Test du Dragon Box c'est à dire le deuxième coffret de Saint Seiya en vo/vf non censurée.

Comme son nom l'indique le coffret met en avant Shiryu chevalier du dragon.

Image: énormément de tâches, griffures et petits points blanc, une remasterisation qui laisse à désirer par contre c'est une bonne idée d'avoir laisser le grain, ça donne une facture authentique, c'est mieux qu'un lissage sans âme.

Son: Saturation quand on met trop fort en vo, la piste française est en mono, les dialogues sont plus mises en avant, ça reste parfaitement intelligible pour réentendre les superbes musiques de Seiji Yokoyama.

Version française: on sait maintenant pourquoi la vf est autant incohérente c'est parce qu'à chaque nouvel épisode, l'adaptateur changeait ou presque ! Ils ne devaient même pas faire de notes entre eux, c'est du doublage bâclé made in SOFI de la fin des années 80.

Bonus: aucun bonus, pas de making off, ni d'interview, rien du tout seulement un livret bien pauvre avec des fiches des persos, mille fois vues sur le net, un dossier sur les différentes mythologies, la liste des épisodes avec titres en japonais+français+court résumé, de jolies illustrations par contre:



Anime: le coffret va de l'épisode 26 (découverte que Saori est Athéna) au 48 et la bastonnade de Shiryu contre Masque de Mort le chevalier du cancer dans la quatrième maison, il y' a de beaux moments comme quand dragon se crève les yeux pour vaincre Algol de Persée ou encore le 31 où Ikki montre toute sa classe en liquidant d'une fort belle manière Capella:







A 65 euros le coffret, c'est du vol, heureusement qu'on me l'a offert.

Contre Critique.

Ma précédente critique étant trop virulente (j'ai même reçu des mails de menace pour que je la retire), j'ai décidé d'en faire une nouvelle où Bienvenue chez les Ch'tis est un film comique français de qualité.

Excellent ! On a mal au ventre et aux mâchoires tout le long à force de rire ! Hilarant, avec beaucoup de finesse et de sensibilité. Un film du même niveau que la Grande Vadrouille (la scène de la tournée à vélo ressemble à certaines séquences d'anthologie De Funès-Bourvil). Nettement plus marrant que Le dîner de cons ou Les Visiteurs, à côté de ce film, ils ressemblent presque à des mélodrames. Fera certainement partie des grands classiques de films comiques dans les cinémathèques dans quelques années. Danny Boon se révèle un très grand réalisateur et un très grand acteur, assurant parfaitement la relève de Gérard Oury et de Francis Veber. Kad est à mourir de rire. Le duo Kad-Danny Boon fonctionne à merveille. C'est beau, c'est rigolo, on en redemande !

Spoiler :

La mouche de Cronenberg est le remake de La Mouche noire avec Vincent Price, il réussit à transcender le film original en y incorporant tous ses thèmes chers, cette fascination pour les corps changeants, pourrissants. La cruauté avec laquelle il aime montrer un être humain souffrir de l'intérieur (psychologiquement et physiquement). Et il ajoute à cela une histoire d'amour impossible, digne des plus grandes tragédies. Goldblum est excellent en scientifique agonisant, Geena Davis sexy et touchante face à l'amour de sa vie qu'elle voit mourir, jour après jour. Les effets spéciaux ont certes un peu vieilli, assez kitch par moment mais rien de gênant, la réalisation est sans faille, ainsi que la photographie. Certains y verront une parabole sur les effets désastreux du sida, d'autres celle de l'émergence de la nanotechnologie (manipulations moléculaires et génétiques), il y a peut-être un peu de tout cela dans ce grand film désormais classique du cinéma fantastique des années 80, souvent copier, jamais égaler.


Version Française: Comme d'habitude Jeff Goldblum est doublé par Richard Darbois (voix fr de Harrison Ford, du génie dans Aladdin...), très bon.

Tout à l'heure à 00h45 sur France 3, hommage à Tex Avery avec différents courts métrages en vost, d'une durée d'1h20.


Parmi lesquels:
-On demande Miss Gloria
-I love to Singa
-I only have eyes on you
-La cabane de l'oncle tom (espérons qu'il soit non censuré).
-Entre chien et loup
-Cendrillon s'émancipe

Bienvenue chez les Ch'tis dégouline de bons sentiments et particulièrement mal fichu avec sa mise en scène de téléfilm made in tf1, raclant les fonds de tiroirs en incluant tous les poncifs possibles et inimaginables, une direction d'acteurs indigente, autant Dany Boon horripilant, et kad inexistant, les scènes se succèdent, convenues et parfaitement anodines (à l'exception de celles assez réussies avec Michel Galabru). Du calibré pour le prime time, fausse comédien populaire culte, ça verse même dans la comédie romantique niveau AB production (avec Danny qui arrive à reconquérir sa belle sur l'air de leur première rencontre et Kad qui demande pardon à sa femme à genoux, autant de niaiserie donne la nausée) et finir sur une fin où on se dit on, ça va pas être ça ?!! Et si!!!! Avec la réplique de Danny qu'on voit arriver à des kilomètres. Navrant...lisse...mal écrit, un énième film comique à la française dans le mauvais sens du terme, sans parti pris, sans démesure, sans relief... Et ça cartonne, pendant ce temps là un excellent film comme There Will Be Blood ne joue que dans 120 salles, pauvre France.

Diffusée la première fois en 98 sur Canal + (qui produit aussi) H était déjà et reste à travers ses multi rediffusions ininterrompues, dues aux quotas d’œuvres françaises, une sitcom navrante, où la plupart des gags sont indignes du pire tâcheron de l'humour pipi caca prout style scary movie. Une impression de malaise se diffuse lentement au fur et à mesure que la série avance dans le temps; les caprices et les absences de ces stars naissantes, consciencieuses de se donner le beau rôle, ont conduit les pseudo scénaristes (emmenés par Alexandre Pesle, de sinistre mémoire) au crétinisme le plus extrême (l’épisode des contes de fée, celui où Jamel devient un homme pigeon ou encore Jamel qui se déguise en femme pour draguer une lesbienne), affligeant de connerie et aillant aussi bien vieillit depuis 10 ans qu'un mérou au soleil H, c'est pas du caviar mais du macdo. Seul le comédien Jean-Luc Bideau (professeur Strauss) nous fait décrocher des sourires.




A la rigueur à 4h00 du matin, on est tellement défoncé qu'on rigolerait presque de dialogues pitoyables comme ''je vais me branler sur Didier Deschamps.''


On préférera 100 fois Scrubs, autre sitcom comique centrée sur le milieu hospitalier, autrement mieux écrite, interprétée...

Merci aux très nombreux visiteurs.

Jurassic Park III sera diffusé lundi à 20h50 sur M6, critique.

Après un 1er opus formidable, un 2ème très divertissant mais néanmoins plus profond qu'il n'y parait, le troisième est le plus mauvais de la série, en grande raison à cause d'un scénario stupide qui n'évite pas les banalités d'une mise en scène plate dû au fait que Spielberg à laisser la place derrière la caméra (il se contente de produire) à Joe Johnston (Jumanji).

Les quelques points positifs:
-Le retour du Dr Alan Grant et de Ellie Sattler (rôle anecdotique tout de même) mais il manque Ian Malcolm.
-De nouveaux dinosaures (spinosaure, ankylosaure, corythosaure, cératosaure, parasaurolophus), les animatroniques sont toujours réalisé par l'excellent Stan Winston.


Niveau esthétique c'est très moche, directeur de la photographie aveugle sans doute, niaiserie trop présente au point de devenir écœurante, aseptisation qui vise le jeune public, un t-rex qui se fait broyer par un spino en 25 secondes chrono, risible... Un Jurassic Park III vraiment médiocre. On dirait plus un téléfilm de luxe qu'un véritable jurassic park. Dommage.

Apparemment le dernier trailer d'une durée de 2m30.

Iron Man Trailer 2

Sortie le 30 avril prochain.

La célèbre technique de Vegeta ''Final Flash'' qu'il lance à Cell pour la première fois lors de l'épisode 162. Le nom de la technique passe à la trappe dans la vf. La voici donc:

Final Flash

Voix: Ryo Horikawa.

Cette critique est à prendre au second degré.

Highlander End Game n'est pas une oeuvre de cinéma, c'est LE cinéma incarné simplement par la force du regard de Christophe Lambert dont l'oeuvre en question est un ovni au milieu de sa filmographie. Rappelant parfois Bresson (on pense notamment à pickpocket), Bergman ou le miroir de Tarkovski, Highlander end game offre à l'homme une véritable réflexion quasi nietzschéenne sur sa place dans le monde. Confinant l'abstraction formelle d'un Lynch et la puissance évocatrice d'un Dreyer, le réalisateur mise tout sur la dualité quasi métaphysique liant Duncan et Connor McLeod, deux facettes opposées d'une même incarnation charnelle (on pense à Lost Highway à travers des personnages tels que Dick Laurent ou Renee/Alice) qui devront affronter leur destin. Au moment du film où Connor et Duncan voient définitivement leur destin leur échapper, la référence à Apocalypse Now n'est plus visible, elle est évidente : Duncan sera the one who love à travers le personnage quasi-spectral de Kate ( également appelée face , on retrouve lost highway), tandis que Connor sera the one who kill à travers la haine permanente entre lui et Jacob Kell (Bruce Payne livre sans doute sa meilleure prestation, mélange à la fois d'expressionnisme allemand et de démesure totale). Comme chez Van Sant, le salut des personnages n'est que dans leur mort, mais cette notion est ici dépassée par une fin abrupte, terrible et en même temps pleine de sous-entendus : si il est clair que Connor et Duncan sont morts, doit-on y voir l'échec de l'espoir ou au contraire, à travers l'amour entre Duncan et Face dans l'au-delà, la preuve formelle que la mort n'est que le commencement ?

Spoiler :



En plus on peut s'émoustiller sur la plastique de Lisa Barbuscia quand elle baise avec Duncan:



Un bout de nichon:

Merci aux très très nombreux visiteurs.

Selon le New York Post, Eduardo Castro, qui a récemment obtenu le Costume Designers Guild Award, a travaillé sur Dragon Ball le film. Celui-ci a passé trois mois à la conception de deux costumes futuristes de super héros pour DB. Ses œuvres, ici.

Une news de Comigsoon parlant des projets de Stephen Chow dont DB.

Most recently, Chow has been involved as a producer on director James Wong's Dragonball, mainly supervising the script and offering advice and guidance on the bigger picture, but he said that the whole process of working on an American film has been very smooth, with the film being close to shooting. Although Chow's involvement would make one think that it would be done in the style of Kung Fu Hustle, he said that Wong is a capable director who has his own ideas of how the film should look.

Traduction:

Plus récemment, Stephen Chow a été impliqué en tant que producteur sur Dragon Ball movie réalisé par James Wong, il a principalement supervisé le script en offrant des conseils et des orientations sur la vision globale, celui-ci a dit que l'ensemble du processus de travail sur un film américain est très bon, le script étant proche des prises de vue. Bien que la participation de Chow fasse penser que le film sera proche de son style (comédie de kung-fu), celui-ci a rétorqué que Wong est un réalisateur capable de ses propres idées et de la façon dont le film va ressembler.