Kyle Hyde, c’est un hargneux. Pas le genre à verser dans le compassionnel. Il parle pas aux gens, non, il les cuisine, il les fait mariner, à la dure, de l’interrogatoire sans langue de bois dans la pure tradition est-allemande. Ex-flic de New York, Hyde a dû en voir de la racaille, du drogué, du hippie. Le seul personnage de son passé qui refait surface physiquement dans l’hôtel, Louis, a changé de bord. Minable voleur, celui-ci a ouvert les yeux au commissariat quand Kyle lui raconta une anecdote douloureuse. Au-delà de la rudesse des personnages, le scénario laisse entrevoir des étincelles d’espoir, savamment distillées au compte-goutte, afin de ne jamais perdre la foi. Chaque personnage est sur le fil d’une quête désespérée. Ils se trouvent à l’Hôtel Dusk pour une raison bien précise, certains pour fuir, d’autres pour rattraper leurs erreurs. Tous cherchent à comprendre. A tenter de recoller les bouts d’une existence trouble aux pans éclatés par les déceptions et les malheurs. L’hôtel est le carrefour de destins entremêlés et de coïncidences troublantes.
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