Solarr the PC Master
Quand les milliardaires exploitent la naïveté publique. Et ce n'est pas la pub déguisée de 4 experts réunis sur des plateaux TV détenus par ces mêmes milliardaires qui vont les ruiner. Non, ce n'est pas en sortant son pif en respirant le grand air que le VE est propre. Il y a une réalité indirecte.
De Reporterre.net
[VOLET 1/3] Promue sans la moindre réserve par les industriels et les politiques, l’auto électrique serait le véhicule « propre ». Or, comme le montre Reporterre dans une grande enquête, de la production des batteries à leur durée de vie, en passant par le renouvellement du parc , le poids des véhicules et leur usage, le caractère écolo de l’auto électrique n’a absolument rien d’évident. Premier volet : qu’en est-il des émissions de gaz à effet de serre ?
Un point fait consensus : produire un véhicule électrique demande beaucoup plus d’énergie, et émet deux fois plus de gaz à effet de serre que de produire un véhicule thermique, du fait de la production de sa batterie et de sa motorisation [2]. Le travail de ces analyses de cycle de vie consiste donc à quantifier ces émissions « grises » et à calculer à partir de combien de kilomètres parcourus cette production polluante rend le véhicule électrique avantageux par rapport à son homologue essence ou diesel. Un des paramètres cruciaux de la question est évidemment l’origine de l’énergie qui a servi à produire le véhicule, et ensuite celle de l’électricité qui le fait rouler : nucléaire, charbon, diesel, énergies renouvelables ? Un autre paramètre est la taille de la batterie, qui peut varier de 700 kg dans une Audi e-Tron à 305 kg dans une Renault Zoe. Tout dépend aussi de la durée de vie de la batterie, car s’il faut la remplacer, les émissions liées à sa production peuvent être doublées pour un même véhicule, avec un bilan CO2 totalement plombé.
(...)
la Volkswagen électrique émet moins d’équivalent CO2 qu’une thermique, mais pas si sa batterie est produite en Chine (avec du charbon). Si elle est produite en Europe, elle ne rivalise avec la voiture à essence qu’à partir de 137.000 à 207.000 km — en espérant qu’elle dure jusque-là sans qu’il faille renouveler la batterie ! Les résultats sont plus encourageants si elle est principalement produite et alimentée avec de l’électricité d’origine renouvelable ; et plus encore si l’on prend en compte les économies d’énergie réalisées en réutilisant ensuite la batterie après sa fin de « vie automobile » (elle n’a perdu que 70 % de sa capacité) pour stocker de l’électricité en stationnaire, par exemple au bas d’un immeuble. En revanche, sa production est nettement plus polluante : intoxication et eutrophisation des réserves d’eau douce, artificialisation et perte de biodiversité, toxicité pour les humains, pollution radioactive, occupation des terres agricoles… Ces chercheurs constatent que « l’omission des conséquences liées à la production de l’électronique est quasi-systématique » dans la plupart des études publiées à ce jour et que très peu d’entre elles prennent en compte les autres formes de pollution, en dehors des émissions de gaz à effet de serre.
Un rapport de 2018 de l’Agence européenne pour l’environnement dresse le même constat : les émissions de NOx, SO2 et particules de la production des véhicules électriques sont 1,5 à 2 fois supérieures à celles des véhicules thermiques. Les conséquences en matière de pollution des sols et des eaux sont doublées, voire triplées [7], principalement par l’extraction et l’affinage des métaux et la production électronique. Un constat d’autant plus préoccupant que ces bilans n’offrent guère que des estimations, en partie fondées sur les chiffres avancés par les industriels — les compagnies minières, par exemple, pas vraiment réputées pour leur transparence.
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Et, bien entendu, de prier pour que les batteries et les métaux que contiennent les autos électriques soient bel et bien recyclés, sans quoi les ravages des activités minières sont voués à s’intensifier — et les véhicules électriques serviront autant à délocaliser les pollutions qu’à déplacer les personnes.
Suite dans le lien source. 2019.

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posted the 11/01/2025 at 10:56 AM by
solarr
J'ai compris qu'il y avait un foutage de gueule quand j'ai appris que certaines Tesla étaient équipés de véritable graphique de PC (si je me souviens bien, de la gamme amd 5700, pour certains modèles à l'époque, ) et quand j'ai vu les 1ers écrans de 30 cms fleurir dans ces voitures (et même récemment le Dolby Atmos
Et Macron et sa cruche allemande veulent vraiment essayer de me faire croire que toute cette informatique ça protège la planète ???
C’est prouvé que le cycle de vie d’une voiture électrique pollue autant voire plus que le thermique.
La voiture électrique se rattrape à l’usage mais tout ce se trouve avant (la fabrication) et après (le manque de savoir faire en recyclage) c’est catastrophique.
Quant à la pollution générées par les énergies renouvelables, je peux te montrer des tas de rapports qui affirment que ce qui est dit dans le post est incorrect. Mais comme je doute que les gens ont du temps à consacrer à ça, je te propose un test simple:
- Rempli ta chambre de batteries usagés.
ou
- Rempli ta chambre de gaz d'échappement.
Et bien sûr, il faut rester dans la chambre....
Comparer la pollution de l’extraction de matériaux nécessaires à la fabrication de batteries et la rejet en CO2 du thermique en vulgarisant via un test qui n’a rien à voir dans ta chambre aucun rapport
Comme d’habitude, à côté de la plaque, miteux et certainement sans avenir. Une sorte de baizuo voué à mourir. Next !
A la fabrication oui l'electrique pollue plus, à l'usage non et elles deviennent plus "vertueuses", plus ou moins rapidement en fonction de l'origine de la production électrique. En France comme on tourne majoritairement au Nucléaire et pas mal à l'hydroélectrique cette compensation ce fait rapidement (pas la même en Pologne ou l'énergie est majoritairement issue du charbon).
et après (le manque de savoir faire en recyclage) c’est catastrophique.
c'est faux ! le recyclage est de mieux en mieux maitrisé et aujourd'hui une batterie peut être recyclé à 90% :
https://www.automobile-propre.com/dossiers/batterie-voiture-electrique-est-elle-recyclable/
Sur l’ensemble du cycle de vie (production + usage + fin de vie), une voiture électrique devient plus écologique après 30 000 à 60 000 km (selon le mix électrique du pays).
Dans un pays à électricité peu carbonée (comme la France), elle émet environ 2 à 3 fois moins de CO₂ sur tout son cycle que la voiture thermique.
C'est vrai que tes posts c'est quand même proche de cnews comme le disent certains, que tu veuilles faire des sujets la dessus plutot que le jeux vidéo ok, mais au moins croises tes sources...
keiku Y a les tuktuk aussi aux philippines a 6 sur une moto + le chauffeur c'était rentable
Si elle est produite en Europe, elle ne rivalise avec la voiture à essence qu’à partir de 137.000 à 207.000 km — en espérant qu’elle dure jusque-là sans qu’il faille renouveler la batterie !
à coté de ça moi je trouve ça :
https://www.futura-sciences.com/automobile/questions-reponses/voiture-electrique-voiture-electrique-kilometres-faut-il-parcourir-etre-moins-polluante-23247/
Le dernier rapport de l'ICCT, datant de juillet 2025, estime qu'une voiture électrique circulant en Europe émet, en moyenne sur son cycle de vie, 63 g/km de CO₂ quand une voiture équivalente diesel atteint 235 g/km de CO₂. C'est ce qui explique que l'excédent de CO₂, nécessaire à la fabrication du véhicule électrique face à son homologue thermique, est compensé après 17 000 km seulement.
et puis ça :
https://www.gt-automotive.fr/kilometres-voiture-electrique/?doing_wp_cron=1762004681.9814500808715820312500
Pour les pays avec un mix énergétique particulièrement décarboné, comme la France, cet écart pourrait même se réduire à 10 000 kilomètres.
y a quand même une grosse différence de chiffre entre les deux sources
Leur vocation a prendre feu....
Et elle sont plus lourde qu'une voiture thermique, donc en cas de piétons percuté, les conséquences risques d'être agraver....