sur son prochain méfait.
Un responsable du musée du crime de Scotland Yard confie par ailleurs à l'homme d'affaires que parmi les six hommes soupçonnés par la police, un en particulier retenait son attention. Il s'agissait d'Aaron Kosminski, un juif polonais qui avait fui les pogroms russes dans les années 1880 pour s'installer à Londres avec sa famille. Il officiait comme barbier-coiffeur et résidait à Whitechapel. Il sera placé en asile psychiatrique pour démence peu après les crimes.
Tests ADN
Pouvant compter sur l'aide de son ami Jari Louhelainen, expert en analyse génétique notamment auprès d'Interpol, le limier amateur découvre des traces de sperme sur le tissu, ainsi que des cellules de rein, appartenant vraisemblablement à Catherine Eddowes.
Une descendante de la victime, Karen Miller, accepte de fournir un échantillon de son ADN pour une comparaison : il concorde avec l'une des six empreintes trouvées sur l'étoffe. Russel Edwards finit par retrouver une jeune femme, descendante de la sœur du suspect qui lui laisse aussi prélever un peu de son empreinte génétique. Les résultats sont positifs.
« Après 126 ans, j'ai résolu le mystère » , se félicite l'enquêteur amateur… Avant lui, de nombreuses personnes avait tenté de résoudre la plus célèbre des histoires criminelles. Toutefois, les spécialistes de l'affaire ne considèrent pas cet élément comme étant particulièrement décisif pour faire de Kosminski le coupable.
Parmi les noms de personnalités supposés être à l'origine des meurtres figurent, entre autres, ceux de Lewis Caroll, l'auteur des Aventures d'Alice aux pays des merveilles, et du peintre impressionniste Walter Sickert.
rick2746
M'enfin ca reste toujours des hypothèses pour moi, l'histoire du challe jamais lavé, tout ça...
Bref, bullshit à plein nez
https://www.youtube.com/watch?v=uNdRUI889BU
De toute façon le gars est mort depuis longtemps donc bon...