Article rédigé le 30/12/2011

Je le ressort puisque d'actualité. Bonne lecture. Je vous invite à aller voir les commentaires de l'époque... Intéressant de voir l'idée de certain sur le sujet à l'époque.

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Avec l'arrivée du pass online et sa visible démocratisation sur les nouvelles machines (PS Vita, bientôt next gen) Je vais donner mon avis.

Beaucoup de joueur bien naïfs justifient cette pratique en disant que le marché de l'occasion est plus préjudiciable que le piratage... Alors que UFC que choisir commence même à se pencher sur la question >
http://www.jeuxvideo.com/news/2011/00055115-l-ufc-que-choisir-replique.htm

Une association de consommateur attaquant certains éditeurs ne trompe pas : on a bien à faire à une pratique très discutable et pas du tout anodine.

La question à se poser est simple : As-t-on à faire à de l’opportunisme bien mal saine, ou les éditeurs sont-il obliger de passer par là pour "survivre" ?

L'autre question : Le marché de l'occasion est-il si préjudiciable ?

Pour la première question, j'y répondrais très simplement : Est-ce que cette pratique est utilisé sur des petits jeux risquant de ne pas se vendre suffisamment, ou est-elle fait principalement sur des blockbuster qui se vendront à coup sûr malgré cette énorme contrainte de ne plus pouvoir revendre le jeu à un prix raisonnable sur le marché de l'occasion ?

La réponse vous l'avez.

En ce qui concerne l'occasion, je pense sincèrement que la pratique permet de débloquer les ventes du jeu-vidéo dans sa globalité.

Etant un grand pratiquant de l'occasion depuis 2 ans, je sais de quoi je parle.

Autrefois, j'achetais 3 à 5 jeux par ans, mais pas n'importe quels jeux. J'achetais les valeur sûr, les jeux à gros budget qui se vendent de toute façons par millions à travers le monde. Un Zelda, un Mario, un Metroid et ça s’arrêtait là.

Aujourd'hui, quand j'achète un jeu, je me pose moins de question. Je sais que j'ai la liberté de m'en séparer du jour au lendemain, en le revendant sur le marché de l'occasion.
Ceci me permet de me lâcher sur de nouvelles licences ou de petite licences qui pourraient me plaire, ou me déplaire.

Bref, le Marché de l'occasion me fait acheté plus de jeux, et surtout des jeux de tout les horizons et de tout les éditeurs.

Le marché de l'occasion donne la chance à TOUT les éditeurs de pouvoir vendre leurs productions.

Le marché de l'occasion est la solution pour limiter la casse des suite à répétition.

Sans marché de l'occasion, le peu de nouvelles licences rafraichissantes deviendraient rarissimes.


Il faut savoir qu'un jeu revendu en occasion permettra d'acheter un nouveau jeu neuf.

Le marché de l'occasion permet de mutualiser les chances de succès. C'est un modèle social pour les petit éditeurs, mais les plus gros ne sont évidement pas content...

Dernier points. Quand je ne pratiquais pas la revente d'occasion, j'achetais 5 jeux neufs maximum par ans.

Aujourd'hui, je dois être à 30 jeux neufs par ans.

Donc le marché de l'occasion n'évite pas les achat neuf, il permet de jouer à plus de jeux.

Quand certains n'achètent qu'en occasion, d'autre ne vendent que de l'occasion, et ceux là achètent énormément en neuf.

Voilà mon avis.

Si le marché de l'occasion était plus préjudiciable que le piratage, on aurait pas des jeux qui dépasseraient les 15 millions de vente.

D’ailleurs le piratage ne permet pas cette rotation d'argent entre différent titres.

Quand on pirate, il n'y a pas d'échange d'argent susceptible d'être réinvesti dans un autre jeu.


Voilà mon avis. J’espère simplement que ça fera réfléchir ceux qui approuvent la pratique du pass online.