Suite et fin du résumé de “Only the way to a smile”, provenant du magazine
Background N°
2. Bonne lecture à tous.
Quelque chose bloque la porte. Lévy ? Pourquoi veut-elle absolument l’empêcher de voir. Après quelques minutes, Denzel tente à nouveau. Le poids qui l’a empêché quelques minutes plus tôt n’est plus là. Il entrouvre la porte.
Ce qu’il voit est horrible. Lévy est parcourue de spasmes et son corps est suspendu dans les aires. Elle est balayée par une force inconnue et son corps chute lourdement avant de se stabiliser, dans un dernier spasme.
« Lévy est en danger, je dois aller l’aider. » Un rayon le frappe de plein fouet. Il s’évanouit.
Lorsqu’il se réveille, tout est fini. Le Météore a disparu, la lumière parfaite aussi. Denzel sort de la chambre et voit Lévy étendue au sol. Elle est vivante mais très faible. Il sort alors de la maison et découvre l’étendue des dégâts : une vision d’apocalypse. Les maisons sont éventrées, les toits arrachés, le sol est jonché de débris, de pancartes électriques cassées ou défectueuses, de corps inanimés. La mort. Il rentre pour trouver du réconfort mais constate avec horreur qu’un liquide noir sort à présent de la bouche, des yeux et des cheveux de Lévy. Pour la deuxième fois, sa mère est morte.
La peur au ventre, mais nourri de haine et de tristesse, Denzel s’enfuit de chez Lévy. Il court aussi vite qu’il le peut, hurlant ça douleurs dans les « rues » désertes et dévastées du secteur 5. Il appelle ses parents, Lévy et trébuche. Il est fatigué. Il s’effondre en pleurs. Un homme barbu le prend à présent par l’épaule et lui demande d’arrêter de pleurer. Séchant ses larmes, reniflant et passant le revers de sa main sur ces yeux, Denzel aperçoit une camionnette avec à son bord une dizaine de personnes couvertes de suie, de sang et de poussière, le visage las. L’homme s’appelle Gaskin. Il accompagne Denzel dans sa maison et enterre Lévy dans le petit jardin à l’arrière de la maison. Il fait monter Denzel dans le camion et le dépose à la gare la plus proche. Gaskin lui dit de suivre la voie et de se rendre dans les bidonvilles. Eux , ont survécu.
Sur la route, il rencontre un enfant que les adultes fuyaient. Il ne comprends pas tout de suite pourquoi. Il aide l’enfant, le cajole et s’en occupe des heures durant avant de remarquer que le petit à les mêmes marques que Lévy. L’enfant finit par s’endormir mais ne se réveillera pas.
Denzel reprend sa lente descente vers les bidonvilles et croise une femme et sa fille, qui se tiennent par la main. La vie est injuste. Elle l’a privé par deux fois de sa mère. Il se met à pleurer ; la petite lui donne un manteau avant de repartir avec sa mère. Il remarque qu’elles aussi ont « la marque ».
Denzel continue de marcher dans les décombres. Autour de lui , la désolation, de la tôle froissée, des bâtiments éventrés, des morts. Il remarque que les cadavres souffrent du même syndrome : leur corps est couvert de cette substance noire …
Cela fait plusieurs heures, peut-être plusieurs jours que Denzel marche. Il est couvert de suie, fatigué et se retrouve confronté à la vie dans tout ce qu’elle a de plus dure, de plus âpre. Il cherche à manger. Il retrouve Gaskin qui lui dit de ramasser toute source de nourriture qu’il pourra trouver. Malgré sa conscience Denzel dépouille les cadavres de leurs sacs de nourriture ou tout ce qui peut se manger. Il rencontre également une bande d’enfants de son âge avec lesquels il devient ami, ainsi que des adultes. La survie s’organise : pendant que les adultes tentent de reconstruire des abris, les enfants partent chercher des objets et du matériel, en échange de quoi on les nourrit. Malgré la peine qui les assaille (la perte de leurs parents, les conditions de vie abominables), les gamins se tiennent les coudes et se réconfortent mutuellement. Pour autant, la solidarité donne une impression de « famille » et tous se raccrochent à leurs relations avec les autres … Jusqu’au jour où Gaskin, l’organisateur de la survie, décède … lui aussi atteint du syndrome. Les adultes désertent peu à peu le « camps » de survie, laissant la dizaine de gosses livrés à eux-mêmes.
Edge se développe et représente un nouvel espoir pour l’humanité. Les enfants partent à leur tour, les uns après les autres. De sorte que Denzel finit par se retrouver seul à vivre dans les bidonville. A présent il cherche à manger, il se fabrique, à l’aide d’un bâton, une arme de fortune et chasse les souris et les rats. Il cherche sans relâche. Il finit par arriver devant une église délabrée dans le secteur 5. En entrant dans la bâtisse, il aperçoit une moto et un téléphone portable, pendu à son guidon. Il compose avidement tous les numéros qu’il connaît … sans réponses. Puis , désespéré, il entre le premier numéro du répertoire du téléphone. Une jeune femme lui répond. Il se met à pleurer sous le coup de l’émotion., et à cause d’une vive douleur au front, il s’évanouit. Lorsqu’il se réveille, il est allongé, au chaud, dans un lit, une magnifique femme et une gamine de son âge penchées au-dessus de lui …
Devenant ami avec Cloud, Tifa, Marlène et le reste de la bande, Denzel désirait plus que tout devenir un soldat du WRO pour faire comme son idole et protéger la Terre, sauver les gens … Mais Reeve venait de décider qu’il ne recruterait plus jamais d’enfants. Il semblait bouleversé et adressa un simple remerciement à Denzel pour avoir pris soin de sa mère …
Et voila, la suite vous pouvez la voire en regardant le film Advent Children 