Cette critique est à prendre au second degré.
Highlander End Game n'est pas une oeuvre de cinéma, c'est LE cinéma incarné simplement par la force du regard de Christophe Lambert dont l'oeuvre en question est un ovni au milieu de sa filmographie. Rappelant parfois Bresson (on pense notamment à pickpocket), Bergman ou le miroir de Tarkovski, Highlander end game offre à l'homme une véritable réflexion quasi nietzschéenne sur sa place dans le monde. Confinant l'abstraction formelle d'un Lynch et la puissance évocatrice d'un Dreyer, le réalisateur mise tout sur la dualité quasi métaphysique liant Duncan et Connor McLeod, deux facettes opposées d'une même incarnation charnelle (on pense à Lost Highway à travers des personnages tels que Dick Laurent ou Renee/Alice) qui devront affronter leur destin. Au moment du film où Connor et Duncan voient définitivement leur destin leur échapper, la référence à Apocalypse Now n'est plus visible, elle est évidente : Duncan sera the one who love à travers le personnage quasi-spectral de Kate ( également appelée face , on retrouve lost highway), tandis que Connor sera the one who kill à travers la haine permanente entre lui et Jacob Kell (Bruce Payne livre sans doute sa meilleure prestation, mélange à la fois d'expressionnisme allemand et de démesure totale). Comme chez Van Sant, le salut des personnages n'est que dans leur mort, mais cette notion est ici dépassée par une fin abrupte, terrible et en même temps pleine de sous-entendus : si il est clair que Connor et Duncan sont morts, doit-on y voir l'échec de l'espoir ou au contraire, à travers l'amour entre Duncan et Face dans l'au-delà, la preuve formelle que la mort n'est que le commencement ?
Spoiler :
Non en fait ce n'est qu'un stupide nanar mal joué et mal réalisé, seul le premier Highlander vaut la peine.
En plus on peut s'émoustiller sur la plastique de Lisa Barbuscia quand elle baise avec Duncan:
Un bout de nichon:
