Ubisoft est attaqué par John L. Beiswenger, ingénieur mais également auteur de romans de science fiction, pour des violations de droits d'auteur. Ce dernier demande pas moins d' 1.05 Millions de dollars de dommages et intérêts et souhaite bloquer la sortie d'Assassin's Creed 3.

Ubisoft aurait utilisé le roman "Link" de Beiswenger, qui a été publié en 2003, pour confectionner Assassin's Creed. Selon l'auteur du roman, la licence partage un grand nombre de similarités avec sa nouvelle. Cette dernière est en partie de la science fiction et de la science théorique, elle explore cette idée que la mémoire des ancêtres peut être accédée et revécue en utilisant un appareil spécial appelé le "Bio-synchronizer".



Selon la plainte, Link mentionne également l'idée d'assassins et d'assassinat.

"Si John Wilkes Booth (ndlr : L'homme qui a assassiné le président Abraham Lincoln) a engendré un enfant après l'assassinat de Lincoln, et que nous trouvons un descendant vivant aujourd'hui, nous pourrions prendre la place de Booth sur scène et peut-être sentir la poudre à canon. Des souvenirs ancestraux ? Aussi loin que vous le voulez," décrit un passage du roman.

En plus de cela, le plaintif déclare qu'il y a des similarités sur la thématique entre son travail et celui de la licence d'Ubisoft. En particulier des "tons spirituels et bibliques, avec des références à Jésus et Dieu, au Jardin d'Eden et au Fruit Défendu," ainsi que le recours à "des moments historiques précis à travers les souvenirs des ancêtres."

John L. Beiswenger clame : "Ubisoft a directement copié et a directement porté atteinte à l'ensemble de l'oeuvre protégée du demandeur" avec la sortie de jeux, guides, comic book et vidéos.



Au total, il demande des dommages pour la somme de 1.05 Millions de dollars. Cette somme peut s'élever jusqu'à 5.25 Millions de dollars si le juge plaide en sa faveur. L'auteur essaie également d'empêcher la sortie d'Assassin's Creed 3 et tout autre produit dérivé.