Nintengirls

Avec la DS, Nintendo avait proclamé vouloir s'adresser à un public qui allait des plus jeunes d'entre nous aux plus âgés, et perdre son image ''on-fait-des-jeux-que-pour-enfants'', c'est chose faite ! Après le succès de Nintendogs, la firme nippone nous sort aujourd'hui Nintengirls, la première simulation de sales putes, que nous devons malheureusement réserver à un public adulte. Le dressage de chiens faisant fureur, on pourra aisément compter sur les bonnes ventes du dressage de prostituées, lesquelles étant à en croire le grand Bossuet très proches du chien. Cependant dans un effort pour éviter le stéréotype et le politiquement incorrect, les jeunes filles à draguer (étiquetées sur la boîte ''collège girls and friends'') sont seulement nippones. Il est aussi probable que seule la version japonaise soit en préparation et que les versions US et PAL subissent un relifting, mot qui d'ailleurs n'a jamais pris autant de sens que maintenant dans un jeu video. Evidemment, ce relifiting prendra, comme à l'accoutumée, au moins 16 ans, et encore nous pourrions nous estimer heureux étant donné que cette fois il n'y a pas que des dialogues à renommer. Quand on pense que le retard de Tomb Raider : l'Ange des Ténèbres était dû à remodelage des seins de Lara... Mais nous nous égarons.



Nintengirls vous met donc dans la peau d'un vigoureux jeune homme en mal d'affection, de relations amoureuses et de sexe. Le héros moyen d'une série américaine, quoi. Dans son périple vous devrez vivre son ersatz de vie, aller au lycée, sortir, et vous occuper un peu de sa personne à l'aide du stylet. Pour ce faire, vous pourrez le recoiffer, choisir sa garde robe, acheter des produits anti-boutons, mais évidemment tout le côté ''sims'' est aussi géré par le personnage tout seul, il ira faire ses courses pendant que la console est éteinte par exemple. Cependant il le fera parfois en caleçon ou vivra dans une infâme porcherie, ce qui ne manquera pas - comme vous l'avez sans doute remarqué dans la vie réelle - de rebuter les filles et faire tourner sa vie amoureuse à la catastrophe. Si vous laissez votre personnage sans surveillance un mois, il se sera suicidé à l'instar d'un tamagotchi et vous n'aurez plus qu'à tout recommencer. Votre personnage prêt, sortez, profitez des heures libres du lycée - qui seront quand vous le voudrez car le jeu zappe bien évidemment les cours - pour draguer. C'est assez simple, il vous suffit d'approcher d'une fille, choisir un prétexte parmi la liste proposée, et le lui sortir. Là soit elle vous baffe, soit elle sourit. Dans le premier cas, vous pouvez abandonner la traque, c'est perdu d'avance, évidemment il est toujours drôle de tester le chapelet de répliques cinglantes implémentées dans le jeu. Ces jeunes femmes possèdent un répertoire d'injures absolument inédites que - et j'en remercie Dieu - je n'ai pas encore rencontrées ailleurs. La seconde réponse en revanche vous donne une chance de continuer, là encore vous vous trouvez devant une liste impressionnante de choses à dire, de questions à poser, d'invitations à proposer ou de petits mouvements à faire avec l'aide du stylet, comme prendre le contrôle de la main et les passer dans les cheveux de la belle... ou ailleurs, chose fortement déconseillée avant le premier rendez-vous. Une fois la jeune fille conquise, de nouvelles options apparaissent petit à petit et ce pour pouvoir filer le parfait amour. Parfois vous aurez à réconforter votre amie ou faire des choix en fonction de son bien-être car à partir du moment où le jeu vous considère'' ensemble'', c'est plus de votre petite amie qu'il faudra vous occuper que de vous-même, le personnage y gagnant une certaine autonomie. Voilà qui va déplaire aux machos qui préfèrent ''se faire les pects'' plutôt que d'emmener leurs jolies petites amies au ciné.




Vous le comprendrez aisément Nintengirls va non seulement aider les handicapés des relations sociales à comprendre ce qui cloche mais aussi à expliquer à tous ces cons imbus d'eux-mêmes qu'une copine n'est pas là pour faire de la figuration ou pour assouvir un quelconque besoin. D'ailleurs venons-en à ce besoin, ce besoin qui explique que le jeu soit apparemment interdit à la vente aux plus de 18 ans... En effet, passé un certain stade de votre relation, il vous sera possible de faire des galipettes avec votre dulcinée, laquelle ne sera pas pudique car elle pourra exécuter plus de 95 strip-teases différents et ce avec divers types de vêtements, partant du long manteau aux bikinis en passant par le périphérique nord car c'est moins long. Cependant, atteindre ce palier langoureux et souvent plantureux demande plusieurs semaines de jeu... ce serait trop facile sinon, malgré tout cela assure relativement bien une bonne durée de vie à l'ensemble, on ne va pas se le cacher, voir des nanas très bien modélisées se déshabiller devant nous fait plaisir à nos yeux de geeks, nous qui, jouant aux jeux videos, touchons d'après la norme populaire moins de filles que les autres. Il faut aussi avouer que l'on se prend relativement vite au jeu de la séduction fictive, car la dépression en jeu si échec est diantrement moins profonde qu'une véritable dépression... Evidemment votre avatar virtuel, lui, en prendra un sacré coup et il vous faudra l'aider à se vêtir correctement le matin, à se lever, à poursuivre sa vie pour que le jeu puisse continuer. Cette torpeur est d'autant plus grande que l'idylle amoureux a duré. En parlant du personnage, il faut savoir que le jeu présente différents modes de difficultés proportionnels au nombre d'inconvénients physiques de votre sosie virtuel. On notera par exemple l'accroissement de la concentration de boutons sur la figure ou un grain de beauté mal placé, voire quelques kilogrammes en trop qui vous obligeront à choisir l'option ''gymnastique'' dans l'emploi du temps du personnage car oui vous pourrez modeler vous-même votre héros et lui donner des traits vous correspondant ou non...



Nintendo nous livre donc là un jeu très complet qui parle de relations, de sexe, et de vie étudiante mieux que tout ce qui avait déjà été tenté dans le genre, virtually jenna jameson n'étant qu'un jeu pornographique sans aucune profondeur si ce n'est se faire mousser derrière un écran. On ne regrette pas les scènes osées qui accompagnent ce jeu, mais on plaindra les mineurs de ne pouvoir y toucher.


La version testée n'étant pas définitive, voici quelques rumeurs en vrac confirmées parfois par certains screens. Tout d'abord un mod multijoueur sera peut être disponible via un accessoire Webcam ( ! ) qui se placerait dans le port réservé jusque là aux cartouches GBA et permettrait un tchat avec des interlocuteurs du net et peut être un outil de drague virtuelle. Evidemment la provenance de ce screen et de ces informations n'a pas été vérifiée ainsi la rumeur est donc à prendre avec des pincettes, mais je compte sur vous pour ne pas vous échauffer trop vite. Deuxième chose, une version Nintenboys devrait suivre la sortie de Nintengirls et donc trouver acquéreurs - enfin surtout acquéreuses quoique les homosexuels ne soient pas interdits de jeux video- un peu plus tard.

Le screen de la rumeur

A suivre demain une polémique sur le jeu video : Sexes et jeux video, quelles conséquences?. Polémique que je vous engage à commencer maintenant.

Mario = Big Brother?

Cette affirmation apparemment anodine - dont je ne citerai pas l'énonciateur pour le protéger, ils sont partout - m'a lancé ce matin sur la piste d'une des plus grosses affaires de tous les temps, que dis-je de l'un des plus gros entubages mondiaux jamais réalisés. Vous pensiez tous que Shirgeru Miyamoto n'était qu'un gentil pourvoyeur de bonheur, de fun et de jeux géniaux? Eh bien non Shigeru Miyamoto est le Goebbels du dictateur Nintendo. Tant de détails troublants m'apparaissent aujourd'hui, tant de mystères sur lequel mon esprit avait glissé, tant d'incohérences, tant de points dérangeants que nous tentions de mettre de côté... Aujourd'hui c'est trop ! Nintendo a commis une erreur et me voilà prêt à demanteler son foutu réseau d'asservissement !

Nintendo nous conditionne !

J'imagine qu'en tant que gamers qui se respectent, vous avez tous, un jour, passé une nuit (notez l'oxymore) sur Mario Kart, ou Smash Bros. Je ne pense point me tromper en affirmant que suite à ces parties, vous avez souvent reçu des coups, des mots durs de gens que vous considérez comme vos amis, vous vous êtes battus pour la première place, la soirée bonne enfant s'est transformée en un pugilat dont Tyler Durden serait on ne peut plus fier. Dans la semaine qui suit vous reparlez à vos amis normalement comme si ce n'étaient pas eux qui vous avaient infligé cet oeil au beurre noir, cette poignée de ligaments déchirés, ou cet étrange hématome sur l'épaule. Quand on vous pose des questions, vous prétextez une chute dans l'escalier, une partie de chasse qui a mal tournée, une ex un peu jalouse, ou une baffe de François Bayrou. Bref, vous cachez que l'origine de vos plaies est Nintendo, d'ailleurs vous en êtes si peu conscients et vous aimez tellement ça que tel le masochiste moyen, vous recommencez dès que vous en avez l'occasion, une nouvelle soirée avec des potes, de nouvelles parties, de nouvelles plaies. Et le manège tourne inexorablement, à chaque fois la bataille est plus violente, plus acharnée, plus technique. A la fin vous le faites chaque soir, vous ne pouvez plus vous en passer, plus vous débarasser de ce besoin qui vous étreint, ce besoin qui vous vide peu à peu de votre énergie et de votre volonté comme une sangsue le ferait de votre sang. Bientôt ce ne sera plus seulement vos sous que vous sacrifierez à la firme nippone mais bien vos vies, vous ne vous en souvenez pas mais je suis sûr que certains d'entre vous sont déjà partis en mission pour Nintendo. Pour preuve, regardez si vous avez plus de terre sur vos chaussures que la veille, si ce sont les mêmes habits qui sont dans la corbeille à linge sale, si vous n'avez pas froissé une chemise qui, quelques heures auparavant, ne l'était pas. Surveillez vos arrières, c'est à ce seul prix que vous pourrez profiter tranquillement des jeux Nintendo sinon vous deviendrez leurs esclaves serviles, vous mourrez en leur rendant service et la police expliquera à vos proches que vous avez perdu le contrôle de votre véhicule à la sortie de la boîte de nuit. En effet, vous aurez sans doute remarqué que le plus souvent les gens qui se tuent à la sortie des boîtes de nuit sont des jeunes, les seuls ayant touché aux jeux videos. CQFD. Attention, soyez donc très prudents.

Orwell ce visionnaire !

Nous le savons maintenant, le génial écrivain n'en était pas un, c'était un véritable devin. Des années avant la marche infernale des sbires du grand Est, il avait prévu leurs mouvements et tenté de nous prévenir avec un livre magistral. J'en ai pour preuve la relation entre Mario et Luigi. Alors que les héros sont de l'avis commun grands, blonds, musclés, dotés d'yeux bleus* et d'un humour irréprochable, Mario le héros des deux frangins - ou Brothers en anglais, mais nous y reviendrons - est pour sa part gros, brun, petit avec une moustache. Ce qui nous permet non seulement de le comparer à Hitler mais aussi au Big Brother dont parlait Orwell. On admet dans la vie courante que big signifie plutôt grand que gros et par voie de conséquence Grand Frère plutôt que Gros Frère mais là réside toute la complexité et la subtilité du plan de Nintendo. Quelques heures de recherches dans des bibliothèques sur la langue anglaise m'ont appris qu'il y a quelques années une grosse société avait versé un paquet d'argent au gouvernement anglais pour que big n'ait plus jamais le sens de gros. Sans doute parce que Nintendo avait découvert le livre d'Orwell et voulu se mettre à l'abri d'une recherche trop poussée. Ce changement de sens visait donc à décridibiliser la théorie de l'ami Georges.

Même sans ça cependant le fait que Mario puisse utiliser des tuyaux pour apparaître n'importe où relève de 1984, où Big Brother est partout, sur des affiches, sur les écrans, dans les journaux.Tout comme la présence omniprésente de la firme : dans les salons, et surtout souvent avec nous ! Et oui, on sait pourquoi Nintendo tient tant à son marché portable maintenant. On notera aussi le langage restreint utilisé par les héros, Link par exemple ne parle jamais, pourquoi selon vous? Car Link est adepte du Novlangue. Enfin, cependant, j'ai percé à jour tous ces mystères ! On nous cache peut être tout mais ils ne m'auront pas moi ! Que faire si les game boy étaient des traceurs pour pouvoir nous suivre n'importe où? Que faire si les DS servaient aussi de téléphone portable pour nous joindre n'importe où et subliminalement nous envoyer accomplir quelque mission afin de servir aux desseins secrets de la firme nippone ! Que faire ? Que faire?

Est-ce une coïncidence, selon vous, si le jeu perversif, vendu avec un pistolet Duck Hunt est sorti en 1984? NON ! Cela ne peut en être une, cette sortie faisait partie du planning d'entraînement des roupes moutonnes que nous formons ! Et cette date, 1984, encore une fois donnée par Orwell...Tout cela était prévu depuis si longue date, c'est alarmant, il nous faut nous ressaisir en espèrant qu'il ne soit pas déjà trop tard. Pensez à tout ce qu'a pu nous inculquer Nintendo sans que nous en soyions conscients !

L'ignorance c'est la force est l'un des slogans du parti dans le livre de Georges Orwell. Or comme nous le savons tous et comme les journaux nous le disent si bien, les jeux videos rendent incultes, font de nous des geeks psychopathes (là c'est le journal de Pernaud qui le dit) prêts à oeuvrer contre les principes de la Bible et les saintes lois de notre pays. Pokemon est à n'en pas douter responsable du massacre du lycée de Columbine !
La liberté c'est l'esclavage s'applique aussi au monde du jeu video, les jeunes gens libres passent en effet leur temps enchaînés à leur console abreuvés sans qu'ils en aient conscience de la propagande quasi incessante de Nintendo, ils sont transis et ne peuvent plus rien faire, ressentent comme du temps perdu, le temps passé loin de leurs plateformes.
La guerre c'est la paix, quant à lui, peut symboliser le fait que le joueur se sent bien en massacrant sauvagement ses ennemis dans certains jeux !

A n'en pas douter, Nintendo n'a pas choisi le marché du jeu video comme couverture par hasard, tous ces détails sont par bien des égards beaucoup trop troublants, à l'heure où nous parlons, et si mon texte est jamais publié un jour, Nintendo a peut être déjà le contrôle de l'ONU ! Alors faisons comme notre ami Bush ! Mentons à l'ONU car c'est le mal et abattons l'ennemi ! Puisse le président américain nous sauver de cet axe du Mal qui s'est déjà beaucoup trop infiltré chez nous. J'encourage en attendant le Patriot Act. Toute personne trouvée en possession d'un accessoire Nintendo doit être dénoncée, sauvagement mutilée, brûlée vif...en tout cas pas laissée indemne. Je compte sur vous ! The World Needs You ! Eclairons ces peuples égarés ! Bring the light to the lost moutons ! Eliminons l'ennemi de l'humanité ! Massacrate the enemy of the humans ! **



*Attention, tous les grands blonds musclés aux yeux bleus ne sont pas forcément des héros, même chez les nazis y avait des cons.
**Afin de prévenir toute recherche inutile, l'auteur tient à préciser que moutons et massacrate ne sont pas des mots académiques.

Hier, mon estimé nègre lorrain padrino me corrigeait quant à ce que je pensais être son département de naissance et accessoirement de résidence. Comme je n'aime pas être pris en défaut, que je déteste qu'on me précise quelque chose, que j'abhorre toute critique, que je hais les gens et que je vomis ceux qui ne m'apprécient pas, je ne peux pas agir dans le respect de mon propre code de conduite sans devoir déprécier tout un concept pour me justifier. Mieux vaut ça que dire scabreusement en tout cas ''mais non c'était du second degré, vous avez encore rien compris'' comme Padrino le fait couramment pour ne pas avouer qu'en fait les catholiques le répugnent, les joueurs de jeux videos l'emmerdent au plus haut point et que les trajets en bus c'est vraiment frustrant. La géographie va cette fois être la science à démolir pour prouver que de toute façon j'avais raison. Mais d'ailleurs la géographie n'est même pas une science, c'est le balayage attentif d'une carte même pas de Quake avec des lignes dessinées dessus et, à l'intérieur des formes ainsi créées, un amas de caractères plus ou moins prononçable France, Ethiopie - dont la capitale est, rappellons le, Addis-Abéba chose que vous pourrez sans aucun doute exprimer en société pour y briller, je vois d'ici la scène ''Oui, oui, Caméron Diaz elle est vraiment bonne, je donnerais beaucoup pour que ma copine ait ses mensurations.'' ''Hey les mecs, vous connaissez la capitale de l'Ethiopie?'' - Kazakhstan... Déjà, contrairement aux idées reçues, nous venons de démontrer que dans la vie courante et les thèmes généralement abordés par tout adolescent ou adulte masculin normal, être bon en géographie ne sert à rien. Sauf bien sûr à connaître la situation de la Roumanie, histoire de savoir d'où vient la jeune fille qui attend à 23 heures au bas de la rue et vous fait gentiment un clin d'oeil quand vous descendez la poubelle des vieux de l'étage du dessus. En ce cas, la connaissance du mot Roumanie peut être utile mais pas autrement... En plus sur une carte, les formes ne sont même pas géométriques, pas de carrés, pas de rectangles, rien dont on puisse décemment calculer l'aire ou le périmètre avec une formule simple comme si, par un malheureux aléa de la création, l'homme qui avait dessiné et délimité les pays pour le compte de Dieu était gravement atteint du syndrôme de Parkinson.

On peut aussi soulever l'hypothèse que ces frontières se sont établies et réétablies selon une multitude de consensus déterminés par diverses guerres au cours du temps. Evidemment, on gardera si l'on est raisonnable, et rationnel, la première supposition, en effet la guerre est aussi liée à l'homme que le rat l'est à la morue. C'est dire. Les gens ne se massacrent pas, ils sont sans doute cons mais on ne verra jamais quelqu'un faire lever une forêt de bras dans l'idéal vital d'élargir ses frontières, non mais vraiment quel concept ridicule ! En parlant de concept ridicule, revenons en à la géographie, j'en suis loin d'en avoir fini avec elle, je n'ai pas encore franchi les frontières - ahah quel jeu de mot - de mon imagination, ce texte va donc, pour votre plus grand déplaisir et ma plus grande joie, continuer de vous défoncer la rétine avec mes lignes franchement inutiles et revêches. Comme la géographie donc, car il est bien connu, que comme le rouquin pue, la géographie n'a été créée que dans l'optique d'ennuyer les élèves avec d'inlassables par coeur de combien de pays composent l'Union Européenne, quelles sont leurs capitales et pourquoi y a plus de flux économique par la droite, crétinement renommé Est pour l'occasion que par la gauche cette fois qualifiée d'Ouest comme si les dyslexiques* n'avaient pas suffisamment de problèmes dans la vraie vie sans encore en ajouter lorsqu'on étudie des transports et des coloriages sur du papier blanc, papier blanc gaspillé qui contribue autant que le PQ je le rappelle à la déforestation de la forêt ama...euh de plein d'arbres. Comme quoi, même si on sait pas où c'est l'Amadou et Mariam on peut continuer un billet sur la géographie, preuve irrévocable s'il en est du complet manque d'intérêt de celle-ci, dont le seul but est par conséquent de récupérer des emplois à l'ANPE. D'aucuns prétendront - malgré ma brillante explication - que la géographie est utile, s'il vous plaît, n'écoutez pas leur dialogue perverti, élevez-vous plutôt devant tant de haine et de conformisme ! Elèves, levez-vous en salle de classe (ndlr : Iris, je compte sur toi) et dites tout haut que si on a inventé une telle matière c'est pour combler les programmes incomplets d'histoire ! Dites-leur qu'importe la géographie, quand Colomb a atteint l'Amérique, connaissait-il sa destination? Non, eh ben ça l'a pas empêché de s'enrichir et d'être célèbre grâce à cela ! En vérité, mes frères, je vous le dis, la cartographie, l'étude des flux d'hommes et de marchandises, les immigrants, on en a tout simplement rien à faire tant que ça ne nous concerne pas directement, alors savoir qu'il existe d'autres pays qui sont plus ou moins dans la merde, à quoi cela peut-il bien nous servir finalement? Dans le monde dans lequel on vit, il faudrait prendre soin des étrangers maintenant? Non c'est bien connu, les étrangers sont des nuls. Normal ils habitent les tâches sur mon sous-main en forme de planisphère que je garde seulement parce que les couleurs sont jolies et que certaines consonnances sonnent agréablement à mon oreille.

Rien de plus ne me vient, mais nous allons admettre que pour l'instant ceci est suffisant pour dire que finalement j'avais raison de m'être planté dans mon bulletin précédent ! Je me suis juste élevé contre la vie de moutons que nous menons en écoutant les autres nous définir des frontières. Et pourquoi est-ce que derrière le Rhin ce serait pas à nous alors qu'on a le Pancréas? Et pourquoi est-ce qu'on pourrait pas profiter des richesses pétrolières d'autres pays ? Et pourquoi est-ce qu'on doit se cantonner dans un hexagone à l'aire ridicule ? Elisez-moi et nous aurons un plus grand espace vital, nous pourrons croître librement sans avoir tous ces aryens sur le dos ! Elisez-moi et je transformerai la lorraine en une partie de l'alsace ! Et personne ne pourra plus nous contredire ! Aux armes donc, il est temps de montrer à tous ces cons que la géographie, ça sert à rien !

*Après recherche, il s'avère que la confusion de la droite et de la gauche entre dans le cadre de la dyslexie, à prendre avec des pincettes toutefois, s'il y a une personne à connaître un mot plus pertinent ou plus ciblé pour les qualifier, j'apprécierais sa participation en commentaire et peut être que je ne le mépriserais même pas. Pour une fois quelqu'un aura le droit de me corriger, mais ce sera, vous en êtes témoins fait avec mon assentiment.

Horreur et damnation ! Beauté et béatification ! Fichtre et Foutre ! Bordel de merde ! Enculerie de monde ! Que n'ai-je donc tant vécu que pour pareille infamie? Comme vous le voyez j'en rage, j'en désespoire, j'en vieillesse ennemie - merci Maître ! Mon copain à moi que personne connaissait, mon petit alsacien pure souche, commence à être connu par plein de gens ! Moi qui prévoyais d'en faire mon nègre pour devenir célèbre, gagner quelques prix - oh trop fois rien ; le Nobel, le pullitzer, le Hugo et le Locus mais pour le fun - et vivre confortablement dans une maison de la taille d'un ghetto péri-urbain brésilien au coeur de la côte d'Azur avec de jolies fées cherchant ma compagnie ! Mais arrêtez de lire Padrino, voyons, arrêtez bon sang, sa prove subversive et - bon ok - drôle est la mienne, celle qui me fera gagner des millions, écraser mes concurrents à la sortie de mes bouquins, avoir un égo plus démesuré que Michou. Michou ? Houellebecq voyons.

Ah monde de merde ! Je vais finalement devoir me résoudre à écrire tout seul pour me faire cet argent et plein de filles, voilà qui me chagrine. J'avais rêvé d'une vie dispersée, d'un monde où je créerai ma puissance comme Rockefeller Junior. En achetant une pomme, en la frottant contre ma manche puis en la revendant plus cher pour en acheter deux, puis quatre puis huit, puis hériter... Hériter du monticule d'argent gagné sur le dos de Padrino ! Ha ! Voilà qu'on me vole mes rêves, me voilà prisonnier dans une jungle semblable à celle que les colons irlandais affrontaient en débarquant en Amérique, me voilà arrêté par un obstacle de poids. Me voilà aux portes de l'enfer, moi l'intelligence même, le parangon de réussite masculine - bon finalement pour l'égo, je peux y arriver. Comment un être aussi supérieur que moi peut il être contraint au travail? Cela me dépasse, je me dois donc de préserver les vestiges de mon ambition écroulée en essayant de vous pousser à déserter le blog de Padrino, après un brain storming éprouvant, j'ai trouvé comment dégouter les masses, je suis trop fort. Commençons, d'abord Padrino est super vieux, il a au moins 18 ans, ensuite il a un oeil de verre gagné pendant les années où il formait des terroristes en Afghanistan pour le compte des Etats-Unis, cette année-même où il rencontre G.W.B. dont il fit son mentor. En plus Padrino, il vote pas, pas parce qu'il a juste 18 ans mais parce que c'est un connard d'abstentionniste ! Haha ! Ca vous en bouche un coin, hein ! Extrêmiste sans faire son devoir de citoyen, mais qu'est il? Je parie qu'en plus de ça, il pense qu'on est tous égaux. Vous voulez d'autre révélation croustillante? Je vous conseillerais bien sa biographie écrite par... bah écrite par moi, mais nous conservons ces articles dans l'expectative d'un jour meilleur, d'un monde où nous clamerons nos idées, notre rage, notre désir d'être les meilleurs devant des centaines de milliers de gens éberlués, des filles prêtes à s'évanouir pour peu qu'on les regarde. Zut, me revoilà à fantasmer en écrivant.. mais padrino le fait aussi, hein, il est vil, fourbe et il a volé notre précieux ! Notre précieux argent, celui qu'il nous aurait fait gagner, dire que je l'aurais nourri, logé, gratuitement pour quelques heures de travail quotidien en échange, j'aurais même pu lui héberger sa muse, il y a assez de place à la cave, mais non voilà qu'il a dû faire des siennes, écrire des propos subversifs sur son blog, tellement subversifs que le commentateur lambda il a même pas ri, et s'en est offusqué. Dans quelle société vivons-nous? Si chacun peut s'exprimer, comment voulez-vous qu'on puisse devenir un dictateur, conquérir notre espace vital et anéantir un groupe de personnes qui n'a rien fait de plus méchant que d'y appartenir, à ce groupe. Faut bien trouver des victimes, asseoir son pouvoir sur quelque chose et soi-même dans un fauteuil en cuir à dix mille euros pièces. Alors Padrino, tu vas vite rentrer à la maison, dire comme Gotrunks le voulait que tous ces textes, tu les as piqué à quelqu'un ; moi en l'occurence, et faire amende honorable dans un super article que tu admettras par la suite que j'en suis également l'auteur. Allez hop, sinon je te dénonce pour pédophilie (tu l'as toi-même avoué dans un article que j'ai écrit mais qui te concerne même si il est à la première personne, enfin je me comprends), consommation de produits illicites, complicité de vol, humour noir, et viol. J'en suis capable hein, j'ai mes entrées aux renseignements généraux, et si je le demande hop j'ai un dossier ! Nananèreuh, tu voudrais pas que je puisse dire ta date de naissance à tout le monde? Et ne viens pas dire que j'ai l'air acculé ou que mes moyens de pression sont trop pourris parce que ce serait un coup bas, de toute façon frapper un ennemi à terre, ça se fait pas, sauf si c'est un ennemi.

Parce que te descendre je le peux ! Je te trouverai, tu ne pourras pas te cacher. Comment ça si? Et mes terribles problèmes cardiaques alors? T'en fais quoi? Tu veux que je meure? Tu sais que j'ai une déficience de 6 pour cent de respiration par an, comme l'ex président de la FFJR, ça descend d'un coup le 31 Décembre comme les intérêts. Et mon cancer du sein de la prostate, comment je vais payer mes soins ? J'ai pas les moyens de m'acheter une fausse prostate, de toute façon si je le faisais j'en profiterai pour me remembrer mais c'est une autre histoire ! Allez euh aide moi !

Le titre paraît sobre, reste à savoir si l'article le sera. A vrai dire, je commence l'écriture de ce billet à la manière d'un brain-storming autour du mot humour; brain storming associé à ma bien-aimée écriture automatique. Sa place dans mes écrits et dans ma vie est aussi centrale que la place qu'il devrait occuper dans le monde, quoi de mieux en effet que l'humour? A-t-on inventé mieux pour s'apprécier, sexe mis à part, que le rire? Le rire est assimilé à la joie et l'humour provoque le rire, l'humour amène donc la joie. En voilà un joli syllogisme, ce qu'il a en sus c'est qu'il explique l'aspect superficiel du rôle de l'humour dans nos vies, dans le monde, pour l'humanité de manière générale. D'une part car l'humour est un acte de société caractéristique à notre espèce, en cela il nous distingue des autres animaux car il fait travailler notre intelligence, beaucoup plus en tout cas que l'on semble y prêter attention. Certes l'humour gras est souvent facile et ne puise pas sa force dans les ressources intellectuelles, la difficulté étant de créer volontairement une situation dans laquelle ce même comique gras fera rire tout le monde. Une situation évidemment qui exclue le groupe de cons moyens qui rient à tout du moment qu'on parle de sexe, ou que c'est leur meneur - généralement le plus grand et large - qui a tenté de faire rire et réussi. Non, je ne parle pas de ce genre d'humour, je parle d'humour fin, ou dont le contexte créé est fin ou finement bâti. Pour cela le comique peut s'exprimer de nombreuses manières et servir de nombreux desseins, de la propagande, malheureusement, à l'argumentatif pur mais aussi à la remise en mémoire de certains faits, drôles, dramatiques, heureux. Ces divers mécanismes, nous allons les étudier concisément car c'est un thème aussi vaste que l'uterus d'une vache, pour tenter d'introduire un quelconque sentiment lyrique dans ce bulletin. Enfin là je serais un méchant de Tintin, je dirais Caramba ! Encore raté ! et j'appuierais frénétiquement sur retour pour enlever ces dernières propositions mais je ne suis pas un méchant de Tintin, j'ai plus de trois traits pour mon visage et je suis plus chiant. Comme ceux qui me connaissent le savent cependant, je crains de finir par débattre longuement et seul de l'humour noir, débat que ma conscience a déjà réalisé souvent, depuis en fait que j'ai appréhendé ce qu'était l'humour noir. Il me semble donc bon de commencer par étudier en quoi l'humour peut être propagandiste, démonstratif, débatteur et débattu. Pour n'en donner qu'un exemple le moyen le plus connu de l'humour à but persuasif, entraînant est l'ironie. L'ironie. Ah ! Parlons-en, voilà un joli moyen de s'exprimer mais à quel prix? Est-ce si facile finalement de faire de l'ironie ou des sarcasmes? Là encore tout dépend, il s'agit en effet de le faire bien si on veut que son utilisation porte ses fruits, entre la réplique de Brice de Nice et De l'esclavage des nègres de Montesquieu, il y a une volée de marches toutes plus grandes les unes que les autres, alors que Brice tente de casser, Montesquieu lui, fait comme s'il était à la place des escalavagistes et démonte un à un leurs arguments, leurs idées à l'aide d'une ironie maîtrisée à la goutte d'encre près. Peut-on réellement affirmer; après avoir lu et compris De l'esprit des lois, que l'ironie ne sert à rien? Est une arme de faibles d'esprits? Non, je ne le crois pas, et nombreux sont ceux qui comme moi connaissent le potentiel et la force des mots prononcés ironiquement ou sarcastiquement. Ainsi en plus de faire rire l'humour peut convaincre, consternant dirait un puritain, fantastique affirmerais-je, de la même manière l'humour utilisé en publicité peut frapper, on va se souvenir de la pub, en rire, se la repasser jusqu'à finalement céder à son attrait lorsqu'on hésite entre deux marques de soda. Le mécanisme est le même pour la propagande, que ce soit la descente ironique d'une idée contraire à la sienne, ou les valeurs de sa politique montrées au grand jour par l'humour, le but atteint reste identique. Mais l'humour amène, plus que l'amitié ou le ralliement des gens, une certaine vision du monde, un certain sens de la façon dont il fonctionne. Michel Houellebecq disait récemment qu'il avait rencontré des gens ayant eu des rapports avec Louis de Funès, et que le bonhomme qui faisait rire tout le monde, petits et grands, était quelqu'un de très triste, aurait-il découvert quelque chose? En fait non, je pense juste que faire de l'humour n'empêche pas de voir les problèmes autour de soi ou du monde, sans doute même que ces problèmes sont amplifiés, qu'on aimerait les adoucir avec l'humour mais que le résultat n'est pas extrêmement visible. Pourquoi dès lors faire de l'humour? Parce que l'humour soulage, oui, et dédramatise, sans pour autant nous pousser à omettre ce qu'il se passe autour de soi, comprenez-bien que Desproges n'était pas antisémite et que ses textes conservent une ironie ''noire'', amère, mais pourtant drôle, un constat d'actions délibéré, un traitement par l'absurde d'idées telles que le nazisme, comprenez-bien donc que rire d'une chose ne revient pas à la nier, car les négationnistes, eux, ont quelques difficultés à rigoler. Rire d'une chose, ne la rend pas moins grave, elle aide au niveau de l'individu à la supporter, rire d'une chose amène une connaissance plus profonde de celle-ci, pour découvrir toutes les ficelles de sketchs noirs - vous me comprenez - il faut se renseigner, savoir exactement ce qu'il s'est passé, comprendre toutes les allusions, en cela l'humour aide au devoir de mémoire et celui qui l'énonce est alors quelqu'un qui peut être maître en la matière. L'humour est provocant. L'humour doit faire réagir, car l'humour doit amener les gens à s'intéresser à certains aspects de la vie, ou à les regarder à travers ceux d'un observateur, plutôt que d'un acteur. Par là-même l'humour est le moyen de remise en cause le plus pratique, riez de vous, riez de votre monde et vous en apprendrez beaucoup.

PS : Finalement ce fut un article sérieux, pas le mieux écrit et vraiment peu précis, j'ai essayé d'être concis au possible afin de donner au lecteur une vue d'ensemble, et de développer l'idée qu'il se fait de la chose lui-même.

Lecteurs, si ce titre ne vous est pas limpide c'est qu'il ne me l'est pas à moi non plus. Il va donc nous falloir analyser ensemble - bien que tout contact avec vous me répugne - ce qui est passé dans les méandres de l'esprit d'une amie de sexe féminin pour qu'elle puisse me trouver un sujet aussi minable. Merci Sarah, vraiment, tu me rends pas les choses faciles, comme si dire des conneries n'était pas déjà un métier assez difficile, ô rage, é claire, et roulement de ton air ! Que vais-je pouvoir dire sur un ''vieux lover'' ? Commençons d'accord par décortiquer le groupe nominal qui joue ici le rôle de titre. L'adjectif :

Vieux : adj. : adjectif, le mot ''vieux'' peut cependant se substantiver et on parlera souvent des vieux bien que la gent qualifée ainsi préfère être qualifiée de ''personnes âgées''. Une préfèrence dont je ne suis sans doute pas le seul détracteur, on finance leurs retraites en trimant chaque jour dans cette société capitaliste où nous pauvres prolétaires n'avons aucun droit, tout ça pour que ces loques rabougries de la société, ayant depuis longtemps arrêté de travailler par flemme, finissent dans un hôtel 4 étoiles plus communément appelé ''hospice''. ''Comme c'était mieux du temps de Staline'' pourrait-on dire si on faisait partie des vieux, car les vieux ont en effet la fâcheuse habitude de parler à tort et à travers de leur passé, de l'époque où leurs jambes étaient encore fermes et où ils pouvaient encore s'adonner à l'acte sexuel sans prise de produits parés de noms biochimiques compliqués qui ne servent qu'à ajouter à l'impression d'avoir la langue pâteuse entre des dents tremblantes. Pauvres vieux, le vieux est la cinquième roue du carosse, terne, ridé, moche, atteint de diverses maladies qui font trembler ses mains ou sa mémoire, sans dec le vieux est con d'être devenu vieux. Pire encore il nous impose sa présence, son âge, au temps où l'on débat sur l'euthanasie, au temps où l'on pense à abréger les souffrances des malades, que n'abrège t-on pas la vieillesse des vieux ? Certes le vieux est un outil de rencontre sociale, qui n'a jamais rencontré un joli représentant du sexe opposé éploré à un enterrement ? Qui n'a jamais sympathisé avec un employé des pompes funèbres ou l'infirmière d'un hospice ? Car les vieux ont des infirmières à disposition, ces fourbes. L'ennui avec les vieux c'est qu'ils ne veulent pas rajeunir ! A-t-on déjà vu pareil égocentrisme chez un jeune? Non le jeune est sympa, le jeune veut vieillir un peu, le jeune fait tourner la société par la seule force de son énergie, et si le jeune se débrouille, le jeune a une copine et si le jeune et la copine se débrouillent, le jeune se marie, le jeune crée donc un nouveau foyer, le jeune va avoir des enfants alors que la vieille sous prétexte de la ménopause refuse d'en faire d'autres. Et l'accroissement naturel alors ! Le bon sens exige que l'on fasse des bébés pour que le pays tourne, le bon sens exige qu'on élève ses enfants.. Eh ben le vieux refuse ! Et en plus le vieux a besoin qu'on s'occupe de lui alors qu'on ferait mieux de s'occuper de bébé, si à son âge le vieux n'est pas capable de se débrouiller tout seul mais où va le monde? Il le dit souvent le vieux, enfin Cabrel aussi, ''c'était mieux avant'', avant en effet l'espérance de vie ne permettait pas aux vieux de profiter de leur vieillesse. Ainsi le vieux est donc une créature extrêmement laide doublée d'un égocentrisme et d'une inaptitude totale à se prendre en charge.

Lover maintenant :

Lover : n.m. le lover est un mot dérivé du courant franglais, son féminin est ''la chaudasse''. Le lover est la personne qui sourit à toutes les filles pour ensuite essayer par tous les moyens de réussir à se les taper. On croit donc souvent que le lover est un quelconque cadre de Durex mais il n'en est rien, au lieu de faire profiter la société de ces jambes ouvertes bien mal acquises qui profitent quand même, le lover ne recherche que son plaisir personnel. Ce qui a tendance à énerver les filles sur lequel le lover passe, l'argument étant ''se faire défoncer une fois, ça va, mais deux ça commence à être un peu déroutant'', ainsi le lover comme le Don Juan est dans une quête perpétuelle de la compagne qui occupera son lit le soir-même. Le lover ne sait pas danser ou très peu, car lui aussi ne va en boîte que pour tirer. Ainsi le lover ne vit que par et pour sa chasse à la femme, que par et pour la satisfaction de sa viviparité, viviparité dont il se protège en général car un enfant pourrait terriblement bouleverser sa routine, ce qu'on ne lui souhaite pas. Cependant le lover est considéré par les gens intelligents comme un paria de la société, le lover dans sa connotation péjorative est le contraire du galant. Il existe cependant un lover dont la connotation n'est pas péjorative, celui-ci est un jeune homme romantique qui cherche une compagne pour relation sérieuse et durable, contactez le 06 .. .. .. .. . Le féminin du lover gentil est à ce moment là ''la loveuse'' qui elle aussi ne cherche pas seulement une relation simplement physique mais aussi l'illusion d'une étreinte psychique avant une rupture ou un divorce déchirant précédé par des crises de larmes, de colère et de sanglots. On estime qu'en général le lover méchant réussit mieux sa vie que le lover gentil qui finit dans 55 % des cas au bout d'une corde et dans les 45 % restants clochard, une bouteille de rouge qui tâche dans la main en train de crever de froid sur les paillassons bien entretenus du lover méchant maintenant riche suite à son mariage bidon avec une femme héritiaire d'une grosse société cosmétique. Contrairement à ce qu'on pourrait croire ''lover'' n'a aucun rapport avec ''loécarlat'', il se rapproche du mot anglais ''love'' qui signifie en français ''bêtise''.

Ainsi un vieux lover correspond à une personne âgée qui a épousé une femme riche et vécu assez longtemps pour vivre vieux, et aussi pour avoir perdu tout attrait de la sexualité, donc toute raison de vivre. Le ''vieux lover'' est donc un grand loser qui n'émeut plus et dont on aimerait se débarasser au plus vite même si les frais de crémation sont élevés parce que c'est pas tout ça, mais l'héritage on en a besoin un jour ou l'autre, merde. Dans le langage populaire usité en général par les jeunes gens qui - encore une fois - au contraire des vieux font tourner le monde, ''un vieux lover'' peut être assimilé à la paraphrase qui suit ''un jeune homme vraiment très lover'', paraphrase qui renvoie donc à la définition du nom commun ''lover''.

D'amis à connaissances, de bombes à vieux cons encore boutonneux, de personnes intelligentes à déchets humains, heureux possesseurs de blogs décharnés et putrides où brillent de mille smileys et photos numériques ternes les vestiges de leur semblant de vie sociale, toutes sortes de personnes hantent votre liste de contacts, toutes sortes de gens ont déjà croisé la typographie avec vous. Nous proposerons ici un petit guide afin de trier les contacts de manière utile, égalitaire, cynique, méchante, subjective, perverse, voire même complètement immorale. Tout ça bien sûr à faire de l'internet un monde meilleur pour les geeks qui ne vivent que par IRC, msn, caramail chat, meetic, tout ça pour permettre à ces gens pour lesquels seul internet peut procurer un orgasme onaniste, ou un orgasme partagé mais pas trop dans le cas du mâle qui parle pour la première fois à une fille par l'intermédiaire d'un chat ou d'une messagerie instantanée. Bref, tout ça pour faire de vous, le borgne au royaume des aveugles, le vrai maître du web, le psychologue internaute à qui rien n'échappe.

Evidemment, vous ne passerez pas tous l'épreuve, évidemment vous ne survivrez pas tous aux obstacles qui se dresseront sur le passage, mais ceux qui surpasseront les crises nerveuses propres à la réelle compréhension de la faune du net, ceux qui comprendront que les jeunes filles ouvertes ne sont que des laiderons en manque d'activité sexuelle, ceux qui comprendront enfin que putain au delà de l'écran il y a un monde seront des bienheureux auxquels la béatification microsoftale pourra être accessible.

Avant de lire ce qu'il va suivre lecteur, je dois t'informer que je ne peux en aucun cas être tenu de propos subversifs ou diffamatoires, que je ne suis pas responsable de tout miroir qu'il te sera tendu et que par conséquent, je ne peux en aucun cas être la cible mal-avisée de projectiles rocheux mal-visés dans la rue ou de trojans derrière mon écran, à bon entendeur si tu ne m'aimes pas, va te masturber sur une fille nue ça ira mieux.

Les contacts msn, donc. Non contents de vous saouler avec leur vie qui ne vous intéresse pas le moins du monde, non contents de prendre sur votre précieux temps pendant lequel vous pourriez faire quelque chose de constructif, le contact msn moyen de sexe féminin va en sus vous agresser le nerf optique avec des smileys flashys pétaradants, super lourds et rendant son texte déjà bien mal écrit, déjà ennemi héréditaire de l'orthographe, encore plus illisible si c'est possible. Comme si son pseudo à la con ne suffisait pas déjà comme ça pour vous permettre de vous interroger sur la lourde et tragique enfance que la personne a dû avoir. Non mais franchement, vous me voyez, moi, affubler mon nom d'un suffixe en ''ou'' ''inette'' ou mes touches d'émoticônes plus épileptiques les uns que les autres ou encore d'écrire une lettre sur deux en majuscule parce que ça fait staïle. Non franchement, trop de staïle tue le staïle, surtout quand le staïle est sonore. Les développeurs pas pressés d'msn ont en effet réussi à descendre encore une marche vers la destruction cérébrale, en donnant la possibilité à leurs utilisateurs d'envoyer des sons. Quand apprendront ils que la théorie ne vaut pas la pratique comme ont pu le dire quelques nazis assistant avec émoi à leur premier gazage de juifs et autres vermines pauvres, romanichelles, ou autres sains d'esprits. Diantre ! Quand vont ils apprendre que le coup des sons personnalisés était un outil qui entre de mauvaises mains pouvait ruiner les tympans de l'utilisateur lambda, quand comprendront ils enfin que ce qu'il y a de plus chiant qu'un contact msn qui vous saoule de smileys, c'est un contact msn qui vous saoule de smileys et de sons ! Ah les irréfléchis, quelle bande de bric et de broc et de bras cassés comme pourrait dire un certain reflet. Heureusement, il y a d'autres contacts msn, il y a le contact msn juste lourd, celui qui saute sur vous à chaque connexion ne manquant jamais de faire planter votre ordinateur, ou encore celui qui passe plus d'une heure à se demander s'il ne devrait pas changer de pseudo parce que ''Monkey_Man'' c'est plus ''in da move'' et que ''Putain Dr.Loser c'est vachement bien trouvé !'' Et il y a encore le contact qui semble vouloir tout savoir de votre vie amoureuse ! Cette infâme charogne qui veut se jeter sur chaque miette de votre bonheur pour la faire sienne, ou de chaque gâteau de votre malheur pour vous enfoncer encore plus grâce à de sournoises platitudes ''mais tu sais ça arrive à tout le monde'' ! Comme si vous étiez tout le monde.. Haha, mais qu'est ce qu'on s'en fout de raconter ça à ces gens.. Bon il y a aussi l'ami, le type vraiment sympa à qui on peut parler mais qui ne doit pas manquer de penser de nous qu'on le saoule, sauf si lui aussi vous raconte sa vie auquel cas se construit alors une relation amicale basée sur la confiance, confiance rendue plus aisée par les centaines de kilomètres qui vous séparent et vous permettent d'épancher votre vie de loser et vos larmes sur une épaule virtuelle bienveillante, car oui on assiste alors à un duo de dépressifs chroniques carburant au prozac après avoir échangé leurs longs monologues tragiques et leur longue démonstration que le monde c'est que de la merde.

Sans oublier les jeunes filles ou jeunes garçons qui se font passer pour des parangons de beauté afin de mieux conserver l'illusion fébrile que draguer ils savent le faire, et que peut être que finalement ils ne mourront pas vierges. Alors ceux là, en plus d'être hypocrites, ils cont commes les blogueurs, cons. Enfin ! Il y a les gens intelligents, ceux qui ont la classe, qui copie-collent leur réplique de conversations qu'ils ont eues avec des gens plus éminents qu'eux, cette catégorie ne pullule pas mais elle, au moins, elle a l'avantage de ne tromper qu'elle même et de faire rire les autres, ah mais tout comme les contacts complètement crétins d'ailleurs. Qui ne s'est jamais moqué d'un type rencontré sur internet? Qui n'a jamais eu un bon moment à descendre un mec ? Parce que quand on lui dit que alt+f4 c'est super, il quitte IRC ? D'ailleurs cliquer sur écrire un commentaire c'est super aussi, mais pas autant que tabasser son premier fasco le matin, quand on est encore à jeûn... Ca c'est le pied, et que vient foutre ce fasco ici, d'ailleurs? Bah je suppose que j'avais plus rien à dire, d'ailleurs j'avais rien à dire au début de cet article déjà. Tout ça vient donc du fait qu'un ami, un vrai, même que je lui serre la main au moins 5 fois par semaine, cherchait un pseudo et qu'il m'a dit que si je cherchais à faire un article, je n'avais qu'à le faire sur lui.

Voilà, padrino a sa muse, moi j'ai un type qui cherche un pseudo pendant une heure, et en plus c'est sans doute mon meilleur ami. Raah monde de merde, où est donc ma seringue hypodermique?

Phénomène virulent du net, les blogs tels les bulles paresseuses d'un doliprane en pleine dissolution dans le verre d'un cancereux interdit de morphine pullulent sur le net et viennent éclore à la surface de la toile avec ce plop infect qui caractèrise l'étron pénétrant dans l'eau des toilettes. Plus que le bruit d'ailleurs, les blogs en ont l'odeur, les blogs ça pue, les blogs représentent la lie du net - bon ok y a jeuxvideo.com et Padrino aussi. En plus techniquement parlant, les blogs c'est moche, imbuvable, et leur contact est aussi granuleux que le gland d'un lépreux. Voilà le résumé que l'on peut faire d'un blog avec nos perceptions sensitives, voilà le résumé parfaitement subjectif, parce que j'en ai envie, parce qu'il est tard, parce que je m'aime, parce que ce blog est à moi et que le politiquement correct le cède ici au droit du poétiquement incorrect et surtout parce que. Mais toute la bile n'a pas encore été crachée, allons, ne nous arrêtons pas en si bon chemin, lecteur, toi aussi tu crèves impatiemment d'envie de voir ce que j'ai à dire pour démonter la gueule des blogs du monde entier - de jeuxvideos.com et de Padrino aussi, alors cède à tes bas instincts et poursuis ta lecture comme au moment où j'écris, je poursuis ma rédaction.

La première question à se poser, comme dirait tout bon - et même mauvais - journaliste est nécessairement : mais qu'est ce qu'un blog?. Un blog c'est en général un journal intime public et par conséquent bidon, les gens y mettent les photos de leur vie banale, expliquent qu'ils ont les meilleurs amis du monde dans un français que même les prostituées roumaines de 14 ans peuvent écrire et enchaînent leurs connaissances à coup de ''chanj pa té Gnial, big kisssssss !'' ou encore de ''lé trop supR 7 fi, jSpr kon sra tjs ami ou plus lol'' et c'est pourquoi l'observateur attentif, un tant soit peu inintéressé, et attentionné va peut être s'attendrir une seconde devant tant de délicatesse d'esprit, tant de naïveté, tant de vision candide du monde, cette même vision qui disparaît après la première prise d'antidépresseurs et la fin de la première dépression, cette même vision qui lorsqu'elle chute entraîne avec elle son colporteur vers le gouffre béant du suicide, la lame aiguisée d'un cutter, les gouttes de sang qui en perlent et la réalisation ou non que ce qui va suivre n'est que l'accomplissement de quelqu'un qui a tout compris de la vie au final même s'il s'est lourdement trompé au début. Eh ben non, je l'affirme, le clame haut et fort, les blogueurs sont des cons ! Sans exception notable si ce n'est moi-même, jeuxvideos.com et Padrino qui sommes encore pires, et encore amis lecteurs, ça c'était juste pour réanimer le mien de blog, car tu n'es pas au bout de tes peines, d'ici 10 minutes un article sur les contacts msn.

---- Précision au lecteur désabusé ou en manque : cet article n'est pas terminé, je n'en ai pas fini avec les blogs, mais chaque chose en son temps ----

Maintenant que Padrino a avoué son terrible secret, je crains de moi aussi devoir faire un pas dans la sincérité afin que vous chers lecteurs (savourez ce moment, je ne vous appellerai que très rarement chers lecteurs et y voir, même ici, un quelconque sentiment humain serait une grossière erreur) puissiez...euh...en faire quelque chose, je sais pas quoi, mais finalement ça m'est bien égal. En fait tout ce qui m'importe, c'est de parler de moi, de donner ici un exutoire à mon narcissisme et cet exutoire, c'est vous vils lecteurs (je me sens redevenu moi-même, là) ! J'allais donc vous parler de ma profession, pas celle de foi, ni même celle de vendre des foies ou celle qui me fait travailler dans la ville de Foie, ou de Foyes, ou encore Foi - oh et puis merde - dans la ville dont le nom est l'homonyme du mot qui se répète dans la phrase précédente. Ce métier, c'est de se faire de l'argent sur les catastrophes de la vie des autres - ou et c'est encore mieux - la mort des autres. Le malheur des uns fait le bonheur des autres, sans doute, en tout cas il constitue mes revenus. Je ne travaille pas aux pompes funèbres, je ne déterre pas non plus les morts, et je ne suis pas de corvée d'après chambre à gaz comme on dit dans le jargon à Auschwitz. Non moi je bosse pour la télé, si si. Car derrière Delarue, et Bataille et Fontaine se cache le type qui leur présente leurs sujets ! Et qui met aussi en scène les émissions. J'avais aussi pensé à mettre 12 jeunes dans un appart avec 150 caméras et micros et autant de paquets de préservatifs, mais on m'a piqué l'idée. D'ailleurs pour illustrer mes propos, voilà le dernier script que j'ai envoyé à une chaîne dont je tairais le nom car elle a voulu garder l'anonymat.

L'émission ouvre sur son habituel jingle (ndlr : celui subliminal qui passe pendant que PPDA finit son journal télévisé). Sur la chaise des invités, se trouve, seul, un jeune garçon, on lui a maquillé des cernes et il a les yeux larmoyants pour accentuer l'effet dramatique. Debout, vêtu de noir, le présentateur annonce une émission exceptionnelle avec un seul invité. Nicolas, dont le papa est mort dans le crash d'avion au Venezuela.

Bonjour Nicolas, lance-t-il avec un sourire qui se veut paternel (ndlr : il faut porter la sympathie sur le présentateur, aussi con soit-il, ça aide à rendre les gens accrocs à l'émission, ça et l'annonce que la fois prochaine il y aura la plus grosse poitrine du monde sur le plateau), quel âge as-tu? (ndlr : ça c'est la question classique, on donne l'âge de l'interviewé, plus c'est petit, plus l'empathie du public est forte, de même Nicolas n'est pas son vrai nom mais ça passe moins bien si on dit qu'il s'appelle Ayoub).

Entre deux sanglots préparés lors des répétitions, le petit garçon lève la tête et répond J'aurai 8 ans cette semaine, et *sanglot numéro 1* mon papa *sanglot numéro 2 (ndlr : on comprend ainsi que le père est bel et bien mort)* voulait me ramener un cadeau du Pantagruella. (ndlr : l'écorchage du mot est volontaire, le public sourit de compassion).

Oh et tu l'aimais ton papa? demande le présentateur dont le sourire faiblit à mesure qu'un panneau pleurez descend du haut de la scène. Panneau qui doit passer inaperçu pour le téléspectateur.

O... le petit ne peut finir sa phrase et hoche simplement la tête. En fait Ayoub a jamais aimé son père, il le battait, mais c'est le seul petit garçon des victimes dont la mère ait accepté qu'il soit payé pour jouer le rôle.

La suite y ressemble beaucoup, tout cela pour dire qu'une émission réussie -c'est à dire qui fait pleurer près de 60 % de l'audimat de la soirée et aboutit à quelques tentatives de suicide, avec un peu de chance, puisqu'ils serviront au prochain sujet Télé et suicide : vérité ou fiction? - ne joue que sur la progression de l'effet dramatique et doit être orchestrée à la manière d'une pièce de théätre, l'interviewé comme l'intervieweur obéissent en effet tous deux aux didascalies du metteur en scène, c'est à dire moi. Pour ceux qui sont intéressés, la profession ne demande qu'une avarice immodérée, une connaissance du public (petite astuce: ça revient à le prendre pour un con), et une absence totale de sens moral. Ah ouais et faut en être fier aussi, c'est très important.

Quelques victimes possibles : les gens appartenant à une minorité, les gens souffrant d'une maladie incurable ou/et qui détruit leur vie, Gotrunks, les homosexuels, les gens violés par des célébrités, les célébrités elles-même (si elles peuvent montrer leurs fesses sur le plateau), les victimes d'une catastrophe ou encore mieux, leurs proches si elles en sont décédées, les lecteurs de jeuxfrance, les anciennes vedettes devenues alcooliques, les L5, les handicapés mentaux, les femmes à la plastique de rêve.

(Ca veut dire avertissement, crétin.)

Dans ce premier véritable article, je vous aurais bien fait l'apologie de Desproges, mais là encore Padrino-le-fourbe (c'est comme ça que l'appelle sa maman) est passé avant moi. Aussi me vois-je contraint de n'en rien faire par crainte d'être redondant bien que moi aussi, j'adule le comique cancereux. De nos jours cependant, le réquisiteur du tribunal des flagrants délires ou encore le chroniqueur des chroniques de la haine ordinaire ne connaît plus la même gloire que dans son passé. C'est normal, me direz-vous, il est mort. En réalité plus que sa personne elle-même, certains méprisent son humour, la communauté juive par exemple, malmenée dans son sketch sur les juifs, les chauffeurs de taxi,
abroués de nombreuses fois et j'en passe...Le fait est que la chose ne touche donc pas que Desproges, mais aussi tous les pratiquants, et les prêtres et prêtresses (mais elles sont plus rares, et j'en cherche toujours une à forte poitrine) obscurs de la secte de l'humour noir, car notre douce France, ce cher pays de notre enfance, semble avoir une dent contre cette facette du rire ; il semblerait en effet que 80 % de nos compatriotes ne l'apprécient pas ! Tiens donc, comment se fait-il que les chiffres aient été meilleurs quand Desproges étaient en vie ? Tout le monde cachait-il son malaise par peur de passer une mauvaise autopsie sous la plume du Maître ou peut être seulement attendait que Pierre ne meure? Après tout il avait le cancer et même si la science permet d'en profiter plus longtemps, il ne vivrait plus très longtemps. Non. Je pense seulement qu'à l'époque, les comiques adeptes du caustisme, de l'ironie, et de l'humour noir - dont Pierre Desproges pour ceux qui auraient un peu de mal, étaient simplement plus charismatiques et osaient plus qu'aujourd'hui. Etrange évolution pour une époque non-censurée, pourquoi les comiques se lancent-ils moins maintenant? Pourquoi sont-ils si mal vus dès qu'ils s'éloignent des sentiers battus du sexe et de la vie quotidienne? Peut-être à cause du public, car plus personne aujourd'hui n'ose se moquer de soi-même, en effet cela reviendrait à un principe de remise en cause, de reconnaissance de ses défauts, un principe nécessaire à une société évoluant au niveau de l'individu, en réalité la seule société qui serait totalement égalitaire, mais l'une de celle qui ne reste qu'une utopie. Ainsi le public acceuille les attaques - même au second degré - et surtout les attaques communautaires avec une vivacité et des crachats de bile affligeants. Bien évidemment, je ferai de même si ces offensives étaient réelles et menées par un esprit intolérant. Je sais que ça va en décevoir, mais non les gars, je ne vote pas Le Pen, non les gars je ne suis pas raciste, ni antisémite, mais je ris de tout et j'en suis fier. A vous d'être ou de n'être pas mon tout le monde, à vous de rire ou pas avec moi, moi j'y vais, suivez-moi ou ne le faites-pas, vous avez libre choix, sauf Gotrunks, Gotrunks il vient pas lui, son avatar a une tête de juif.

Après avoir longuement résisté au bloguing sous toutes ses formes, voilà que mon ami et respecté collègue Padrino me fait sombrer dans le précipice que je tenais à éviter. Non pas que je nourrisse un mépris pour le blog - c'est seulement pour la majorité des blogueurs en fait, mais je ne comptais pas tomber dans la dépendance induite par la possession d'un journal public dont la ligne éditoriale ne soit pas dirigée par une conformité étouffante et un respect des autres au-dessus des forces de ma misanthropie naturelle (spéciale cacedédi - comme dirait ma voisine dont le QI est à température anale bien qu'elle l'ait très chaud - à la majorité des sites français). Mais tout comme on cède à l'alcool, j'ai cédé à la tentation, et je ne vais pas me gêner pour en profiter, imposer mes goûts et mes vues à tout le monde dans un espace tyrannique où je serai le seul maître si - évidemment - l'on excepte les responsables du site auxquels j'ai d'ores et déjà versé de fortes sommes d'argent.

Comme pushtiretstartpointcom le dit si bien, les lecteurs désabusés ne seront ni repris, ni échangés.