Lecteurs, si ce titre ne vous est pas limpide c'est qu'il ne me l'est pas à moi non plus. Il va donc nous falloir analyser ensemble - bien que tout contact avec vous me répugne - ce qui est passé dans les méandres de l'esprit d'une amie de sexe féminin pour qu'elle puisse me trouver un sujet aussi minable. Merci Sarah, vraiment, tu me rends pas les choses faciles, comme si dire des conneries n'était pas déjà un métier assez difficile, ô rage, é claire, et roulement de ton air ! Que vais-je pouvoir dire sur un ''vieux lover'' ? Commençons d'accord par décortiquer le groupe nominal qui joue ici le rôle de titre. L'adjectif :

Vieux : adj. : adjectif, le mot ''vieux'' peut cependant se substantiver et on parlera souvent des vieux bien que la gent qualifée ainsi préfère être qualifiée de ''personnes âgées''. Une préfèrence dont je ne suis sans doute pas le seul détracteur, on finance leurs retraites en trimant chaque jour dans cette société capitaliste où nous pauvres prolétaires n'avons aucun droit, tout ça pour que ces loques rabougries de la société, ayant depuis longtemps arrêté de travailler par flemme, finissent dans un hôtel 4 étoiles plus communément appelé ''hospice''. ''Comme c'était mieux du temps de Staline'' pourrait-on dire si on faisait partie des vieux, car les vieux ont en effet la fâcheuse habitude de parler à tort et à travers de leur passé, de l'époque où leurs jambes étaient encore fermes et où ils pouvaient encore s'adonner à l'acte sexuel sans prise de produits parés de noms biochimiques compliqués qui ne servent qu'à ajouter à l'impression d'avoir la langue pâteuse entre des dents tremblantes. Pauvres vieux, le vieux est la cinquième roue du carosse, terne, ridé, moche, atteint de diverses maladies qui font trembler ses mains ou sa mémoire, sans dec le vieux est con d'être devenu vieux. Pire encore il nous impose sa présence, son âge, au temps où l'on débat sur l'euthanasie, au temps où l'on pense à abréger les souffrances des malades, que n'abrège t-on pas la vieillesse des vieux ? Certes le vieux est un outil de rencontre sociale, qui n'a jamais rencontré un joli représentant du sexe opposé éploré à un enterrement ? Qui n'a jamais sympathisé avec un employé des pompes funèbres ou l'infirmière d'un hospice ? Car les vieux ont des infirmières à disposition, ces fourbes. L'ennui avec les vieux c'est qu'ils ne veulent pas rajeunir ! A-t-on déjà vu pareil égocentrisme chez un jeune? Non le jeune est sympa, le jeune veut vieillir un peu, le jeune fait tourner la société par la seule force de son énergie, et si le jeune se débrouille, le jeune a une copine et si le jeune et la copine se débrouillent, le jeune se marie, le jeune crée donc un nouveau foyer, le jeune va avoir des enfants alors que la vieille sous prétexte de la ménopause refuse d'en faire d'autres. Et l'accroissement naturel alors ! Le bon sens exige que l'on fasse des bébés pour que le pays tourne, le bon sens exige qu'on élève ses enfants.. Eh ben le vieux refuse ! Et en plus le vieux a besoin qu'on s'occupe de lui alors qu'on ferait mieux de s'occuper de bébé, si à son âge le vieux n'est pas capable de se débrouiller tout seul mais où va le monde? Il le dit souvent le vieux, enfin Cabrel aussi, ''c'était mieux avant'', avant en effet l'espérance de vie ne permettait pas aux vieux de profiter de leur vieillesse. Ainsi le vieux est donc une créature extrêmement laide doublée d'un égocentrisme et d'une inaptitude totale à se prendre en charge.

Lover maintenant :

Lover : n.m. le lover est un mot dérivé du courant franglais, son féminin est ''la chaudasse''. Le lover est la personne qui sourit à toutes les filles pour ensuite essayer par tous les moyens de réussir à se les taper. On croit donc souvent que le lover est un quelconque cadre de Durex mais il n'en est rien, au lieu de faire profiter la société de ces jambes ouvertes bien mal acquises qui profitent quand même, le lover ne recherche que son plaisir personnel. Ce qui a tendance à énerver les filles sur lequel le lover passe, l'argument étant ''se faire défoncer une fois, ça va, mais deux ça commence à être un peu déroutant'', ainsi le lover comme le Don Juan est dans une quête perpétuelle de la compagne qui occupera son lit le soir-même. Le lover ne sait pas danser ou très peu, car lui aussi ne va en boîte que pour tirer. Ainsi le lover ne vit que par et pour sa chasse à la femme, que par et pour la satisfaction de sa viviparité, viviparité dont il se protège en général car un enfant pourrait terriblement bouleverser sa routine, ce qu'on ne lui souhaite pas. Cependant le lover est considéré par les gens intelligents comme un paria de la société, le lover dans sa connotation péjorative est le contraire du galant. Il existe cependant un lover dont la connotation n'est pas péjorative, celui-ci est un jeune homme romantique qui cherche une compagne pour relation sérieuse et durable, contactez le 06 .. .. .. .. . Le féminin du lover gentil est à ce moment là ''la loveuse'' qui elle aussi ne cherche pas seulement une relation simplement physique mais aussi l'illusion d'une étreinte psychique avant une rupture ou un divorce déchirant précédé par des crises de larmes, de colère et de sanglots. On estime qu'en général le lover méchant réussit mieux sa vie que le lover gentil qui finit dans 55 % des cas au bout d'une corde et dans les 45 % restants clochard, une bouteille de rouge qui tâche dans la main en train de crever de froid sur les paillassons bien entretenus du lover méchant maintenant riche suite à son mariage bidon avec une femme héritiaire d'une grosse société cosmétique. Contrairement à ce qu'on pourrait croire ''lover'' n'a aucun rapport avec ''loécarlat'', il se rapproche du mot anglais ''love'' qui signifie en français ''bêtise''.

Ainsi un vieux lover correspond à une personne âgée qui a épousé une femme riche et vécu assez longtemps pour vivre vieux, et aussi pour avoir perdu tout attrait de la sexualité, donc toute raison de vivre. Le ''vieux lover'' est donc un grand loser qui n'émeut plus et dont on aimerait se débarasser au plus vite même si les frais de crémation sont élevés parce que c'est pas tout ça, mais l'héritage on en a besoin un jour ou l'autre, merde. Dans le langage populaire usité en général par les jeunes gens qui - encore une fois - au contraire des vieux font tourner le monde, ''un vieux lover'' peut être assimilé à la paraphrase qui suit ''un jeune homme vraiment très lover'', paraphrase qui renvoie donc à la définition du nom commun ''lover''.